Texte intégral
Communiqué du ministère de la défense
- La France a procédé à un essai nucléaire le 5 septembre 1995 à 23 heures 30 (heure de Paris) sur le site de Mururoa.
- L'énergie dégagée a été inférieure à 20 kilotonnes.
- Cet essai est destiné à la mise au point de la simulation.
- Communiqué du ministre de la défense, M. Charles Millon.
- Après trois ans et cinq mois d'interruption de ses essais nucléaires dans le Pacifique, la France vient de procéder au premier tir de l'ultime campagne décidée par le Président de la République et annoncée aux Français le 13 juin dernier.
- Cette campagne permettra à la France d'adhérer au Traité d'interdiction complète des essais, au terme des négociations qui devraient se conclure à Genève, à la fin de 1996.
- Ce premier essai, d'une puissance inférieure à vingt kilotonnes, entre plus particulièrement dans le cadre de la préparation de nos moyens de simulation, dont le développement permettra à la France, à l'avenir, de se passer d'expérimentations nucléaires en vraie grandeur. Les données recueillies aujourd'hui permettront d'enrichir les connaissances expérimentales nécessaires aux scientifiques pour asseoir les programmes de simulation numérique.
- Ces programmes sont indispensables pour que nous soyons en mesure de garantir la fiabilité et la sûreté de nos armes nucléaires sur le long terme.
- La dissuasion nucléaire garantit notre indépendance et la protection ultime de nos intérêts vitaux.
- Le maintien de sa crédibilité constitue une priorité de la politique défense.
- La France a procédé à un essai nucléaire le 5 septembre 1995 à 23 heures 30 (heure de Paris) sur le site de Mururoa.
- L'énergie dégagée a été inférieure à 20 kilotonnes.
- Cet essai est destiné à la mise au point de la simulation.
- Communiqué du ministre de la défense, M. Charles Millon.
- Après trois ans et cinq mois d'interruption de ses essais nucléaires dans le Pacifique, la France vient de procéder au premier tir de l'ultime campagne décidée par le Président de la République et annoncée aux Français le 13 juin dernier.
- Cette campagne permettra à la France d'adhérer au Traité d'interdiction complète des essais, au terme des négociations qui devraient se conclure à Genève, à la fin de 1996.
- Ce premier essai, d'une puissance inférieure à vingt kilotonnes, entre plus particulièrement dans le cadre de la préparation de nos moyens de simulation, dont le développement permettra à la France, à l'avenir, de se passer d'expérimentations nucléaires en vraie grandeur. Les données recueillies aujourd'hui permettront d'enrichir les connaissances expérimentales nécessaires aux scientifiques pour asseoir les programmes de simulation numérique.
- Ces programmes sont indispensables pour que nous soyons en mesure de garantir la fiabilité et la sûreté de nos armes nucléaires sur le long terme.
- La dissuasion nucléaire garantit notre indépendance et la protection ultime de nos intérêts vitaux.
- Le maintien de sa crédibilité constitue une priorité de la politique défense.