Texte intégral
1er communiqué :
- La France se réjouit que l'Alliance atlantique ait pris la décision ferme et claire qui s'imposait après le drame de Sarajevo. Comme elle l'avait proposé, cette décision pose des exigences, fixe un délai et prévoit des sanctions.
- Pour obtenir la levée du siège de Sarajevo par les forces serbes, le retrait ou le regroupement des armes lourdes dans un rayon de 20 km doivent être réalisés d'ici 10 jours, sous peine de frappes aériennes.
- Ce sursaut de la communauté internationale ne doit pas rester sans lendemain. Celle-ci doit faire preuve maintenant de la même détermination pour mettre en oeuvre les décisions adoptées aujourd'hui. La France et ses partenaires européens et américains doivent redoubler d'efforts, en liaison avec la Russie, en vue de promouvoir la conclusion rapide d'un accord de paix sur la base du plan d'action de l'Union européenne.
- La France se réjouit de la disponibilité manifestée par les Etats-Unis à s'engager activement, aux côtés des Européens, dans le processus en cours.
- La France, principal contributeur en troupes dans l'ex-Yougoslavie et notamment à Sarajevo, souligne la gravité des décisions prises. Elle espère que le message délivré aujourd'hui sera compris et traduit en actes par les Serbes. Elle souhaite ainsi permettre au gouvernement bosniaque de reprendre confiance dans la mise en oeuvre d'un règlement de paix.
- La France appelle toutes les parties, dans les délais fixés par l'OTAN, à se ressaisir afin d'éviter l'escalade et à prendre leurs responsabilités dans la recherche de la paix par un règlement politique négocié.
- 2e communiqué :
- Au lendemain de la décision de l'OTAN fixant un délai de 10 jours à la levée du siège de Sarajevo, le ministre des affaires étrangères, après en avoir informé nos partenaires, se rendra dès ce soir et demain vendredi dans l'ex-Yougoslavie pour y rencontrer les protagonistes du conflit.
- Il exprimera la fermeté de notre détermination à mettre en oeuvre l'ultimatum de l'Alliance atlantique que la France a réclamé. Dans le même temps la France en accord avec ses alliés reste attachée à la nécessité de tout faire pour relancer le processus diplomatique qui doit permettre d'aboutir à un règlement politique du conflit.
- Ce voyage le mènera à Zagreb et en compagnie du ministre d'Etat, ministre de la défense à Sarajevo. Il rencontrera les présidents Tudjman et Izetbegovic.
- Les principaux points du communiqué de l'OTAN :
- (Le Conseil de l'OTAN) "demande le retrait ou le regroupement et la mise sous contrôle de la FORPRONU, dans les dix jours, des armes lourdes (...) des forces serbes de Bosnie situées dans une zone de 20 kilomètres de rayon à partir du centre de Sarajevo et à l'exclusion d'une zone de 2 kilomètres de rayon à partir du centre de Pale" (près de Sarajevo).
- (Le Conseil) "décide que dix jours après le 10 février à 24 heures GMT (soit le 21 février à 1 heure, heure locale de Paris), les armes lourdes, à quelque partie qu'elles appartiennent, qui se trouveront dans la zone d'exclusion de Sarajevo et qui ne seront pas sous le contrôle de la FORPRONU, seront exposées, ainsi que les installations d'appui direct qui leur sont essentielles, à des frappes aériennes de l'OTAN, qui seront conduites en étroite coordination avec le secrétaire général des Nations unies et conformément aux décisions du Conseil de l'Atlantique Nord des 2 et 9 août 1993".
- (Le Conseil) "accepte, avec effet à compter de ce jour, la demande présentée par le secrétaire général des Nations unies le 6 février et, en conséquence, autorise le commandant en chef des forces alliées du Sud-Europe (NDLR : à Naples) à lancer des frappes aériennes, à la requête des Nations unies, contre les positions d'artillerie ou de mortiers à l'intérieur et autour de Sarajevo (y compris des positions se trouvant hors de la zone d'exclusion) dont la FORPRONU aura déterminé qu'elles sont à l'origine des attaques dirigées contre des cibles civiles dans cette ville".
- La France se réjouit que l'Alliance atlantique ait pris la décision ferme et claire qui s'imposait après le drame de Sarajevo. Comme elle l'avait proposé, cette décision pose des exigences, fixe un délai et prévoit des sanctions.
- Pour obtenir la levée du siège de Sarajevo par les forces serbes, le retrait ou le regroupement des armes lourdes dans un rayon de 20 km doivent être réalisés d'ici 10 jours, sous peine de frappes aériennes.
- Ce sursaut de la communauté internationale ne doit pas rester sans lendemain. Celle-ci doit faire preuve maintenant de la même détermination pour mettre en oeuvre les décisions adoptées aujourd'hui. La France et ses partenaires européens et américains doivent redoubler d'efforts, en liaison avec la Russie, en vue de promouvoir la conclusion rapide d'un accord de paix sur la base du plan d'action de l'Union européenne.
- La France se réjouit de la disponibilité manifestée par les Etats-Unis à s'engager activement, aux côtés des Européens, dans le processus en cours.
- La France, principal contributeur en troupes dans l'ex-Yougoslavie et notamment à Sarajevo, souligne la gravité des décisions prises. Elle espère que le message délivré aujourd'hui sera compris et traduit en actes par les Serbes. Elle souhaite ainsi permettre au gouvernement bosniaque de reprendre confiance dans la mise en oeuvre d'un règlement de paix.
- La France appelle toutes les parties, dans les délais fixés par l'OTAN, à se ressaisir afin d'éviter l'escalade et à prendre leurs responsabilités dans la recherche de la paix par un règlement politique négocié.
- 2e communiqué :
- Au lendemain de la décision de l'OTAN fixant un délai de 10 jours à la levée du siège de Sarajevo, le ministre des affaires étrangères, après en avoir informé nos partenaires, se rendra dès ce soir et demain vendredi dans l'ex-Yougoslavie pour y rencontrer les protagonistes du conflit.
- Il exprimera la fermeté de notre détermination à mettre en oeuvre l'ultimatum de l'Alliance atlantique que la France a réclamé. Dans le même temps la France en accord avec ses alliés reste attachée à la nécessité de tout faire pour relancer le processus diplomatique qui doit permettre d'aboutir à un règlement politique du conflit.
- Ce voyage le mènera à Zagreb et en compagnie du ministre d'Etat, ministre de la défense à Sarajevo. Il rencontrera les présidents Tudjman et Izetbegovic.
- Les principaux points du communiqué de l'OTAN :
- (Le Conseil de l'OTAN) "demande le retrait ou le regroupement et la mise sous contrôle de la FORPRONU, dans les dix jours, des armes lourdes (...) des forces serbes de Bosnie situées dans une zone de 20 kilomètres de rayon à partir du centre de Sarajevo et à l'exclusion d'une zone de 2 kilomètres de rayon à partir du centre de Pale" (près de Sarajevo).
- (Le Conseil) "décide que dix jours après le 10 février à 24 heures GMT (soit le 21 février à 1 heure, heure locale de Paris), les armes lourdes, à quelque partie qu'elles appartiennent, qui se trouveront dans la zone d'exclusion de Sarajevo et qui ne seront pas sous le contrôle de la FORPRONU, seront exposées, ainsi que les installations d'appui direct qui leur sont essentielles, à des frappes aériennes de l'OTAN, qui seront conduites en étroite coordination avec le secrétaire général des Nations unies et conformément aux décisions du Conseil de l'Atlantique Nord des 2 et 9 août 1993".
- (Le Conseil) "accepte, avec effet à compter de ce jour, la demande présentée par le secrétaire général des Nations unies le 6 février et, en conséquence, autorise le commandant en chef des forces alliées du Sud-Europe (NDLR : à Naples) à lancer des frappes aériennes, à la requête des Nations unies, contre les positions d'artillerie ou de mortiers à l'intérieur et autour de Sarajevo (y compris des positions se trouvant hors de la zone d'exclusion) dont la FORPRONU aura déterminé qu'elles sont à l'origine des attaques dirigées contre des cibles civiles dans cette ville".