Texte intégral
Depuis près de deux ans, la communauté internationale tente de ramener la paix dans l'ex-Yougoslavie. Elle l'a fait en créant, à l'initiative de la Communauté des Douze, une Commission d'arbitrage. Elle l'a fait en invitant toutes les parties intéressées à un accord de paix au cours de multiples conférences ; elle l'a fait en mettant en oeuvre une action humanitaire afin d'alléger les souffrances des populations civiles ; elle l'a fait en envoyant sur place, sur mandat des Nations unies, des contingents qui représentent une trentaine de milliers d'hommes.
- La France a pris toute sa place dans cette action notamment sur le plan militaire puisqu'elle est aujourd'hui le pays qui a, et de très loin, le contingent le plus important dans la région.
- Force est aujourd'hui de constater que tous ces efforts ne sont pas parvenus à leurs fins, que les combats continuent, que les parties intéressées ne paraissent, ni les unes ni les autres, prêtes à conclure la paix.
- Devant cette situation, il appartient à la communauté internationale de prendre clairement ses responsabilités. Il s'agit pour elle de continuer à oeuvrer en faveur d'un accord de paix en appelant tous les belligérants à faire les concessions nécessaires. C'est possible si la communauté internationale mène une action cohérente et coordonne étroitement ses efforts.
- Il s'agit aussi de prendre toutes les mesures permettant de mieux assurer la protection des populations.
- Dans cet esprit, lors du dernier sommet de l'Alliance, il a été décidé d'une part d'assurer la relève de la FORPRONU à Srebrenica et, d'autre part d'ouvrir l'aéroport de Tuzla à l'aide humanitaire. Il est temps désormais que cette décision soit mise en oeuvre, y compris, si nécessaire, en utilisant la force. L'ONU doit sans tarder se doter des moyens d'y parvenir. Mais l'on ne parviendra à une paix durable que si la communauté internationale, et en premier lieu, l'Union Européenne, joint ses efforts afin de convaincre les belligérants de parvenir à un accord. Les conversations nécessaires au sein de l'Union Européenne auront lieu dès cette semaine.
- La France a pris toute sa place dans cette action notamment sur le plan militaire puisqu'elle est aujourd'hui le pays qui a, et de très loin, le contingent le plus important dans la région.
- Force est aujourd'hui de constater que tous ces efforts ne sont pas parvenus à leurs fins, que les combats continuent, que les parties intéressées ne paraissent, ni les unes ni les autres, prêtes à conclure la paix.
- Devant cette situation, il appartient à la communauté internationale de prendre clairement ses responsabilités. Il s'agit pour elle de continuer à oeuvrer en faveur d'un accord de paix en appelant tous les belligérants à faire les concessions nécessaires. C'est possible si la communauté internationale mène une action cohérente et coordonne étroitement ses efforts.
- Il s'agit aussi de prendre toutes les mesures permettant de mieux assurer la protection des populations.
- Dans cet esprit, lors du dernier sommet de l'Alliance, il a été décidé d'une part d'assurer la relève de la FORPRONU à Srebrenica et, d'autre part d'ouvrir l'aéroport de Tuzla à l'aide humanitaire. Il est temps désormais que cette décision soit mise en oeuvre, y compris, si nécessaire, en utilisant la force. L'ONU doit sans tarder se doter des moyens d'y parvenir. Mais l'on ne parviendra à une paix durable que si la communauté internationale, et en premier lieu, l'Union Européenne, joint ses efforts afin de convaincre les belligérants de parvenir à un accord. Les conversations nécessaires au sein de l'Union Européenne auront lieu dès cette semaine.