Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Il n'y a pas d'industrie du luxe ni de création sans de longues traditions culturelles et artisanales. Il fallait donc que nous commencions nous-même à créer une tradition en accueillant, une nouvelle fois, le Sommet du Luxe et de la Création.
J'aime dans ce sommet son absence de complexe, même si travaillant au calme au Sénat, il n'a pas osé ajouter la volupté à son titre.
En effet, il n'y a pas à avoir honte du luxe qui constitue une activité économique importante et qui contribue à l'emploi et, dès lors, ce n'est pas un luxe.
La création non plus n'est pas un luxe. Elle est le ferment, la valeur ajoutée de nos économies. Elle se diffuse dans tous les métiers.
Préserver notre création est un objectif politique de premier ordre : sauver les métiers d'art du risque de perte de savoirs faire irremplaçable. Sauver notre système juridique de propriété intellectuelle pour garantir la protection des uvres de l'esprit.
Je me réjouis que votre Sommet, à travers des tables rondes, se préoccupe à la fois de la protection des savoirs-faire, des conditions de l'investissement, des stratégies de marketing sans oublier la nécessité d'une nouvelle renaissance et de faire rêver.
Voilà pourquoi, spécialement dans votre pays où politique et culture ont une vieille relation, le Sénat est encore , aujourd'hui, aux côtés des créateurs.
Il pourrait bien dire lui aussi aux créateurs, comme l'écrivait Modigliani, dont nous organisons une grande rétrospective, à un ami peintre : " Ton devoir est de sauver ton rêve ".
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.fr, le 26 novembre 2002)
Il n'y a pas d'industrie du luxe ni de création sans de longues traditions culturelles et artisanales. Il fallait donc que nous commencions nous-même à créer une tradition en accueillant, une nouvelle fois, le Sommet du Luxe et de la Création.
J'aime dans ce sommet son absence de complexe, même si travaillant au calme au Sénat, il n'a pas osé ajouter la volupté à son titre.
En effet, il n'y a pas à avoir honte du luxe qui constitue une activité économique importante et qui contribue à l'emploi et, dès lors, ce n'est pas un luxe.
La création non plus n'est pas un luxe. Elle est le ferment, la valeur ajoutée de nos économies. Elle se diffuse dans tous les métiers.
Préserver notre création est un objectif politique de premier ordre : sauver les métiers d'art du risque de perte de savoirs faire irremplaçable. Sauver notre système juridique de propriété intellectuelle pour garantir la protection des uvres de l'esprit.
Je me réjouis que votre Sommet, à travers des tables rondes, se préoccupe à la fois de la protection des savoirs-faire, des conditions de l'investissement, des stratégies de marketing sans oublier la nécessité d'une nouvelle renaissance et de faire rêver.
Voilà pourquoi, spécialement dans votre pays où politique et culture ont une vieille relation, le Sénat est encore , aujourd'hui, aux côtés des créateurs.
Il pourrait bien dire lui aussi aux créateurs, comme l'écrivait Modigliani, dont nous organisons une grande rétrospective, à un ami peintre : " Ton devoir est de sauver ton rêve ".
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.fr, le 26 novembre 2002)