Texte intégral
Monsieur le Député,
Vous avez raison, les tensions politiques et militaires sont très grandes en ce moment dans cette région du Proche-Orient. La France, qui n'est pas, je vous le rappelle, directement partie au processus de paix, entend naturellement rester présente, afin d'oeuvrer à l'élaboration d'une paix globale, juste et durable. Elle cherchera à mettre à profit sa présidence de l'Union européenne pour renforcer le rôle et la visibilité de l'Europe dans le processus de paix.
S'agissant du Sud-Liban, le Premier ministre a répondu très précisément tout à l'heure à la représentation nationale. Je n'y ajouterai rien, sinon pour rappeler les contacts entretenus par les différentes autorités françaises et le fait que nous ayons reçu, tout dernièrement encore, des responsables politiques de la région, et notamment les ministres israélien et syrien des Affaires étrangères.
S'agissant des événements en Cisjordanie et à Gaza, la situation semble redevenir plus calme, après les incidents dramatiques de la semaine passée, qui ont fait de nombreuses victimes. Nous espérons que la reprise du transfert de territoires à l'Autorité palestinienne pourra bientôt reprendre ; nous espérons également que la suspension des pourparlers entre Israël et les Palestiniens - ou plus exactement le "rappel pour consultation" de ses négociateurs, par Israël- sera provisoire.
Lundi dernier, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne a déploré le regain de tensions ; il a lancé un appel à Israël et à l'Autorité palestinienne pour "qu'ils intensifient leurs efforts afin de conclure les négociations en cours, en témoignant du courage et de l'esprit de compromis que cela exige".
Le gouvernement se reconnaît parfaitement dans cette position des Quinze, à laquelle il a d'ailleurs fortement contribué. Soyez assurés qu'il ne relâchera pas ses efforts, auprès de toutes les parties, en faveur du processus de paix./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 mai 2000)
Vous avez raison, les tensions politiques et militaires sont très grandes en ce moment dans cette région du Proche-Orient. La France, qui n'est pas, je vous le rappelle, directement partie au processus de paix, entend naturellement rester présente, afin d'oeuvrer à l'élaboration d'une paix globale, juste et durable. Elle cherchera à mettre à profit sa présidence de l'Union européenne pour renforcer le rôle et la visibilité de l'Europe dans le processus de paix.
S'agissant du Sud-Liban, le Premier ministre a répondu très précisément tout à l'heure à la représentation nationale. Je n'y ajouterai rien, sinon pour rappeler les contacts entretenus par les différentes autorités françaises et le fait que nous ayons reçu, tout dernièrement encore, des responsables politiques de la région, et notamment les ministres israélien et syrien des Affaires étrangères.
S'agissant des événements en Cisjordanie et à Gaza, la situation semble redevenir plus calme, après les incidents dramatiques de la semaine passée, qui ont fait de nombreuses victimes. Nous espérons que la reprise du transfert de territoires à l'Autorité palestinienne pourra bientôt reprendre ; nous espérons également que la suspension des pourparlers entre Israël et les Palestiniens - ou plus exactement le "rappel pour consultation" de ses négociateurs, par Israël- sera provisoire.
Lundi dernier, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne a déploré le regain de tensions ; il a lancé un appel à Israël et à l'Autorité palestinienne pour "qu'ils intensifient leurs efforts afin de conclure les négociations en cours, en témoignant du courage et de l'esprit de compromis que cela exige".
Le gouvernement se reconnaît parfaitement dans cette position des Quinze, à laquelle il a d'ailleurs fortement contribué. Soyez assurés qu'il ne relâchera pas ses efforts, auprès de toutes les parties, en faveur du processus de paix./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 mai 2000)