Déclaration de M. Lionel Jospin, Premier ministre en hommage à Mme Hélène Parmelin, romancière et critique d'art, Paris le 3 février 1998.

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Circonstance : Décès de Mme Hélène Parmelin le 3 février 1998

Texte intégral

C'est avec une particulière émotion que j'apprends la disparition d'Hélène PARMELIN, écrivain, critique d'art et journaliste. J'avais eu le plaisir de la connaître.
Avec elle nous perdons à la fois un témoin et un acteur exceptionnel de la vie artistique des années d'après-guerre.
Romancière de talent, au style vif et alerte, Hélène PARMELIN fut avant tout critique d'art. Journaliste à la revue des Lettres Françaises et à l'Humanité, elle était une ardente défenseur de l'art moderne et singulièrement de Pablo PICASSO. Par la pertinence de ses jugements et la véhémence de ses convictions, elle savait émouvoir et instruire ses lecteurs assidus.
Au côté de son époux Edouard PIGNON, qui fut peintre, dessinateur et graveur, elle a contribué, par sa grande générosité et par son tempérament énergique, à soutenir les artistes de son temps. A travers les " Salons de Mai " notamment, elle a su promouvoir et rassembler des créateurs venus d'horizons différents.
Le portrait que fit d'elle PICASSO reflète l'énergie dont irradiait Héléne PARMELIN et atteste l'amitié qui, avec son mari, l'unissait à PICASSO.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 juin 2001)