Texte intégral
Mesdames et Messieurs
Je dirais simplement que j'approuve entièrement ce qu'a dit mon collègue et ami Bronislaw Geremek, que nous sommes heureux de nous retrouver dans ces réunions du Triangle de Weimar qui sont intéressantes, sympathiques, stimulantes, et qui, je crois, sont utiles.
Nous avons échangé des analyses sur plusieurs grands sujets qui ont été cités ici, je n'y reviendrai donc pas. Nous avons pris des décisions concrètes pour alimenter constamment cette démarche de Weimar en initiatives nouvelles et je m'en réjouis.
Ces relations sont très sympathiques. Je suis heureux de ces échanges qui ont lieu. Nous sommes toujours heureux de nous retrouver à ces réunions du Triangle de Weimar
Q - (sur le processus d'élargissement)
R - Je suis stupéfait de la quantité de rumeurs, d'informations inexactes, de spéculations sans fondements qu'on entend à propos d'un sujet qui est parfaitement clair : l'élargissement.
Les négociations sont en cours. Depuis la décision d'Helsinki en décembre, il n'y a plus de groupes. Il y a des pays candidats qui seront jugés sur leurs mérites propres.
Avec chacun de ces pays candidats, des négociations sont ouvertes, certaines ont été ouvertes l'an dernier, certaines le sont depuis cette année. Nous souhaitons tous que ces négociations permettent de résoudre le plus vite possible ces problèmes et la seule chose qui compte, c'est l'avancée réelle, concrète des négociations.
Cela ne se passe pas sur le terrain politique, ni émotionnel, cela se passe dans la négociation qui est faite pour régler les problèmes avant l'adhésion, afin que les candidats puissent entrer de façon efficace dans l'Union européenne, qui elle-même doit se préparer à les accueillir de façon efficace. Les pays membres et les pays candidats ont le même intérêt qui est que l'Union européenne élargie puisse marcher bien.
Je crois donc que nous devons nous concentrer sur ce point et ne pas prêter attention à ce fleuve de commentaires sans fondement, et avancer.
Q - (sur la proposition russe de système antimissiles russe et européen)
R - Sur la question de l'initiative russe de défense antimissiles, en réalité, personne ne sait contre qui devrait être développé ce système antimissiles, en tout cas, personne n'a bien compris, personne ne sait si ça marche, personne ne sait en quoi ça consiste, et personne ne sait a fortiori combien ça coûte. On ne peut donc pas en parler comme d'un système existant qu'on va mettre à tel ou tel endroit. Je crois donc qu'il faut être prudent dans les commentaires que l'on ferait dans ce domaine. Notre philosophie est la même que celle qu'a exprimée Joschka Fischer. Nous pensons que dans ces questions, il convient d'être très prudent et de ne rien faire qui n'entraîne une déstabilisation stratégique. Il y a une dimension bilatérale Etats-Unis - Russie puisque cela concerne un traité Etats-Unis - Union soviétique de 1972. Mais cela a des répercussions sur tout le monde, donc c'est normal que nous soyons attentifs. Nous ne pouvons toutefois raisonner comme si cela devait exister dès demain matin.
Q - (sur les entretiens franco-allemands et la CIG)
R - Nous avons eu récemment une réunion très importante à Rambouillet il y a peu de temps. Depuis lors, Joschka Fischer et moi, nos collaborateurs, nous avons travaillé pour faire converger les positions françaises et allemandes dans la perspective de la présidence française et à propos de la Conférence intergouvernementale.
Les discussions ne sont pas terminées mais je peux vous dire qu'elles ont très bien avancé et que nous avons des positions proches maintenant. Mais nous ne pouvons pas encore dire aujourd'hui que nous avons un accord exact ou précis sur les différents points. Nous avançons et l'objectif est bien d'arriver à une approche commune de la Conférence intergouvernementale. Sur tous les grands sujets qui sont à l'ordre du jour.
Q - (Question inaudible)
R - Je voudrais dire que je suis convaincu que Bronislaw Geremek a encore de grandes choses à faire pour la Pologne et pour l'Europe.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 juin 2000)
Je dirais simplement que j'approuve entièrement ce qu'a dit mon collègue et ami Bronislaw Geremek, que nous sommes heureux de nous retrouver dans ces réunions du Triangle de Weimar qui sont intéressantes, sympathiques, stimulantes, et qui, je crois, sont utiles.
Nous avons échangé des analyses sur plusieurs grands sujets qui ont été cités ici, je n'y reviendrai donc pas. Nous avons pris des décisions concrètes pour alimenter constamment cette démarche de Weimar en initiatives nouvelles et je m'en réjouis.
Ces relations sont très sympathiques. Je suis heureux de ces échanges qui ont lieu. Nous sommes toujours heureux de nous retrouver à ces réunions du Triangle de Weimar
Q - (sur le processus d'élargissement)
R - Je suis stupéfait de la quantité de rumeurs, d'informations inexactes, de spéculations sans fondements qu'on entend à propos d'un sujet qui est parfaitement clair : l'élargissement.
Les négociations sont en cours. Depuis la décision d'Helsinki en décembre, il n'y a plus de groupes. Il y a des pays candidats qui seront jugés sur leurs mérites propres.
Avec chacun de ces pays candidats, des négociations sont ouvertes, certaines ont été ouvertes l'an dernier, certaines le sont depuis cette année. Nous souhaitons tous que ces négociations permettent de résoudre le plus vite possible ces problèmes et la seule chose qui compte, c'est l'avancée réelle, concrète des négociations.
Cela ne se passe pas sur le terrain politique, ni émotionnel, cela se passe dans la négociation qui est faite pour régler les problèmes avant l'adhésion, afin que les candidats puissent entrer de façon efficace dans l'Union européenne, qui elle-même doit se préparer à les accueillir de façon efficace. Les pays membres et les pays candidats ont le même intérêt qui est que l'Union européenne élargie puisse marcher bien.
Je crois donc que nous devons nous concentrer sur ce point et ne pas prêter attention à ce fleuve de commentaires sans fondement, et avancer.
Q - (sur la proposition russe de système antimissiles russe et européen)
R - Sur la question de l'initiative russe de défense antimissiles, en réalité, personne ne sait contre qui devrait être développé ce système antimissiles, en tout cas, personne n'a bien compris, personne ne sait si ça marche, personne ne sait en quoi ça consiste, et personne ne sait a fortiori combien ça coûte. On ne peut donc pas en parler comme d'un système existant qu'on va mettre à tel ou tel endroit. Je crois donc qu'il faut être prudent dans les commentaires que l'on ferait dans ce domaine. Notre philosophie est la même que celle qu'a exprimée Joschka Fischer. Nous pensons que dans ces questions, il convient d'être très prudent et de ne rien faire qui n'entraîne une déstabilisation stratégique. Il y a une dimension bilatérale Etats-Unis - Russie puisque cela concerne un traité Etats-Unis - Union soviétique de 1972. Mais cela a des répercussions sur tout le monde, donc c'est normal que nous soyons attentifs. Nous ne pouvons toutefois raisonner comme si cela devait exister dès demain matin.
Q - (sur les entretiens franco-allemands et la CIG)
R - Nous avons eu récemment une réunion très importante à Rambouillet il y a peu de temps. Depuis lors, Joschka Fischer et moi, nos collaborateurs, nous avons travaillé pour faire converger les positions françaises et allemandes dans la perspective de la présidence française et à propos de la Conférence intergouvernementale.
Les discussions ne sont pas terminées mais je peux vous dire qu'elles ont très bien avancé et que nous avons des positions proches maintenant. Mais nous ne pouvons pas encore dire aujourd'hui que nous avons un accord exact ou précis sur les différents points. Nous avançons et l'objectif est bien d'arriver à une approche commune de la Conférence intergouvernementale. Sur tous les grands sujets qui sont à l'ordre du jour.
Q - (Question inaudible)
R - Je voudrais dire que je suis convaincu que Bronislaw Geremek a encore de grandes choses à faire pour la Pologne et pour l'Europe.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 juin 2000)