Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur Quilés,
Tout d'abord permettez-moi de vous transmettre les excuses du Premier ministre qui est en Inde ainsi que du ministre des Affaires étrangères qui, comme vous le savez, est à l'heure actuelle à New York pour l'ouverture des travaux du Conseil de sécurité.
Votre question Monsieur le député est fort importante, et il est tout à fait normal que la représentation nationale soit informée de l'évolution des travaux du Conseil de sécurité et de la crise iraquienne.
Sur le premier point, à savoir sur les présentations de ce que Washington indique détenir en terme de preuve de la poursuite de programmes d'armements de destruction massive en Iraq, bien entendu, le ministre des Affaires étrangères français écoutera avec la plus grande attention cette allocution. Mais ensuite, il reviendra aux inspecteurs de prendre en compte ces éléments éventuellement nouveaux, d'en tirer les conséquences en allant si nécessaire les vérifier sur le terrain.
Sur le second point à savoir l'unité de l'Union européenne, il faut rappeler que le 27 janvier dernier, lors d'un conseil des ministres des Affaires étrangères une position unanime a été affirmée qui porte sur le strict respect de la résolution 1441, à la fois du point de vue du souhait des Européens de voir un désarmement pacifique de l'Iraq et, également d'intensifier les missions d'inspections, ce qui répond exactement à notre souhait. C'est vrai Monsieur le Député que récemment, et sans doute d'autres expressions vont se faire jour peut-être dans les heures ou les jours qui viennent, une lettre dite des "huit", c'est-à-dire comportant la signature de certains pays de l'Union, et de certains pays candidats, a affiché une position commune. Quelles que soient les objections que l'on puisse formuler à l'encontre de la méthode, nous constatons que sur le fond cette déclaration commune met en avant, ce qui évidemment nous satisfait, le rôle éminent et incontournable du Conseil de sécurité.
Alors vous l'avez suggéré dans votre question Monsieur le Député, la politique étrangère européenne est une politique de longue haleine. On l'a vu avec des positions qui se sont exprimées sur le Proche-Orient. Nous soutenons l'initiative de la présidence grecque qui, dans les jours qui viennent, va réunir un conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères qui pourrait être éventuellement suivi d'un Conseil européen extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement. Ceci répond à notre souhait, car c'est à l'Union de prendre ses responsabilités face à cette crise.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2003)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur Quilés,
Tout d'abord permettez-moi de vous transmettre les excuses du Premier ministre qui est en Inde ainsi que du ministre des Affaires étrangères qui, comme vous le savez, est à l'heure actuelle à New York pour l'ouverture des travaux du Conseil de sécurité.
Votre question Monsieur le député est fort importante, et il est tout à fait normal que la représentation nationale soit informée de l'évolution des travaux du Conseil de sécurité et de la crise iraquienne.
Sur le premier point, à savoir sur les présentations de ce que Washington indique détenir en terme de preuve de la poursuite de programmes d'armements de destruction massive en Iraq, bien entendu, le ministre des Affaires étrangères français écoutera avec la plus grande attention cette allocution. Mais ensuite, il reviendra aux inspecteurs de prendre en compte ces éléments éventuellement nouveaux, d'en tirer les conséquences en allant si nécessaire les vérifier sur le terrain.
Sur le second point à savoir l'unité de l'Union européenne, il faut rappeler que le 27 janvier dernier, lors d'un conseil des ministres des Affaires étrangères une position unanime a été affirmée qui porte sur le strict respect de la résolution 1441, à la fois du point de vue du souhait des Européens de voir un désarmement pacifique de l'Iraq et, également d'intensifier les missions d'inspections, ce qui répond exactement à notre souhait. C'est vrai Monsieur le Député que récemment, et sans doute d'autres expressions vont se faire jour peut-être dans les heures ou les jours qui viennent, une lettre dite des "huit", c'est-à-dire comportant la signature de certains pays de l'Union, et de certains pays candidats, a affiché une position commune. Quelles que soient les objections que l'on puisse formuler à l'encontre de la méthode, nous constatons que sur le fond cette déclaration commune met en avant, ce qui évidemment nous satisfait, le rôle éminent et incontournable du Conseil de sécurité.
Alors vous l'avez suggéré dans votre question Monsieur le Député, la politique étrangère européenne est une politique de longue haleine. On l'a vu avec des positions qui se sont exprimées sur le Proche-Orient. Nous soutenons l'initiative de la présidence grecque qui, dans les jours qui viennent, va réunir un conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères qui pourrait être éventuellement suivi d'un Conseil européen extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement. Ceci répond à notre souhait, car c'est à l'Union de prendre ses responsabilités face à cette crise.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2003)