Texte intégral
Messieurs,
Madame la Ministre,
Mesdames, Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs les Grands Témoins,
Chers amis, je suis très heureux de vous accueillir ici et de faire l'introduction de cette rencontre pour un projet qui va vous être présenté par les ministres, Jean-François Lamour et Hubert Falco.
Je voulais, simplement, vous accueillir, saluer les personnalités pour lesquelles nous avons une grande admiration et les remercier de s'engager pour ce message en direction de notre société et de l'implication que nous devons avoir sur la manière de dérouler sa vie, quels que soient les âges. Je voudrais vous dire, combien cette initiative me paraît aujourd'hui importante dans notre société. C'est pour cela que ma gratitude, vis-à-vis de ceux qui s'engagent pour la société, pour sa vitalité, pour son avenir, me paraît très important.
- D'abord, quand on parle de l'âge, on a toujours le sentiment qu'on parle d'un sujet à problème. Aujourd'hui, une petite fille sur deux qui naît va vivre jusqu'à 100 ans et au-delà. Cela, c'est une bonne nouvelle. L'espérance de vie est une espérance, alors ne faisons pas de cette espérance un problème, faisons de cette espérance un bonheur, et organisons la société avec cette donnée, ce n'est pas quelque chose qui nous est imposé ! Pensons à toutes les générations avant nous qui se sont battues contre la mort. Nous arrivons à mener des combats, tous ne sont pas gagnants, mais un certain nombre sont gagnants. Aujourd'hui, l'espérance de vie est une caractéristique de notre société.
Alors, c'est vrai, j'y reviendrai, que, sur les retraites, que, sur un autre sujet, il va falloir que la société s'organise. Il vaut mieux que la société s'organise plutôt que la société se laisse ronger par incapacité de défendre la vie. Donc, cette espérance de vie, qui est une caractéristique aujourd'hui de notre société, c'est un bonheur, et cela nous impose un certain nombre de décisions pour notre vie ensemble. Et, intégrant cette perspective, l'horizon est repoussé, et à nous d'avoir une organisation sociale, économique, politique qui intègre cette donnée nouvelle de l'espérance de vie. Je fais partie des gens optimistes et qui font que l'espérance de vie est plus un bonheur qu'un problème.
- Deuxièmement je voudrais dire que, quand on regarde la société française, on voit que nous avons un formidable gaspillage d'énergie. Quelle est notre première énergie nationale ? C'est l'énergie humaine, et nous avons souvent une capacité assez extraordinaire pour ne pas chercher le meilleur épanouissement possible de l'énergie humaine. Si vous prenez les vingt dernières années, si vous regardez la croissance de la France, quels que soient les gouvernements politiques, vous regardez un certain nombre de pays comparables, vous verrez qu'il y a 1 point d'écart, quelles que soient les fluctuations. Nous perdons 1 point de croissance par gaspillage parce que nos administrations sont quelquefois bureaucratiques, parce que nous laissons beaucoup d'énergie de côté ; parce que, nous mettons en système de préretraite des gens qui pourraient participer par leur talent de la valeur ajoutée, de l'innovation, de la création, tout ce que l'on pourrait faire aujourd'hui pour valoriser l'énergie humaine. C'est un élément stratégique de la politique que nous voulons mener.
Nous voulons bâtir une société de croissance durable. Quelle que soit la croissance internationale, allons chercher dans la société française les réserves de croissance. Il y a par la formation tout au long de la vie des réserves de croissance. Il y a par l'innovation, par l'expression de talent, des réserves de croissance. Il y a par la solidarité, des réserves de croissance. Il faut donc aller chercher ces réserves de croissance, y compris en replaçant les seniors au cur de la société et non pas à la périphérie de la société. Je crois que c'est une des façons que nous avons de remobiliser notre tissu social, à la fois, dans sa dimension économique et dans sa dimension sociale. Il faut toujours penser sur ces deux éléments qui constituent cette société de croissance durable que nous voulons bâtir. D'abord, une dynamique économique - et l'on voit combien on peut avoir besoin des gens d'expérience dans la dynamique économique, pour pouvoir accompagner ceux qui sont plus jeunes et qui créent. Combien d'opérations de tutorats fonctionnent ? Combien d'opérations d'accompagnement sont aujourd'hui développées grâce à une vie associative très active ? On voit qu'il y a une dynamique très importante, une dynamique économique, entrepreneuriale, d'énergie. Et puis, de l'autre côté, il y a la solidarité et le social. Il faut s'occuper des deux et nous nous occupons des deux. Et quand on favorise la création d'entreprise d'un côté, y compris pour les seniors, nous voulons de l'autre côté, être attentifs aussi à la situation sociale des seniors.
Si j'ai refusé, comme on me l'a recommandé pour de bonnes raisons économiques tout récemment, de baisser la rémunération du Livret A, c'est parce que je sais que cette épargne populaire est très utile à de nombreux foyers, tout comme on n'a pas voulu augmenter la redevance-télé. Il faut mobiliser l'énergie économique, revoir le problème du cumul emploi-retraite, faire en sorte que l'on puisse entreprendre davantage, libérer les énergies, favoriser les dynamiques économiques, mais aussi souder le tissu social.
C'est pour ça que le recentrage des seniors au cur de la société, c'est un moyen pour nous d'aller chercher des points de croissance supplémentaires et donc c'est stratégiquement très important. Cela passe par un certain nombre d'initiatives dont on va vous parler, qui concernent l'épanouissement personnel, la santé, l'hygiène de vie et un grand nombre d'initiatives qu'il faut développer pour que les seniors soient actifs dans la société, au cur et pas à la périphérie.
Et puis, dans cette maison, on ne pouvait pas parler de ces sujets sans que je vous dise un mot des retraites parce que c'est un sujet très important évidemment. D'abord, je voudrais dire clairement à tous ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, nous veillerons à ce que leur situation soit protégée. Car nous travaillons pour des horizons pour lesquels nous voulons mettre de la justice dans un dossier où il y a beaucoup d'inégalités. Nous allons donc construire évidemment, progressivement, cette justice jusqu'à un rendez-vous que nous allons programmer pour que l'on puisse progresser tous ensemble. Je souhaite vraiment et je demande aux partenaires sociaux de faire en sorte, que l'expérience suédoise soit appliquée à la France, ce qu'on appelle "l'enveloppe orange", c'est-à-dire que l'on puisse connaître ses droits à la retraite. Aujourd'hui ceci est très opaque, ceci est très compliqué et l'on a du mal à connaître exactement le niveau de ses droits. En Suède, régulièrement, tous les ans, à partir d'un certain âge, on a exactement la perspective de sa retraite et chacun sait exactement quels sont ses droits à la retraite, ses droits à pension, de manière à ce qu'il puisse gérer sa vie professionnelle, en ayant connaissance de ce que sera sa retraite.
Il y a une nécessité de transparence, une nécessité d'information et c'est un des éléments clés sur ce débat. Le sujet est trop opaque, il faut le rendre plus transparent. Ce n'est pas la peine d'aller chercher des innovations exceptionnelles. Cela existe dans un certain nombre de pays aujourd'hui. La Suède a un dispositif que François Fillon est allé étudier, et c'est un élément très important que l'on peut transférer dans notre système national.
Enfin, je dois dire que je suis très attentif à ce que, dans notre pays, cette réforme des retraites puisse conduire à ce qu'il y ait un niveau juste des petites retraites. C'est un élément très important comme l'ont à un niveau juste des petits salaires, et que nous avons fait en sorte qu'il puisse y avoir un salaire minimum dans notre société. Il faut qu'il y ait un niveau juste des petites retraites de manière à ce qu'il y ait une véritable solidarité nationale dans notre pacte social et notre pacte républicain. Cela fait partie de l'équilibre de la société. Je crois que, si l'on veut replacer les seniors au cur même de notre dispositif social, il faut intégrer ces différentes données à nos équilibres sociaux et nos équilibres économiques et je crois culturels, tout ce qu'est la participation de la vie sociale.
Je termine par ce sujet en laissant la parole aux ministres et en vous saluant toutes et tous, en vous remerciant de vous impliquer - je pense notamment à toutes les associations, à tous les scientifiques, aux médecins, à tous ceux qui veulent, les sportifs, qui veulent s'impliquer dans cette démarche en leur exprimant toute la gratitude du gouvernement. Je crois vraiment qu'une société comme la nôtre dans le 21ème siècle, face à des difficultés qui sont des difficultés d'organisation sociale - nous voyons bien la tension du monde aujourd'hui, nous voyons bien un certain nombre de problèmes qui nous sont posés par les tendances au communautarisme. Tout ce qui est le métissage social, le rapprochement des uns et des autres, le contact intergénérationnel, tout ce qui créé de la solidarité dans la société est très important. La force de la société est dans sa solidarité et notamment dans son dialogue intergénérationnel.
C'est pour cela que, la dynamisation des seniors fait partie de cette dynamisation des forces vives de la Nation que, sous l'impulsion du président de la République, le Gouvernement est chargé d'engager.
Merci à chacune et chacun d'entre vous. Je vous laisse en présence de deux ministres exceptionnels et grands sportifs. Vous voyez que l'on peut être des sportifs de haut niveau et d'avoir comme d'autres des ceintures abdominales quelque peu hypertrophiées. Mais cela, si vous voulez, c'est le sport.
Merci à tous.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 24 mars 2003)
Madame la Ministre,
Mesdames, Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs les Grands Témoins,
Chers amis, je suis très heureux de vous accueillir ici et de faire l'introduction de cette rencontre pour un projet qui va vous être présenté par les ministres, Jean-François Lamour et Hubert Falco.
Je voulais, simplement, vous accueillir, saluer les personnalités pour lesquelles nous avons une grande admiration et les remercier de s'engager pour ce message en direction de notre société et de l'implication que nous devons avoir sur la manière de dérouler sa vie, quels que soient les âges. Je voudrais vous dire, combien cette initiative me paraît aujourd'hui importante dans notre société. C'est pour cela que ma gratitude, vis-à-vis de ceux qui s'engagent pour la société, pour sa vitalité, pour son avenir, me paraît très important.
- D'abord, quand on parle de l'âge, on a toujours le sentiment qu'on parle d'un sujet à problème. Aujourd'hui, une petite fille sur deux qui naît va vivre jusqu'à 100 ans et au-delà. Cela, c'est une bonne nouvelle. L'espérance de vie est une espérance, alors ne faisons pas de cette espérance un problème, faisons de cette espérance un bonheur, et organisons la société avec cette donnée, ce n'est pas quelque chose qui nous est imposé ! Pensons à toutes les générations avant nous qui se sont battues contre la mort. Nous arrivons à mener des combats, tous ne sont pas gagnants, mais un certain nombre sont gagnants. Aujourd'hui, l'espérance de vie est une caractéristique de notre société.
Alors, c'est vrai, j'y reviendrai, que, sur les retraites, que, sur un autre sujet, il va falloir que la société s'organise. Il vaut mieux que la société s'organise plutôt que la société se laisse ronger par incapacité de défendre la vie. Donc, cette espérance de vie, qui est une caractéristique aujourd'hui de notre société, c'est un bonheur, et cela nous impose un certain nombre de décisions pour notre vie ensemble. Et, intégrant cette perspective, l'horizon est repoussé, et à nous d'avoir une organisation sociale, économique, politique qui intègre cette donnée nouvelle de l'espérance de vie. Je fais partie des gens optimistes et qui font que l'espérance de vie est plus un bonheur qu'un problème.
- Deuxièmement je voudrais dire que, quand on regarde la société française, on voit que nous avons un formidable gaspillage d'énergie. Quelle est notre première énergie nationale ? C'est l'énergie humaine, et nous avons souvent une capacité assez extraordinaire pour ne pas chercher le meilleur épanouissement possible de l'énergie humaine. Si vous prenez les vingt dernières années, si vous regardez la croissance de la France, quels que soient les gouvernements politiques, vous regardez un certain nombre de pays comparables, vous verrez qu'il y a 1 point d'écart, quelles que soient les fluctuations. Nous perdons 1 point de croissance par gaspillage parce que nos administrations sont quelquefois bureaucratiques, parce que nous laissons beaucoup d'énergie de côté ; parce que, nous mettons en système de préretraite des gens qui pourraient participer par leur talent de la valeur ajoutée, de l'innovation, de la création, tout ce que l'on pourrait faire aujourd'hui pour valoriser l'énergie humaine. C'est un élément stratégique de la politique que nous voulons mener.
Nous voulons bâtir une société de croissance durable. Quelle que soit la croissance internationale, allons chercher dans la société française les réserves de croissance. Il y a par la formation tout au long de la vie des réserves de croissance. Il y a par l'innovation, par l'expression de talent, des réserves de croissance. Il y a par la solidarité, des réserves de croissance. Il faut donc aller chercher ces réserves de croissance, y compris en replaçant les seniors au cur de la société et non pas à la périphérie de la société. Je crois que c'est une des façons que nous avons de remobiliser notre tissu social, à la fois, dans sa dimension économique et dans sa dimension sociale. Il faut toujours penser sur ces deux éléments qui constituent cette société de croissance durable que nous voulons bâtir. D'abord, une dynamique économique - et l'on voit combien on peut avoir besoin des gens d'expérience dans la dynamique économique, pour pouvoir accompagner ceux qui sont plus jeunes et qui créent. Combien d'opérations de tutorats fonctionnent ? Combien d'opérations d'accompagnement sont aujourd'hui développées grâce à une vie associative très active ? On voit qu'il y a une dynamique très importante, une dynamique économique, entrepreneuriale, d'énergie. Et puis, de l'autre côté, il y a la solidarité et le social. Il faut s'occuper des deux et nous nous occupons des deux. Et quand on favorise la création d'entreprise d'un côté, y compris pour les seniors, nous voulons de l'autre côté, être attentifs aussi à la situation sociale des seniors.
Si j'ai refusé, comme on me l'a recommandé pour de bonnes raisons économiques tout récemment, de baisser la rémunération du Livret A, c'est parce que je sais que cette épargne populaire est très utile à de nombreux foyers, tout comme on n'a pas voulu augmenter la redevance-télé. Il faut mobiliser l'énergie économique, revoir le problème du cumul emploi-retraite, faire en sorte que l'on puisse entreprendre davantage, libérer les énergies, favoriser les dynamiques économiques, mais aussi souder le tissu social.
C'est pour ça que le recentrage des seniors au cur de la société, c'est un moyen pour nous d'aller chercher des points de croissance supplémentaires et donc c'est stratégiquement très important. Cela passe par un certain nombre d'initiatives dont on va vous parler, qui concernent l'épanouissement personnel, la santé, l'hygiène de vie et un grand nombre d'initiatives qu'il faut développer pour que les seniors soient actifs dans la société, au cur et pas à la périphérie.
Et puis, dans cette maison, on ne pouvait pas parler de ces sujets sans que je vous dise un mot des retraites parce que c'est un sujet très important évidemment. D'abord, je voudrais dire clairement à tous ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, nous veillerons à ce que leur situation soit protégée. Car nous travaillons pour des horizons pour lesquels nous voulons mettre de la justice dans un dossier où il y a beaucoup d'inégalités. Nous allons donc construire évidemment, progressivement, cette justice jusqu'à un rendez-vous que nous allons programmer pour que l'on puisse progresser tous ensemble. Je souhaite vraiment et je demande aux partenaires sociaux de faire en sorte, que l'expérience suédoise soit appliquée à la France, ce qu'on appelle "l'enveloppe orange", c'est-à-dire que l'on puisse connaître ses droits à la retraite. Aujourd'hui ceci est très opaque, ceci est très compliqué et l'on a du mal à connaître exactement le niveau de ses droits. En Suède, régulièrement, tous les ans, à partir d'un certain âge, on a exactement la perspective de sa retraite et chacun sait exactement quels sont ses droits à la retraite, ses droits à pension, de manière à ce qu'il puisse gérer sa vie professionnelle, en ayant connaissance de ce que sera sa retraite.
Il y a une nécessité de transparence, une nécessité d'information et c'est un des éléments clés sur ce débat. Le sujet est trop opaque, il faut le rendre plus transparent. Ce n'est pas la peine d'aller chercher des innovations exceptionnelles. Cela existe dans un certain nombre de pays aujourd'hui. La Suède a un dispositif que François Fillon est allé étudier, et c'est un élément très important que l'on peut transférer dans notre système national.
Enfin, je dois dire que je suis très attentif à ce que, dans notre pays, cette réforme des retraites puisse conduire à ce qu'il y ait un niveau juste des petites retraites. C'est un élément très important comme l'ont à un niveau juste des petits salaires, et que nous avons fait en sorte qu'il puisse y avoir un salaire minimum dans notre société. Il faut qu'il y ait un niveau juste des petites retraites de manière à ce qu'il y ait une véritable solidarité nationale dans notre pacte social et notre pacte républicain. Cela fait partie de l'équilibre de la société. Je crois que, si l'on veut replacer les seniors au cur même de notre dispositif social, il faut intégrer ces différentes données à nos équilibres sociaux et nos équilibres économiques et je crois culturels, tout ce qu'est la participation de la vie sociale.
Je termine par ce sujet en laissant la parole aux ministres et en vous saluant toutes et tous, en vous remerciant de vous impliquer - je pense notamment à toutes les associations, à tous les scientifiques, aux médecins, à tous ceux qui veulent, les sportifs, qui veulent s'impliquer dans cette démarche en leur exprimant toute la gratitude du gouvernement. Je crois vraiment qu'une société comme la nôtre dans le 21ème siècle, face à des difficultés qui sont des difficultés d'organisation sociale - nous voyons bien la tension du monde aujourd'hui, nous voyons bien un certain nombre de problèmes qui nous sont posés par les tendances au communautarisme. Tout ce qui est le métissage social, le rapprochement des uns et des autres, le contact intergénérationnel, tout ce qui créé de la solidarité dans la société est très important. La force de la société est dans sa solidarité et notamment dans son dialogue intergénérationnel.
C'est pour cela que, la dynamisation des seniors fait partie de cette dynamisation des forces vives de la Nation que, sous l'impulsion du président de la République, le Gouvernement est chargé d'engager.
Merci à chacune et chacun d'entre vous. Je vous laisse en présence de deux ministres exceptionnels et grands sportifs. Vous voyez que l'on peut être des sportifs de haut niveau et d'avoir comme d'autres des ceintures abdominales quelque peu hypertrophiées. Mais cela, si vous voulez, c'est le sport.
Merci à tous.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 24 mars 2003)