Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Il y a des moments où, comme disait G. Pompidou, les bornes franchissent les limites. Et donc, je suis très heureux de vous répondre et de constater le mépris que vous avez pour notre travail. Oh ! Je ne dis pas que tout réussit et, surtout, je ne dis pas qu'il reste beaucoup de choses à faire (sic). Je ne suis jamais dans l'autosatisfaction, et nous sommes vraiment, aujourd'hui, convaincus que ce qu'il reste à faire est plus important que ce qui est fait. Mais s'il vous plaît, respectez, aujourd'hui, ce que les Français constatent. Respectez les baisses de la délinquance, respectez le retour de l'autorité républicaine, respectez la justice, respectez notre loi de programmation militaire, respectez le travail que nous faisons pour faire en sorte que les Français sentent le travail revalorisé. Nous voulons revaloriser le travail, parce que nous disons vraiment que c'est par l'effort que nous pourrons résoudre les problèmes qui sont posés à notre pays.
Alors, bien sûr, il y a des difficultés. Oh ! Vous n'êtes pas responsables de toutes les difficultés. Mais c'est vrai que si vous aviez fait les réformes quand il y avait 4 % de croissance, ce serait plus facile aujourd'hui.
Il nous faut faire les réformes de structures avec 1 % de croissance, et la réforme des retraites, je l'engage et nous l'engageons tous avec concertation, détermination. Mais il faut le faire dans l'intérêt du pays et c'est ce qui nous anime. Donc, je vous inviterai simplement à respecter notre travail comme vous respectez le vôtre, parce que notre travail, il est au service des Françaises et des Français, il est au service de la France et je ne vous laisserai pas dire que nous pouvons attaquer telle catégorie de Français, car nous travaillons pour la France.
Nous ne voulons pas opposer le secteur privé au secteur public, nous voulons de la justice, nous voulons de l'équité, nous voulons qu'en matière de retraite, cessent les disparités qui sont aujourd'hui celles de la réalité. Notre combat, il est pour l'équité. Je pense aux infirmières, je pense aux policiers, je pense aux enseignants, à tous ceux qui, dans la fonction publique, ont droit évidemment au respect de la Nation, et donc, ils ne sont pas les accusés de la politique du Gouvernement. Je me porte en faux contre vos propos. Notre combat, c'est celui de la France, une France plus équitable, une France plus juste et non pas d'un gouvernement qui dirige pour les uns contre les autres, mais qui dirige pour la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 mai 2003)
Mesdames et Messieurs les députés,
Il y a des moments où, comme disait G. Pompidou, les bornes franchissent les limites. Et donc, je suis très heureux de vous répondre et de constater le mépris que vous avez pour notre travail. Oh ! Je ne dis pas que tout réussit et, surtout, je ne dis pas qu'il reste beaucoup de choses à faire (sic). Je ne suis jamais dans l'autosatisfaction, et nous sommes vraiment, aujourd'hui, convaincus que ce qu'il reste à faire est plus important que ce qui est fait. Mais s'il vous plaît, respectez, aujourd'hui, ce que les Français constatent. Respectez les baisses de la délinquance, respectez le retour de l'autorité républicaine, respectez la justice, respectez notre loi de programmation militaire, respectez le travail que nous faisons pour faire en sorte que les Français sentent le travail revalorisé. Nous voulons revaloriser le travail, parce que nous disons vraiment que c'est par l'effort que nous pourrons résoudre les problèmes qui sont posés à notre pays.
Alors, bien sûr, il y a des difficultés. Oh ! Vous n'êtes pas responsables de toutes les difficultés. Mais c'est vrai que si vous aviez fait les réformes quand il y avait 4 % de croissance, ce serait plus facile aujourd'hui.
Il nous faut faire les réformes de structures avec 1 % de croissance, et la réforme des retraites, je l'engage et nous l'engageons tous avec concertation, détermination. Mais il faut le faire dans l'intérêt du pays et c'est ce qui nous anime. Donc, je vous inviterai simplement à respecter notre travail comme vous respectez le vôtre, parce que notre travail, il est au service des Françaises et des Français, il est au service de la France et je ne vous laisserai pas dire que nous pouvons attaquer telle catégorie de Français, car nous travaillons pour la France.
Nous ne voulons pas opposer le secteur privé au secteur public, nous voulons de la justice, nous voulons de l'équité, nous voulons qu'en matière de retraite, cessent les disparités qui sont aujourd'hui celles de la réalité. Notre combat, il est pour l'équité. Je pense aux infirmières, je pense aux policiers, je pense aux enseignants, à tous ceux qui, dans la fonction publique, ont droit évidemment au respect de la Nation, et donc, ils ne sont pas les accusés de la politique du Gouvernement. Je me porte en faux contre vos propos. Notre combat, c'est celui de la France, une France plus équitable, une France plus juste et non pas d'un gouvernement qui dirige pour les uns contre les autres, mais qui dirige pour la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 mai 2003)