Texte intégral
Merci beaucoup, Monsieur le maire, merci monsieur le Président du Conseil général d'avoir organisé cette réunion, merci au Président de la Région d'être présent, merci Monsieur le Préfet et merci à chacune et chacun d'entre vous, les députés, parlementaires, élus et membres intervenants dans cette mobilisation nationale contre la solitude des personnes âgées.
J'ai souhaité avoir un échange avec des acteurs quotidiens qui se mobilisent contre la solitude des personnes âgées, car cette douloureuse crise que nous avons vécue, avec cette canicule et qui, hélas, n'est peut-être pas finie puisque la météo, pour la fin août et septembre, est encore incertaine, dans cette douloureuse crise est apparu un drame français qui est cette solitude, parfois cet abandon des personnes âgées.
De toutes ces terribles statistiques que nous sommes en train d'élaborer, suite à cette immense difficulté, une statistique m'a frappé, me heurte : 50 % des décès se sont faits hors de l'hôpital, très souvent au domicile, dans la solitude. Et cela, c'est particulièrement préoccupant, c'est, je crois, une profonde faille de la société française que cette solitude des personnes âgées.
Nous avons vu l'ampleur du drame au cours de cet été 2003, et quand on sait que dans les dix ans qui viennent, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans va doubler, on voit que le problème est aussi devant nous, et que si nous ne sommes pas capables de trouver les solutions à cette solitude des personnes âgées, nous voyons bien que nous risquons, l'hiver comme l'été, de connaître ces crises particulièrement aiguës.
Cette solitude apparaît au grand jour, aujourd'hui, et c'est un problème national qui nous concerne tous. Il est évident que de nombreuses initiatives à l'hôpital - je salue tous les personnels qui sont intervenus et qui interviennent au quotidien, jusqu'à la limite de leurs forces sur ces sujets aussi difficiles, qui ont été notamment l'encombrement des urgences, je salue aussi toutes celles et tous ceux qui, dans les maisons de retraite, font ce travail, en fait, préventif et quotidien, et Madame la directrice, on a eu quelques conversations, tout à l'heure, qui nous montraient que ça n'était pas facile de faire boire les gens, ce n'était pas facile de les convaincre de pouvoir accepter cette hydratation nécessaire et la fille d'une personne âgée, qui était à côté d'elle, nous a dit qu'elle avait peut-être été sauvée par la perfusion qu'elle a eue en maison de retraite, qu'elle n'aurait pas eue à son domicile. Et donc, on voit bien, là aussi, combien le travail qui est engagé, ici dans un cadre associatif, est un travail très important, à la fois de prévention mais aussi un travail curatif.
Les personnes âgées sont, pour une grande majorité d'entre elles, non pas des poids lourds pour la société, je voudrais qu'on lutte contre cette image, ce sont des personnes sociales actives. Et ce qui manque dans notre société, c'est du lien social, qui est le lien familial, qui est le lien associatif, qui est le lien territorial, communal, qui est le lien culturel, qui permet à une cohésion sociale de pouvoir s'exprimer.
J'ai demandé au ministre en charge des Personnes âgées de nous préparer un programme contre le vieillissement, pour anticiper toutes les conséquences du vieillissement, car en fait tout se passe dans la société française, comme si depuis 1974, date à laquelle notre démographie s'est inversée, les générations ne se sont plus renouvelées, le vieillissement nous gagne progressivement, et ceci a d'énormes conséquences dans tous les aspects de notre société. On l'a vu récemment sur le débat des retraites, on le voit aujourd'hui et à la rentrée, nous aurons des initiatives sur le sujet, sur l'emploi des seniors, on le voit aujourd'hui sur la santé des personnes âgées dans des périodes d'épidémies.
Ce vieillissement de la population doit nous induire à penser à des politiques nouvelles pour nous adapter à cette situation, qui est une situation démographique historique. C'est, je crois, un élément très important de notre mobilisation nationale et je souhaite qu'on puisse, avec le ministère mais aussi avec le Commissariat au plan, avec l'ensemble des acteurs, avec les experts, avec les sociologues, avec l'ensemble de ceux qui doivent travailler sur ces sujets, qu'on anticipe en profondeur et dans la durée les conséquences économiques, culturelles et sociales de ce vieillissement de la population qui, en l'occurrence sur les personnes âgées, voit combien nous sommes exposés au sein de cette crise particulièrement difficile.
Je voudrais saluer les autorités du département de Côte d'Or, les services de l'Etat, les services du département, parce que si j'ai tenu à venir parler aujourd'hui avec vous, c'est que c'est l'un des départements de France qui a maîtrisé au mieux cette coordination nécessaire de la mobilisation pour les personnes âgées. Ces difficiles problèmes de l'APA, financiers mais aussi humains, évidemment, c'est aussi toute cette ingénierie financière qui permet, ici dans une maison de retraite, de voir conjugués des moyens de la commune, des moyens des HLM, des moyens des associations, des moyens du département, des moyens évidemment de l'Etat et de la Sécurité sociale. Enfin, une ingénierie qui a permis rassembler tout le monde pour une réalisation particulièrement humaine, et je vous en félicite Monsieur le président, et Madame la directrice, parce que de voir, comme je l'ai vue tout à l'heure, une maman qui pouvait avoir à manger par sa fille, c'est ce qu'il y a de plus humain dans une organisation collective qui respecte la personne, et c'est, je crois, ce signal-là qu'il faut donner.
J'ai tenu, pendant ce grand week-end du 15 août, où beaucoup de Français sont en vacances, à lancer cet appel à la solidarité nationale, pour tendre la main aux personnes âgées, que ça soit dans la famille, que ce soit dans le voisinage, qu'on ne reste pas indifférent à des volets clos, qu'on puisse penser à tous ceux qui sont malades, qui sont fragiles, qui sont seuls et que nous risquons de trouver en mauvaise situation au lendemain des périodes de week-end et de vacances. C'est au cur de ce grand week-end du 15 août, qui est le week-end de la grande concentration des vacances, qui est le week-end où le plus de Français sont en dehors de leur activité, et évidemment toutes les difficultés sont là, car quand on a moins de personnels, parce qu'en congés, et plus d'accidents parce que, phénomène naturel de la canicule, nous sommes là face à une difficulté importante. En aucune façon, les vacances ne doivent dispenser de la solidarité, c'est ce que je voulais dire ici, en début de notre échange.
Je voudrais dire aussi, et c'est pour ça que travailler avec les autorités territoriales est très important, je crois que la concentration des informations ralentit les processus. Je crois que si on veut être très opérationnel, il ne faut pas que tout remonte à Paris, et si on veut traiter des difficultés, il faut les traiter sur le terrain avec des responsabilités bien clarifiées pour les collectivités territoriales, que ce soit les communes, les départements ou les régions, mais je crois qu'il faut, on le voit bien aujourd'hui, faire en sorte que les décisions puissent se prendre au plus près du terrain, pour qu'elles puissent se prendre dans la plus grande des rapidités dès qu'il y a identification des problèmes.
Il y a beaucoup de leçons à tirer de cette triste période, sur la place des personnes âgées dans notre société, le lien social qu'il nous faut régénérer, il y aura aussi à repenser le service des urgences, mais c'est un autre sujet, mais le moment est venu de revaloriser le service des urgences. Là encore, notre société a changé, les gardes de médecine générale ne sont plus ce qu'elles étaient, il y a dix ans, il y a beaucoup de choses qui changent et on n'envoie aujourd'hui aux urgences des personnes qui, il y a dix ans, ne seraient pas allées aux urgences. Il faut adapter notre organisation nouvelle à cette forme d'organisation sociale, et le service des urgences doit être repensé.
Un urgentiste me disait récemment qu'on recevait aux urgences quelqu'un, on lui donnait les premiers soins qui le sauvaient. Il allait après dans un service, qui était souvent la notoriété de l'hôpital, et en partant il allait remercier les responsables du service, il n'allait pas remercier les urgentistes qui pourtant l'avaient sauvé. Le service d'urgence doit retrouver toute sa place dans notre organisation de santé publique, c'est une plate-forme stratégique qui permet de pouvoir distribuer le travail, et donc il faudra, dans le plan " Hôpital 2007 ", restructurer cette action pour revaloriser les services d'urgence.
Mon dernier mot sera pour tous les bénévoles, puisque là nous sommes dans un contexte associatif, pour d'abord saluer tous ceux qui sont engagés dans ce type d'action, et je remercie toutes les associations qui servent de lien aux personnes âgées. Vous savez, dans " Les lettres de mon moulin ", le curé de Cucugnan fait des reproches à ceux qui sont à la messe pour ceux qui n'y sont pas ; alors je ne veux pas faire de reproches à la vie associative de tous ceux qui se sont engagés, mais je souhaite qu'il y ait de plus en plus d'engagement de la vie associative dans la société, pour créer ce lien. Et je crois qu'une organisation comme la Croix Rouge, aujourd'hui par son bénévolat et son implication, montre aussi combien elle est utile au pays, combien cette générosité associative est nécessaire pour faire face aux difficultés qui sont les nôtres. Voilà pourquoi j'aimerais vous entendre sur cette solitude des personnes âgées, comment pouvoir y répondre ? Quelles sont les initiatives qui marchent ? Comment est-ce qu'on peut essayer de mobiliser tout le pays pour que l'on ait conscience que dans une société qui vieillit, les personnes âgées sont, elles aussi, au cur de la nation, et il ne faut pas que les personnes âgées soient les exclues du XXIème siècle, et c'est un combat, je crois, qui est un combat évidemment des pouvoirs publics, mais qui est un pouvoir de toute la nation. C'est pour ça que nous avons notre responsabilité, mais l'ensemble de la société doit se sentir concernée par ce combat des personnes âgées dans la nation.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 août 2003)
J'ai souhaité avoir un échange avec des acteurs quotidiens qui se mobilisent contre la solitude des personnes âgées, car cette douloureuse crise que nous avons vécue, avec cette canicule et qui, hélas, n'est peut-être pas finie puisque la météo, pour la fin août et septembre, est encore incertaine, dans cette douloureuse crise est apparu un drame français qui est cette solitude, parfois cet abandon des personnes âgées.
De toutes ces terribles statistiques que nous sommes en train d'élaborer, suite à cette immense difficulté, une statistique m'a frappé, me heurte : 50 % des décès se sont faits hors de l'hôpital, très souvent au domicile, dans la solitude. Et cela, c'est particulièrement préoccupant, c'est, je crois, une profonde faille de la société française que cette solitude des personnes âgées.
Nous avons vu l'ampleur du drame au cours de cet été 2003, et quand on sait que dans les dix ans qui viennent, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans va doubler, on voit que le problème est aussi devant nous, et que si nous ne sommes pas capables de trouver les solutions à cette solitude des personnes âgées, nous voyons bien que nous risquons, l'hiver comme l'été, de connaître ces crises particulièrement aiguës.
Cette solitude apparaît au grand jour, aujourd'hui, et c'est un problème national qui nous concerne tous. Il est évident que de nombreuses initiatives à l'hôpital - je salue tous les personnels qui sont intervenus et qui interviennent au quotidien, jusqu'à la limite de leurs forces sur ces sujets aussi difficiles, qui ont été notamment l'encombrement des urgences, je salue aussi toutes celles et tous ceux qui, dans les maisons de retraite, font ce travail, en fait, préventif et quotidien, et Madame la directrice, on a eu quelques conversations, tout à l'heure, qui nous montraient que ça n'était pas facile de faire boire les gens, ce n'était pas facile de les convaincre de pouvoir accepter cette hydratation nécessaire et la fille d'une personne âgée, qui était à côté d'elle, nous a dit qu'elle avait peut-être été sauvée par la perfusion qu'elle a eue en maison de retraite, qu'elle n'aurait pas eue à son domicile. Et donc, on voit bien, là aussi, combien le travail qui est engagé, ici dans un cadre associatif, est un travail très important, à la fois de prévention mais aussi un travail curatif.
Les personnes âgées sont, pour une grande majorité d'entre elles, non pas des poids lourds pour la société, je voudrais qu'on lutte contre cette image, ce sont des personnes sociales actives. Et ce qui manque dans notre société, c'est du lien social, qui est le lien familial, qui est le lien associatif, qui est le lien territorial, communal, qui est le lien culturel, qui permet à une cohésion sociale de pouvoir s'exprimer.
J'ai demandé au ministre en charge des Personnes âgées de nous préparer un programme contre le vieillissement, pour anticiper toutes les conséquences du vieillissement, car en fait tout se passe dans la société française, comme si depuis 1974, date à laquelle notre démographie s'est inversée, les générations ne se sont plus renouvelées, le vieillissement nous gagne progressivement, et ceci a d'énormes conséquences dans tous les aspects de notre société. On l'a vu récemment sur le débat des retraites, on le voit aujourd'hui et à la rentrée, nous aurons des initiatives sur le sujet, sur l'emploi des seniors, on le voit aujourd'hui sur la santé des personnes âgées dans des périodes d'épidémies.
Ce vieillissement de la population doit nous induire à penser à des politiques nouvelles pour nous adapter à cette situation, qui est une situation démographique historique. C'est, je crois, un élément très important de notre mobilisation nationale et je souhaite qu'on puisse, avec le ministère mais aussi avec le Commissariat au plan, avec l'ensemble des acteurs, avec les experts, avec les sociologues, avec l'ensemble de ceux qui doivent travailler sur ces sujets, qu'on anticipe en profondeur et dans la durée les conséquences économiques, culturelles et sociales de ce vieillissement de la population qui, en l'occurrence sur les personnes âgées, voit combien nous sommes exposés au sein de cette crise particulièrement difficile.
Je voudrais saluer les autorités du département de Côte d'Or, les services de l'Etat, les services du département, parce que si j'ai tenu à venir parler aujourd'hui avec vous, c'est que c'est l'un des départements de France qui a maîtrisé au mieux cette coordination nécessaire de la mobilisation pour les personnes âgées. Ces difficiles problèmes de l'APA, financiers mais aussi humains, évidemment, c'est aussi toute cette ingénierie financière qui permet, ici dans une maison de retraite, de voir conjugués des moyens de la commune, des moyens des HLM, des moyens des associations, des moyens du département, des moyens évidemment de l'Etat et de la Sécurité sociale. Enfin, une ingénierie qui a permis rassembler tout le monde pour une réalisation particulièrement humaine, et je vous en félicite Monsieur le président, et Madame la directrice, parce que de voir, comme je l'ai vue tout à l'heure, une maman qui pouvait avoir à manger par sa fille, c'est ce qu'il y a de plus humain dans une organisation collective qui respecte la personne, et c'est, je crois, ce signal-là qu'il faut donner.
J'ai tenu, pendant ce grand week-end du 15 août, où beaucoup de Français sont en vacances, à lancer cet appel à la solidarité nationale, pour tendre la main aux personnes âgées, que ça soit dans la famille, que ce soit dans le voisinage, qu'on ne reste pas indifférent à des volets clos, qu'on puisse penser à tous ceux qui sont malades, qui sont fragiles, qui sont seuls et que nous risquons de trouver en mauvaise situation au lendemain des périodes de week-end et de vacances. C'est au cur de ce grand week-end du 15 août, qui est le week-end de la grande concentration des vacances, qui est le week-end où le plus de Français sont en dehors de leur activité, et évidemment toutes les difficultés sont là, car quand on a moins de personnels, parce qu'en congés, et plus d'accidents parce que, phénomène naturel de la canicule, nous sommes là face à une difficulté importante. En aucune façon, les vacances ne doivent dispenser de la solidarité, c'est ce que je voulais dire ici, en début de notre échange.
Je voudrais dire aussi, et c'est pour ça que travailler avec les autorités territoriales est très important, je crois que la concentration des informations ralentit les processus. Je crois que si on veut être très opérationnel, il ne faut pas que tout remonte à Paris, et si on veut traiter des difficultés, il faut les traiter sur le terrain avec des responsabilités bien clarifiées pour les collectivités territoriales, que ce soit les communes, les départements ou les régions, mais je crois qu'il faut, on le voit bien aujourd'hui, faire en sorte que les décisions puissent se prendre au plus près du terrain, pour qu'elles puissent se prendre dans la plus grande des rapidités dès qu'il y a identification des problèmes.
Il y a beaucoup de leçons à tirer de cette triste période, sur la place des personnes âgées dans notre société, le lien social qu'il nous faut régénérer, il y aura aussi à repenser le service des urgences, mais c'est un autre sujet, mais le moment est venu de revaloriser le service des urgences. Là encore, notre société a changé, les gardes de médecine générale ne sont plus ce qu'elles étaient, il y a dix ans, il y a beaucoup de choses qui changent et on n'envoie aujourd'hui aux urgences des personnes qui, il y a dix ans, ne seraient pas allées aux urgences. Il faut adapter notre organisation nouvelle à cette forme d'organisation sociale, et le service des urgences doit être repensé.
Un urgentiste me disait récemment qu'on recevait aux urgences quelqu'un, on lui donnait les premiers soins qui le sauvaient. Il allait après dans un service, qui était souvent la notoriété de l'hôpital, et en partant il allait remercier les responsables du service, il n'allait pas remercier les urgentistes qui pourtant l'avaient sauvé. Le service d'urgence doit retrouver toute sa place dans notre organisation de santé publique, c'est une plate-forme stratégique qui permet de pouvoir distribuer le travail, et donc il faudra, dans le plan " Hôpital 2007 ", restructurer cette action pour revaloriser les services d'urgence.
Mon dernier mot sera pour tous les bénévoles, puisque là nous sommes dans un contexte associatif, pour d'abord saluer tous ceux qui sont engagés dans ce type d'action, et je remercie toutes les associations qui servent de lien aux personnes âgées. Vous savez, dans " Les lettres de mon moulin ", le curé de Cucugnan fait des reproches à ceux qui sont à la messe pour ceux qui n'y sont pas ; alors je ne veux pas faire de reproches à la vie associative de tous ceux qui se sont engagés, mais je souhaite qu'il y ait de plus en plus d'engagement de la vie associative dans la société, pour créer ce lien. Et je crois qu'une organisation comme la Croix Rouge, aujourd'hui par son bénévolat et son implication, montre aussi combien elle est utile au pays, combien cette générosité associative est nécessaire pour faire face aux difficultés qui sont les nôtres. Voilà pourquoi j'aimerais vous entendre sur cette solitude des personnes âgées, comment pouvoir y répondre ? Quelles sont les initiatives qui marchent ? Comment est-ce qu'on peut essayer de mobiliser tout le pays pour que l'on ait conscience que dans une société qui vieillit, les personnes âgées sont, elles aussi, au cur de la nation, et il ne faut pas que les personnes âgées soient les exclues du XXIème siècle, et c'est un combat, je crois, qui est un combat évidemment des pouvoirs publics, mais qui est un pouvoir de toute la nation. C'est pour ça que nous avons notre responsabilité, mais l'ensemble de la société doit se sentir concernée par ce combat des personnes âgées dans la nation.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 août 2003)