Texte intégral
Chers Amis,
Je suis heureux de présider cette première Assemblée générale réunie depuis mon élection et je vous remercie d'y être venus nombreux.
Il y a un an, je vous avais indiqué les grandes orientations que je souhaitais donner à notre Confédération.
Ce rapport moral est donc l'occasion de présenter un premier bilan.
J'avais dit alors ce que je comptais faire et je crois, modestement, que j'ai fait ce que j'avais dit.
Plus exactement, nous l'avons fait, car j'ai voulu dès le jour de mon élection travailler en équipe avec toutes les bonnes volontés, établir un nouvel état d'esprit, jouer collectif.
C'est pourquoi, j'ai mis en place un Comité Directeur élargi à toutes les sensibilités de la Confédération parce que je voulais faire du dialogue et de la réconciliation en interne une priorité de mon mandat.
La première de mes actions a été la grande consultation des territoires et des branches.
Dans le souci de retrouver une cohésion interne, dans la volonté de promouvoir un message dans lequel chacune et chacun d'entre vous se reconnaisse, vous avez tous été consultés en novembre et décembre derniers.
Nous vous avons demandé votre avis sur notre organisation, sur son projet, sur les priorités que vous lui fixez.
! Vous avez acté la définition du chef d'entreprise que nous voulons représenter :
celui qui a décidé de créer lui-même son propre revenu, qui prend des risques personnels pour réaliser son projet, qui estime que la richesse créée n'a pas pour seul but le profit individuel mais une valeur collective, qui considère le travail comme une valeur à développer plus qu'à partager.
! Vous avez largement approuvé les chantiers sur lesquels nous travaillons :
- Imaginer de nouveaux outils de financement pour les PME
- Motiver et accompagner une nouvelle génération d'entrepreneurs -
Soutenir les PME à l'international
- Définir un statut de l'entrepreneur
- Créer des conditions de relations commerciales
équitables
- Edifier un nouveau droit social adapté à la société
d'aujourd'hui.
Nous en avons depuis ajouté un septième, sur la formation professionnelle, qui aboutit à la réforme que nous négocions en ce moment.
! Vous avez exprimé les revendications que vous souhaitiez voir portées sur le devant de la scène, au premier rang desquels la baisse des impôts et des charges.
! Vous avez demandé une présence médiatique plus importante et davantage de visibilité, davantage de reconnaissance aussi de la part des pouvoirs publics,
afin de ne plus souffrir de la comparaison avec les autres organisations patronales.
! Vous avez enfin tenu à une meilleure écoute du national à l'égard de ses adhérents.
Sur tous ces points, j'ai commencé à donner des réponses à vos attentes.
Une meilleure écoute : j'ai, en un an, effectué plus de 15 déplacements pour assister à des Assemblées Générales, participer à des évènements, animer des réunions inter-départementales. J'ai pu, à chaque fois, mesurer l'implication des CGPME dans la vie locale et prendre la mesure de leur dynamisme.
Je tiens à ces déplacements, car je crois qu'il n'y a pas Paris et la Province. Il y a une unité syndicale avec toutes ses composantes, chacune à son rôle et doit le jouer dans le respect de l'engagement commun.
Etre davantage reconnu par les pouvoirs publics : deuxième exigence, deuxième engagement
Nous devons nous positionner comme des syndicalistes de projet et passer ainsi des années Poujade aux années Raffarin.
C'est à ce titre que notre travail sur les chantiers de l'avenir a crédibilisé notre action.
C'est en ayant une attitude constructive et prospective, en se présentant comme force de proposition, que la CGPME est en train de redevenir un partenaire incontournable dans le paysage social français.
Elle est davantage impliquée dans la vie économique, sociale et politique du pays.
J'en veux pour preuve les rapports étroits que nous entretenons avec nos ministres de tutelle et notre Premier ministre.
Tout au long de cette période, la CGPME a participé activement, dans le cadre de rapports étroits avec les ministères concernés, à l'élaboration des réformes initiées par le Gouvernement.
Ainsi, avec les groupes de travail mis en place par le Secrétariat d'Etat aux PME ou le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, la CGPME a pu faire entendre la voix des PME concernant la nouvelle réforme du Code des marchés publics, le statut du conjoint collaborateur ou encore les simplifications administratives.
De plus, la CGPME est d'ores et déjà consultée sur la prévention et le traitement des entreprises en difficultés dans le cadre de la prochaine réforme des procédures collectives, ainsi que sur le projet de la Small Business Administration
Corollaire de cette attitude, car on ne peut communiquer que si on a quelque chose à dire, nous avons pu être davantage présents dans les médias.
Je sais, par la consultation comme par les conversations que je peux avoir avec les uns et les autres, que cela correspond à l'une de vos principales attentes.
Vous conviendrez que nous avons effectué un effort majeur de communication cette année.
J'ai ainsi obtenu 21 interviews ou entretiens qui ont fait l'objet de 155 citations presse. J'ai participé à 35 émissions radio ou TV parmi lesquelles de grands titres, François LABORDE Sur France 2 ou Jean-Pierre ELKABBACH sur Europe 1, sans parler de l'impact presse de Planète PME sur lequel je reviendrai.
Je veux rassurer ceux d'entre-vous - peut être y en a-t-il - qui verraient dans ces chiffres la preuve d'un début de mégalomanie. Je ne crois pas courir de risque, mais je sais que chaque fois que je m'exprime c'est la CGPME qui s'exprime et qui donc marque son existence.
Récemment encore, nous avons lancé une campagne de presse en faveur de la formation professionnelle : 66 titres de la presse régionale et 5 titres de la presse nationale ont publié à trois reprises notre campagne.
Celle-ci a touché 18 millions de Français, la quasi-totalité des patrons de PME et tous nos dirigeants.
Ces derniers m'ont d'ailleurs félicité pour notre initiative : consulter les patrons de PME sur la formation professionnelle est en effet une première !
Je continuerai cet effort, et je m'efforcerai d'apporter aux territoires toute l'aide nécessaire pour relayer cet effort.
Pour répondre à votre souhait de mobilisation interne et de visibilité médiatique,
je m'étais engagé sur l'organisation d'un grand événement.
Ce fut " Planète PME ", le 12 juin dernier au Palais des Congrès de Paris.
Avec un bilan chiffré éloquent : 7 000 participants, 6 ministres, 40 parlementaires, 128 journalistes, 46 reprises audiovisuelles, 260 brèves ou articles de presse.
" Planète " a constitué une démonstration de force qui a impressionné tous les visiteurs et le premier d'entre eux, Jean-Pierre Raffarin.
Le climat social ne jouait pourtant pas en notre faveur et pour beaucoup d'entre vous ce fut un parcours du combattant que d'assister à Planète PME.
Nous avons fait preuve ce jour là de notre unité et de notre " force tranquille "il faut bien sourire un peu. Mais nous avons aussi montré notre détermination et le " préavis de ras le bol " lancé à cette occasion a entraîné un grand nombre de réactions positives.
Il nous reste à transformer l'essai en mobilisant davantage les structures pour une prochaine édition. J'ai pour cela un certain nombre d'idées dont je vous ferai part.
Chers Amis,
nous avons retrouvé notre unité,
nous avons un projet,
nous avons renouvelé nos rapports avec nos interlocuteurs
institutionnels,
nous avons une meilleure visibilité,
il nous faut maintenant nous renforcer.
J'avais évoqué l'an dernier la réalisation d'une campagne d'adhésion : notre légitimité passe en effet également par une croissance du nombre de nos adhérents.
La campagne est pour cet automne, et je vous montrerai tout à l'heure une partie du matériel que le national mettra à votre disposition.
Quatre messages seront à faire passer :
un message identitaire, notre fierté d'être PME,
un message valorisant la convivialité, la notion de partage, être patron ensemble,
un message informant sur les services rendus par la Confédération, et enfin un message plus revendicatif, affirmant les objectifs poursuivis cette année. Je compte mettre l'accent sur l'obtention d'un service minimum garanti dans la poste et les transports, dont j'ai l'intention de faire un dossier phare.
La CGPME doit s'affirmer partout en France, et notamment dans les territoires, comme un catalyseur des énergies, un carrefour des initiatives, un porteur de projets, le porte-voix de tous les patrons de PME.
Cet effort de représentativité et de dynamique territoriale est vital et sur ce chemin beaucoup reste à faire.
La diversité des PME est une force.
Leur éparpillement est une faiblesse.
J'ai commencé en évoquant un travail collectif.
Je conclurai en vous disant un grand merci à toutes et à tous pour votre implication et vos initiatives,
J'ai confiance dans l'avenir d'une CGPME rénovée.
Nous redoublerons d'efforts dans les mois à venir.
Pas question de se reposer, de baisser la garde :
Au contraire, je nous invite tous à passer à la vitesse supérieure pour une GPME
plus forte, plus audacieuse et plus respectée.
(Source http://www.cgpme.org, le 24 septembre 2003)
Je suis heureux de présider cette première Assemblée générale réunie depuis mon élection et je vous remercie d'y être venus nombreux.
Il y a un an, je vous avais indiqué les grandes orientations que je souhaitais donner à notre Confédération.
Ce rapport moral est donc l'occasion de présenter un premier bilan.
J'avais dit alors ce que je comptais faire et je crois, modestement, que j'ai fait ce que j'avais dit.
Plus exactement, nous l'avons fait, car j'ai voulu dès le jour de mon élection travailler en équipe avec toutes les bonnes volontés, établir un nouvel état d'esprit, jouer collectif.
C'est pourquoi, j'ai mis en place un Comité Directeur élargi à toutes les sensibilités de la Confédération parce que je voulais faire du dialogue et de la réconciliation en interne une priorité de mon mandat.
La première de mes actions a été la grande consultation des territoires et des branches.
Dans le souci de retrouver une cohésion interne, dans la volonté de promouvoir un message dans lequel chacune et chacun d'entre vous se reconnaisse, vous avez tous été consultés en novembre et décembre derniers.
Nous vous avons demandé votre avis sur notre organisation, sur son projet, sur les priorités que vous lui fixez.
! Vous avez acté la définition du chef d'entreprise que nous voulons représenter :
celui qui a décidé de créer lui-même son propre revenu, qui prend des risques personnels pour réaliser son projet, qui estime que la richesse créée n'a pas pour seul but le profit individuel mais une valeur collective, qui considère le travail comme une valeur à développer plus qu'à partager.
! Vous avez largement approuvé les chantiers sur lesquels nous travaillons :
- Imaginer de nouveaux outils de financement pour les PME
- Motiver et accompagner une nouvelle génération d'entrepreneurs -
Soutenir les PME à l'international
- Définir un statut de l'entrepreneur
- Créer des conditions de relations commerciales
équitables
- Edifier un nouveau droit social adapté à la société
d'aujourd'hui.
Nous en avons depuis ajouté un septième, sur la formation professionnelle, qui aboutit à la réforme que nous négocions en ce moment.
! Vous avez exprimé les revendications que vous souhaitiez voir portées sur le devant de la scène, au premier rang desquels la baisse des impôts et des charges.
! Vous avez demandé une présence médiatique plus importante et davantage de visibilité, davantage de reconnaissance aussi de la part des pouvoirs publics,
afin de ne plus souffrir de la comparaison avec les autres organisations patronales.
! Vous avez enfin tenu à une meilleure écoute du national à l'égard de ses adhérents.
Sur tous ces points, j'ai commencé à donner des réponses à vos attentes.
Une meilleure écoute : j'ai, en un an, effectué plus de 15 déplacements pour assister à des Assemblées Générales, participer à des évènements, animer des réunions inter-départementales. J'ai pu, à chaque fois, mesurer l'implication des CGPME dans la vie locale et prendre la mesure de leur dynamisme.
Je tiens à ces déplacements, car je crois qu'il n'y a pas Paris et la Province. Il y a une unité syndicale avec toutes ses composantes, chacune à son rôle et doit le jouer dans le respect de l'engagement commun.
Etre davantage reconnu par les pouvoirs publics : deuxième exigence, deuxième engagement
Nous devons nous positionner comme des syndicalistes de projet et passer ainsi des années Poujade aux années Raffarin.
C'est à ce titre que notre travail sur les chantiers de l'avenir a crédibilisé notre action.
C'est en ayant une attitude constructive et prospective, en se présentant comme force de proposition, que la CGPME est en train de redevenir un partenaire incontournable dans le paysage social français.
Elle est davantage impliquée dans la vie économique, sociale et politique du pays.
J'en veux pour preuve les rapports étroits que nous entretenons avec nos ministres de tutelle et notre Premier ministre.
Tout au long de cette période, la CGPME a participé activement, dans le cadre de rapports étroits avec les ministères concernés, à l'élaboration des réformes initiées par le Gouvernement.
Ainsi, avec les groupes de travail mis en place par le Secrétariat d'Etat aux PME ou le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, la CGPME a pu faire entendre la voix des PME concernant la nouvelle réforme du Code des marchés publics, le statut du conjoint collaborateur ou encore les simplifications administratives.
De plus, la CGPME est d'ores et déjà consultée sur la prévention et le traitement des entreprises en difficultés dans le cadre de la prochaine réforme des procédures collectives, ainsi que sur le projet de la Small Business Administration
Corollaire de cette attitude, car on ne peut communiquer que si on a quelque chose à dire, nous avons pu être davantage présents dans les médias.
Je sais, par la consultation comme par les conversations que je peux avoir avec les uns et les autres, que cela correspond à l'une de vos principales attentes.
Vous conviendrez que nous avons effectué un effort majeur de communication cette année.
J'ai ainsi obtenu 21 interviews ou entretiens qui ont fait l'objet de 155 citations presse. J'ai participé à 35 émissions radio ou TV parmi lesquelles de grands titres, François LABORDE Sur France 2 ou Jean-Pierre ELKABBACH sur Europe 1, sans parler de l'impact presse de Planète PME sur lequel je reviendrai.
Je veux rassurer ceux d'entre-vous - peut être y en a-t-il - qui verraient dans ces chiffres la preuve d'un début de mégalomanie. Je ne crois pas courir de risque, mais je sais que chaque fois que je m'exprime c'est la CGPME qui s'exprime et qui donc marque son existence.
Récemment encore, nous avons lancé une campagne de presse en faveur de la formation professionnelle : 66 titres de la presse régionale et 5 titres de la presse nationale ont publié à trois reprises notre campagne.
Celle-ci a touché 18 millions de Français, la quasi-totalité des patrons de PME et tous nos dirigeants.
Ces derniers m'ont d'ailleurs félicité pour notre initiative : consulter les patrons de PME sur la formation professionnelle est en effet une première !
Je continuerai cet effort, et je m'efforcerai d'apporter aux territoires toute l'aide nécessaire pour relayer cet effort.
Pour répondre à votre souhait de mobilisation interne et de visibilité médiatique,
je m'étais engagé sur l'organisation d'un grand événement.
Ce fut " Planète PME ", le 12 juin dernier au Palais des Congrès de Paris.
Avec un bilan chiffré éloquent : 7 000 participants, 6 ministres, 40 parlementaires, 128 journalistes, 46 reprises audiovisuelles, 260 brèves ou articles de presse.
" Planète " a constitué une démonstration de force qui a impressionné tous les visiteurs et le premier d'entre eux, Jean-Pierre Raffarin.
Le climat social ne jouait pourtant pas en notre faveur et pour beaucoup d'entre vous ce fut un parcours du combattant que d'assister à Planète PME.
Nous avons fait preuve ce jour là de notre unité et de notre " force tranquille "il faut bien sourire un peu. Mais nous avons aussi montré notre détermination et le " préavis de ras le bol " lancé à cette occasion a entraîné un grand nombre de réactions positives.
Il nous reste à transformer l'essai en mobilisant davantage les structures pour une prochaine édition. J'ai pour cela un certain nombre d'idées dont je vous ferai part.
Chers Amis,
nous avons retrouvé notre unité,
nous avons un projet,
nous avons renouvelé nos rapports avec nos interlocuteurs
institutionnels,
nous avons une meilleure visibilité,
il nous faut maintenant nous renforcer.
J'avais évoqué l'an dernier la réalisation d'une campagne d'adhésion : notre légitimité passe en effet également par une croissance du nombre de nos adhérents.
La campagne est pour cet automne, et je vous montrerai tout à l'heure une partie du matériel que le national mettra à votre disposition.
Quatre messages seront à faire passer :
un message identitaire, notre fierté d'être PME,
un message valorisant la convivialité, la notion de partage, être patron ensemble,
un message informant sur les services rendus par la Confédération, et enfin un message plus revendicatif, affirmant les objectifs poursuivis cette année. Je compte mettre l'accent sur l'obtention d'un service minimum garanti dans la poste et les transports, dont j'ai l'intention de faire un dossier phare.
La CGPME doit s'affirmer partout en France, et notamment dans les territoires, comme un catalyseur des énergies, un carrefour des initiatives, un porteur de projets, le porte-voix de tous les patrons de PME.
Cet effort de représentativité et de dynamique territoriale est vital et sur ce chemin beaucoup reste à faire.
La diversité des PME est une force.
Leur éparpillement est une faiblesse.
J'ai commencé en évoquant un travail collectif.
Je conclurai en vous disant un grand merci à toutes et à tous pour votre implication et vos initiatives,
J'ai confiance dans l'avenir d'une CGPME rénovée.
Nous redoublerons d'efforts dans les mois à venir.
Pas question de se reposer, de baisser la garde :
Au contraire, je nous invite tous à passer à la vitesse supérieure pour une GPME
plus forte, plus audacieuse et plus respectée.
(Source http://www.cgpme.org, le 24 septembre 2003)