Texte intégral
Je suis très heureux de l'occasion qui m'est donnée par la Ligue de l'enseignement de préfacer ce guide, destiné à mieux sensibiliser les associations de son réseau aux possibilités d'action européennes et internationales.
Cette initiative est particulièrement bienvenue car elle vient apporter une contribution utile à l'effort que nous devons tous mener en faveur d'une Europe plus démocratique, plus efficace, plus proche des préoccupations de chacun, bref, ce que j'appelle une Europe citoyenne.
La construction européenne, lancée au lendemain de la seconde guerre mondiale pour écarter à jamais les conflits entre nos pays, est aujourd'hui à un tournant. L'unification économique, commerciale et, désormais, financière de l'Europe est, sinon achevée, du moins en bonne voie.
Pourtant, nous sommes tous conscients que l'Europe est encore trop lointaine pour nos concitoyens, que ses réalisations sont méconnues, jugées trop abstraites, quand elles ne sont pas tenues pour responsables des faiblesses de nos sociétés.
C'est pourquoi l'enjeu de l'Europe de demain - une Europe réunifiée entre est et ouest -, c'est une Europe qui acquiert une autre dimension, dans laquelle les citoyens se sentent acteurs, perçoivent mieux comment ils peuvent agir en Europe et en quoi l'Europe peut agir pour eux, pour leurs droits fondamentaux, pour leur emploi, pour leur sécurité, leur environnement, leur santé.
Le gouvernement français n'a pas ménagé ses efforts, depuis 1997, pour orienter l'Europe dans cette voie, pour que les institutions européennes soient plus démocratiques et plus efficaces, pour que la dimension sociale de l'Europe demeure prioritaire.
Mais il est clair que les Etats ne peuvent pas et ne doivent pas tout faire. La société civile et, en particulier, le secteur associatif, doivent jouer un rôle capital dans ce champ nouveau de la démocratie participative que représente la construction européenne. Par leur dynamisme, par la diversité de leurs interventions et de leurs secteurs d'activité, les associations sont irremplaçables. Et, bien sûr, les associations de jeunesse doivent en être le fer de lance.
Le monde associatif est là pour donner de l'énergie à l'Europe et - osons le mot - pour lui donner un supplément d'âme.
J'encourage donc toutes les associations françaises à utiliser sans retenue les ressources offertes par ce guide, afin de s'ouvrir encore plus sur l'Europe et sur le monde, afin de bâtir l'Europe citoyenne du siècle prochain./.
(source http://www.diplomatie.fr, le 26 novembre 1999)
Cette initiative est particulièrement bienvenue car elle vient apporter une contribution utile à l'effort que nous devons tous mener en faveur d'une Europe plus démocratique, plus efficace, plus proche des préoccupations de chacun, bref, ce que j'appelle une Europe citoyenne.
La construction européenne, lancée au lendemain de la seconde guerre mondiale pour écarter à jamais les conflits entre nos pays, est aujourd'hui à un tournant. L'unification économique, commerciale et, désormais, financière de l'Europe est, sinon achevée, du moins en bonne voie.
Pourtant, nous sommes tous conscients que l'Europe est encore trop lointaine pour nos concitoyens, que ses réalisations sont méconnues, jugées trop abstraites, quand elles ne sont pas tenues pour responsables des faiblesses de nos sociétés.
C'est pourquoi l'enjeu de l'Europe de demain - une Europe réunifiée entre est et ouest -, c'est une Europe qui acquiert une autre dimension, dans laquelle les citoyens se sentent acteurs, perçoivent mieux comment ils peuvent agir en Europe et en quoi l'Europe peut agir pour eux, pour leurs droits fondamentaux, pour leur emploi, pour leur sécurité, leur environnement, leur santé.
Le gouvernement français n'a pas ménagé ses efforts, depuis 1997, pour orienter l'Europe dans cette voie, pour que les institutions européennes soient plus démocratiques et plus efficaces, pour que la dimension sociale de l'Europe demeure prioritaire.
Mais il est clair que les Etats ne peuvent pas et ne doivent pas tout faire. La société civile et, en particulier, le secteur associatif, doivent jouer un rôle capital dans ce champ nouveau de la démocratie participative que représente la construction européenne. Par leur dynamisme, par la diversité de leurs interventions et de leurs secteurs d'activité, les associations sont irremplaçables. Et, bien sûr, les associations de jeunesse doivent en être le fer de lance.
Le monde associatif est là pour donner de l'énergie à l'Europe et - osons le mot - pour lui donner un supplément d'âme.
J'encourage donc toutes les associations françaises à utiliser sans retenue les ressources offertes par ce guide, afin de s'ouvrir encore plus sur l'Europe et sur le monde, afin de bâtir l'Europe citoyenne du siècle prochain./.
(source http://www.diplomatie.fr, le 26 novembre 1999)