Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Cher Dominique,
J'aimerais vous dire que je suis particulièrement heureux que cette 32ème Conférence de l'UNESCO ait inscrit, au coeur de l'agenda, la problématique de l'éducation et je sais qu'il y a beaucoup de ministres de l'Education dans cette salle. Lorsque l'on aborde des questions aussi différentes, en apparence, que la question du respect, de la diversité culturelle et des identités nationales ou la question de la gestion des ressources naturelles, par exemple de l'eau qui est également au coeur de cette 32ème Conférence, je dirais sans exagérer que tout passe, d'abord, par l'éducation et en particulier par l'éducation primaire. Je me réjouis que nous ayons inscrit à cet agenda cet objectif, malheureusement encore aujourd'hui, ambitieux qui est celui de la scolarisation de tous les enfants. Je crois qu'à l'âge de la mondialisation dont nous parlons beaucoup aujourd'hui, à l'âge de la globalisation, - j'emploie ce terme pour être compris par tous -, la formation initiale, la première formation, celle que l'on reçoit justement à l'école primaire, dans la petite enfance, est absolument fondamentale. Nous savons qu'à l'âge de la mondialisation, nous aurons probablement tous, et en tout cas nos enfants et nos petits-enfants, à changer de vie, notamment de vie professionnelle, deux ou trois fois probablement dans leur existence. Le gage d'un changement de vie réussi, c'est la qualité de la formation initiale que l'on aura reçue.
Je voudrais vous dire aussi, puisque nous sommes en Europe, singulièrement en France, que je suis particulièrement heureux qu'au dernier Sommet de Berlin, nous ayons avancé de manière significative dans la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur. Je voudrais vous dire que cet espace européen de l'enseignement supérieur n'est pas simplement, en vérité, européen, il est ouvert sur le monde entier. Il s'agit pour nous, en Europe et singulièrement en France, d'offrir des services publics qui soient, en effet, d'une telle qualité, d'un tel prestige qu'ils puissent accueillir des étudiants, des chercheurs, des enseignants du monde entier, notamment au travers de ce beau programme "Erasmus mondus" que nous mettons en place aujourd'hui en Europe.
Un dernier point, j'aimerais aussi signaler que cet espace européen ne doit pas être entendu en un sens étroit et je me réjouis notamment que la Russie et dix autres pays aient rejoint cet espace culturel, intellectuel, cet espace de l'enseignement supérieur et de la recherche. Je pense que d'autres pays sur l'ensemble du continent suivront bientôt, en tout cas, ils seront les bienvenus. Je crois que nous avons besoin de cette harmonisation de nos diplômes et de ces échanges d'étudiants, de jeunes, mais aussi de chercheurs au plus haut niveau et c'est une très bonne nouvelle pour nous que d'accueillir dix autres pays dans cet espace.
Bonne chance pour ce programme de l'UNESCO car il est, en effet, fondamental. Comme je le disais tout à l'heure, l'éducation est à la racine de tous les autres sujets que nous aurons probablement à y aborder, y compris bien sûr, ceux que Dominique de Villepin a évoqués concernant la diversité culturelle et le respect des identités.
5Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 octobre 2003)
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Cher Dominique,
J'aimerais vous dire que je suis particulièrement heureux que cette 32ème Conférence de l'UNESCO ait inscrit, au coeur de l'agenda, la problématique de l'éducation et je sais qu'il y a beaucoup de ministres de l'Education dans cette salle. Lorsque l'on aborde des questions aussi différentes, en apparence, que la question du respect, de la diversité culturelle et des identités nationales ou la question de la gestion des ressources naturelles, par exemple de l'eau qui est également au coeur de cette 32ème Conférence, je dirais sans exagérer que tout passe, d'abord, par l'éducation et en particulier par l'éducation primaire. Je me réjouis que nous ayons inscrit à cet agenda cet objectif, malheureusement encore aujourd'hui, ambitieux qui est celui de la scolarisation de tous les enfants. Je crois qu'à l'âge de la mondialisation dont nous parlons beaucoup aujourd'hui, à l'âge de la globalisation, - j'emploie ce terme pour être compris par tous -, la formation initiale, la première formation, celle que l'on reçoit justement à l'école primaire, dans la petite enfance, est absolument fondamentale. Nous savons qu'à l'âge de la mondialisation, nous aurons probablement tous, et en tout cas nos enfants et nos petits-enfants, à changer de vie, notamment de vie professionnelle, deux ou trois fois probablement dans leur existence. Le gage d'un changement de vie réussi, c'est la qualité de la formation initiale que l'on aura reçue.
Je voudrais vous dire aussi, puisque nous sommes en Europe, singulièrement en France, que je suis particulièrement heureux qu'au dernier Sommet de Berlin, nous ayons avancé de manière significative dans la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur. Je voudrais vous dire que cet espace européen de l'enseignement supérieur n'est pas simplement, en vérité, européen, il est ouvert sur le monde entier. Il s'agit pour nous, en Europe et singulièrement en France, d'offrir des services publics qui soient, en effet, d'une telle qualité, d'un tel prestige qu'ils puissent accueillir des étudiants, des chercheurs, des enseignants du monde entier, notamment au travers de ce beau programme "Erasmus mondus" que nous mettons en place aujourd'hui en Europe.
Un dernier point, j'aimerais aussi signaler que cet espace européen ne doit pas être entendu en un sens étroit et je me réjouis notamment que la Russie et dix autres pays aient rejoint cet espace culturel, intellectuel, cet espace de l'enseignement supérieur et de la recherche. Je pense que d'autres pays sur l'ensemble du continent suivront bientôt, en tout cas, ils seront les bienvenus. Je crois que nous avons besoin de cette harmonisation de nos diplômes et de ces échanges d'étudiants, de jeunes, mais aussi de chercheurs au plus haut niveau et c'est une très bonne nouvelle pour nous que d'accueillir dix autres pays dans cet espace.
Bonne chance pour ce programme de l'UNESCO car il est, en effet, fondamental. Comme je le disais tout à l'heure, l'éducation est à la racine de tous les autres sujets que nous aurons probablement à y aborder, y compris bien sûr, ceux que Dominique de Villepin a évoqués concernant la diversité culturelle et le respect des identités.
5Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 octobre 2003)