Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Fourgous,
En effet, l'Insee vient de faire paraître des estimations, et je lis une dépêche de l'AFP : La croissance serait de retour, les économistes n'en croient pas leurs yeux, qu'ils écoutent le Gouvernement". Puisque cela fait un certain nombre de mois que nous annonçons ce retour de la croissance et que nous disons clairement que la chute, la rupture de la croissance, le tobogan de la croissance, s'est arrêté à la fin du premier semestre 2003. Nous avons atteint le sommet de la croissance en l'an 2 000 ; puis, en l'an 2 000, nous avons vu, en effet, le bilan de l'action de nos prédécesseurs conduire à une rupture de la croissance.
Acceptons les vérités mais acceptons gentiment les vérités ! Cela ne se discute pas ! 4 % en l'an 2 000, 2 % en 2001, 1 % en 2002, divisé par 2 chaque année, voilà le bilan des socialistes en matière de croissance ! Et c'est à partir de 2003 que...Mais... je suis ici, en train d'exprimer des vérités qui ne devraient pas faire l'objet de polémiques. Il s'agit de chiffres d'experts, je n'ai pas fait l'Ena, et donc je regarde les chiffres. Et donc, naturellement, je crois ce qui m'est dit. Et donc, les chiffres sont là !
Et alors, nous avançons vers, en effet, une croissance qui est... Je reconnais que c'est l'une des premières fois que l'on dit à un Gouvernement que son estimation de croissance pourrait être pessimiste. Et pourtant, aujourd'hui, l'Insee me dit : "Vous êtes en tête, en France, de la zone euro, puisque vous êtes à un rythme de 0,5 point de plus que la zone euro". Donc, l'Insee a dit clairement la position de la France.
Malgré tout cela, je ne suis pas satisfait ; malgré tout cela, je veux que l'on continue à être mobilisé, car la croissance pour nous n'a de sens que si elle est riche en emplois. C'est pour cela que le Gouvernement reste mobilisé et que malgré ces bonnes nouvelles, nous restons sereins pour être actifs pour la création d'emplois, pour la revalorisation du travail, et notamment la revalorisation du Smic, de 5 %, au 1er juillet, pour valoriser le travail. La création d'entreprise, la valorisation du travail, la relance de la consommation, et aussi le développement des investissements, grâce à l'allégement de la taxe professionnelle. Voilà une politique cohérente ; voilà les fruits de la croissance qui apparaissent. Mais la grande différence, c'est que nous, nous voulons partager, avec les Français les fruit de la croissance."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 mai 2004)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Fourgous,
En effet, l'Insee vient de faire paraître des estimations, et je lis une dépêche de l'AFP : La croissance serait de retour, les économistes n'en croient pas leurs yeux, qu'ils écoutent le Gouvernement". Puisque cela fait un certain nombre de mois que nous annonçons ce retour de la croissance et que nous disons clairement que la chute, la rupture de la croissance, le tobogan de la croissance, s'est arrêté à la fin du premier semestre 2003. Nous avons atteint le sommet de la croissance en l'an 2 000 ; puis, en l'an 2 000, nous avons vu, en effet, le bilan de l'action de nos prédécesseurs conduire à une rupture de la croissance.
Acceptons les vérités mais acceptons gentiment les vérités ! Cela ne se discute pas ! 4 % en l'an 2 000, 2 % en 2001, 1 % en 2002, divisé par 2 chaque année, voilà le bilan des socialistes en matière de croissance ! Et c'est à partir de 2003 que...Mais... je suis ici, en train d'exprimer des vérités qui ne devraient pas faire l'objet de polémiques. Il s'agit de chiffres d'experts, je n'ai pas fait l'Ena, et donc je regarde les chiffres. Et donc, naturellement, je crois ce qui m'est dit. Et donc, les chiffres sont là !
Et alors, nous avançons vers, en effet, une croissance qui est... Je reconnais que c'est l'une des premières fois que l'on dit à un Gouvernement que son estimation de croissance pourrait être pessimiste. Et pourtant, aujourd'hui, l'Insee me dit : "Vous êtes en tête, en France, de la zone euro, puisque vous êtes à un rythme de 0,5 point de plus que la zone euro". Donc, l'Insee a dit clairement la position de la France.
Malgré tout cela, je ne suis pas satisfait ; malgré tout cela, je veux que l'on continue à être mobilisé, car la croissance pour nous n'a de sens que si elle est riche en emplois. C'est pour cela que le Gouvernement reste mobilisé et que malgré ces bonnes nouvelles, nous restons sereins pour être actifs pour la création d'emplois, pour la revalorisation du travail, et notamment la revalorisation du Smic, de 5 %, au 1er juillet, pour valoriser le travail. La création d'entreprise, la valorisation du travail, la relance de la consommation, et aussi le développement des investissements, grâce à l'allégement de la taxe professionnelle. Voilà une politique cohérente ; voilà les fruits de la croissance qui apparaissent. Mais la grande différence, c'est que nous, nous voulons partager, avec les Français les fruit de la croissance."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 mai 2004)