Texte intégral
Monsieur le Président du Conseil général,
Monsieur le Député,
Monsieur le Député européen,
Monsieur le Président de l'Association des Maires de la Haute-Savoie,
Monsieur le Conseiller régional,
Messieurs les Conseillers généraux,
Mesdames et Messieurs les Maires et les Elus,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je vous félicite de l'initiative de réunir cette conférence sur le conflit colombien et le rôle que l'Europe peut y jouer. Il s'agit d'identifier les solidarités, les synergies, les alliances qui peuvent aider à alléger les souffrances du peuple colombien. La cause que vous défendez est généreuse, elle a toute ma sympathie. Je regrette de n'avoir pu me rendre à votre invitation, en raison des contraintes qui sont les miennes. Je le regrette mais je suis fier de voir que cette conférence trouve son origine en Savoie. Ceci témoigne une fois de plus de la vitalité, de la force de cette belle région à laquelle j'appartiens. L'implication de la communauté genevoise voisine, symbole si l'en est des aspirations du monde à plus de justice et de respect des Droits de l'Homme, contribuera j'en suis sûr à son succès. Le soutien du Conseil général de la Haute-Savoie et de ses élus me réjouit tout particulièrement.
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Vous l'avez compris, la dimension européenne est un atout, une chance, dans le domaine des Droits de l'Homme. L'Irlande a fait du soutien aux défenseurs des Droits de l'Homme une des priorités de sa présidence de l'Union européenne. Lors de notre prochain Conseil des ministres, en juin, nous nous pencherons sur les orientations et la stratégie à suivre dans ce domaine, à l'image de ce que nous avons déjà fait concernant la peine de mort, la torture ou plus récemment les enfants dans les conflits armés. La France attache une grande importance à cette question.
La Colombie est proche de la France et de l'Europe par sa culture, par nos échanges économiques et humains. Nous entretenons avec elle une amitié jamais démentie par l'histoire. Nous sommes engagés à ses côtés, pour les bons comme pour les mauvais jours : qu'il s'agisse d'aider au succès d'un dialogue de paix, de coopérer au développement d'une région déshéritée ou d'un secteur économique important, ou de soutenir la Colombie dans les conflits qui la déchirent depuis si longtemps.
Parmi les épreuves que traverse ce pays qui nous est cher, il en est une qui nous touche plus particulièrement : c'est le drame des otages, de tous les otages. L'enlèvement et la séquestration sont des crimes inacceptables et nous ne saurions y rester indifférents. Nous le saurions d'autant moins que l'une de ces otages est non seulement colombienne mais aussi française. Cette circonstance nous appelle à une solidarité particulière. La captivité d'Ingrid Bétancourt, au-delà de l'émotion qu'elle suscite en France, nous invite à nous pencher sur tous les drames de la Colombie.
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
C'est dans cet esprit je le sais que vous travaillez avec tous, du monde des entreprises aux associations et à la presse ; vous cherchez, par les moyens qui sont les vôtres, ceux de la société civile, les voies propres à hâter le dénouement heureux que nous attendons et à développer un plus grand respect pour les Droits de l'Homme en Colombie. Soyez assurés que le gouvernement français, de son côté, demeurera mobilisé et attentif aux résultats de vos efforts.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2004)
Monsieur le Député,
Monsieur le Député européen,
Monsieur le Président de l'Association des Maires de la Haute-Savoie,
Monsieur le Conseiller régional,
Messieurs les Conseillers généraux,
Mesdames et Messieurs les Maires et les Elus,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je vous félicite de l'initiative de réunir cette conférence sur le conflit colombien et le rôle que l'Europe peut y jouer. Il s'agit d'identifier les solidarités, les synergies, les alliances qui peuvent aider à alléger les souffrances du peuple colombien. La cause que vous défendez est généreuse, elle a toute ma sympathie. Je regrette de n'avoir pu me rendre à votre invitation, en raison des contraintes qui sont les miennes. Je le regrette mais je suis fier de voir que cette conférence trouve son origine en Savoie. Ceci témoigne une fois de plus de la vitalité, de la force de cette belle région à laquelle j'appartiens. L'implication de la communauté genevoise voisine, symbole si l'en est des aspirations du monde à plus de justice et de respect des Droits de l'Homme, contribuera j'en suis sûr à son succès. Le soutien du Conseil général de la Haute-Savoie et de ses élus me réjouit tout particulièrement.
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Vous l'avez compris, la dimension européenne est un atout, une chance, dans le domaine des Droits de l'Homme. L'Irlande a fait du soutien aux défenseurs des Droits de l'Homme une des priorités de sa présidence de l'Union européenne. Lors de notre prochain Conseil des ministres, en juin, nous nous pencherons sur les orientations et la stratégie à suivre dans ce domaine, à l'image de ce que nous avons déjà fait concernant la peine de mort, la torture ou plus récemment les enfants dans les conflits armés. La France attache une grande importance à cette question.
La Colombie est proche de la France et de l'Europe par sa culture, par nos échanges économiques et humains. Nous entretenons avec elle une amitié jamais démentie par l'histoire. Nous sommes engagés à ses côtés, pour les bons comme pour les mauvais jours : qu'il s'agisse d'aider au succès d'un dialogue de paix, de coopérer au développement d'une région déshéritée ou d'un secteur économique important, ou de soutenir la Colombie dans les conflits qui la déchirent depuis si longtemps.
Parmi les épreuves que traverse ce pays qui nous est cher, il en est une qui nous touche plus particulièrement : c'est le drame des otages, de tous les otages. L'enlèvement et la séquestration sont des crimes inacceptables et nous ne saurions y rester indifférents. Nous le saurions d'autant moins que l'une de ces otages est non seulement colombienne mais aussi française. Cette circonstance nous appelle à une solidarité particulière. La captivité d'Ingrid Bétancourt, au-delà de l'émotion qu'elle suscite en France, nous invite à nous pencher sur tous les drames de la Colombie.
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
C'est dans cet esprit je le sais que vous travaillez avec tous, du monde des entreprises aux associations et à la presse ; vous cherchez, par les moyens qui sont les vôtres, ceux de la société civile, les voies propres à hâter le dénouement heureux que nous attendons et à développer un plus grand respect pour les Droits de l'Homme en Colombie. Soyez assurés que le gouvernement français, de son côté, demeurera mobilisé et attentif aux résultats de vos efforts.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2004)