Texte intégral
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous remercier de l'opportunité qui m'est donnée de pouvoir m'exprimer devant vous, aujourd'hui, et de saluer tout particulièrement le président de VILLEPIN, Messieurs DEL PICCHIA, DUVERNOIS et FERRAND, Madame CERISIER-BEN GUIGA qui, lors de notre déjeuner de février, ont lancé cette invitation.
En ce jour, où nous commémorons la proclamation de la troisième République, le Ministre de la République que je suis, veut saluer, en cette occasion, les élus du suffrage universel que vous êtes, élection qui vous confère la même légitimité que celle de tous vos collègues élus sur le territoire national.
Vous êtes aussi les représentants de la France à l'étranger et, à ce titre, vous en portez les intérêts.
Vous êtes, à votre manière, des ambassadeurs de la France, de ses savoir-faire, de ses qualités, de son accueil, bref de toutes ses richesses qui en font, certes, le pays que nous aimons tous mais aussi celui que nos amis étrangers souhaitent découvrir.
Vous connaissez bien, j'en suis sûr, la place du tourisme dans l'économie française : Nous sommes la première destination touristique au monde.
Au cours de ces six dernières années, la France a connu une croissance touristique exceptionnelle, plaçant ce secteur d'activité au premier rang de notre économie nationale.
En effet, entre 1997 et 2002 le nombre des visiteurs étrangers est passé de 67,3 millions à 77 millions.
Dans la même période, l'excédent du poste voyage de la balance des paiements passait pour sa part de 8,3 à 15,1 milliards d'Euros.
De plus, le tourisme, en France, ce sont aussi 2 millions d'emplois directs et indirects.
C'est dire l'importance de l'activité touristique pour la richesse, les emplois et la renommée de notre pays.
Cette place fondamentale du tourisme sera d'ailleurs consacrée la semaine prochaine puisque, pour la première fois depuis vingt ans, va se tenir, sous la présidence du Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, un comité interministériel sur le tourisme qui définira les axes d'une stratégie nationale du tourisme.
Et il se trouve que l'une des pierres angulaires de ce comité, c'est justement la promotion de la France à l'étranger.
Afin de permettre à notre pays de conserver et développer ses parts de marché au sein d'un univers concurrentiel renforcé, il est primordial que nous puissions nous positionner de manière forte.
Car si la France dispose d'un capital sympathie très fort avec un bon potentiel, elle est quelque peu enfermée parfois dans une logique d'image réductrice et décalée par rapport à la réalité.
Il convient donc désormais d'impulser une nouvelle dynamique de développement de cette image pour que la France continue à exister au sein de la nouvelle donne du tourisme international.
Et dans cette perspective, permettez-moi de vous dire à quel point je considère le rôle du Conseil supérieur des français de l'étranger comme fondamental.
Je souhaite en effet vous investir personnellement d'une mission : par votre rôle de têtes de pont de la France, dans chacun des pays où vous vous trouvez, vous êtes en mesure tout naturellement de promouvoir les intérêts touristiques qui sont les nôtres.
Qui mieux que vous sait, à la faveur de ses contacts quotidiens avec les dirigeants et les ressortissants étrangers, faire la promotion de notre pays, de ses attraits mais aussi de ses savoir-faire ?
Car, au-delà d'une destination agréable de vacances, la France, et c'est mon ambition, doit aussi exporter son modèle économique touristique si particulier.
Ce modèle, c'est celui, certes, d'une destination très prisée, mais c'est aussi celui d'un développement touristique tenant compte de l'aménagement du territoire et de la solidarité entre les collectivités, par la recherche des meilleurs équilibres et la prise en compte du développement durable.
Ce modèle, c'est aussi celui d'un tourisme solidaire, dont la France se doit d'être le promoteur, ainsi que l'a réaffirmé récemment le Président de la République, Jacques CHIRAC.
Je me limiterai ici à rappeler que le tourisme solidaire s'appuie sur trois préoccupations :
- La prise en charge par les communautés elles-mêmes, autochtones notamment, de leur propre développement à travers des réalisations de petite taille, à leur mesure, tels que les petites auberges ou refuges de montagne, les chambres d'hôtes et l'accueil dans les familles.
- Une nouvelle relation avec les visiteurs reçus moins comme des clients que comme des amis, des hôtes et des associés qui contribuent à la notoriété de ces paysages et de ces régions de découverte.
- Une "solidarité" affirmée avec les générations à venir dont le patrimoine culturel, l'environnement naturel, l'identité doivent être protégés et défendus avec une grande exigence.
Enfin, le modèle français, c'est aussi tout le réseau de savoir-faire des professionnels du tourisme que beaucoup de pays nous envient.
Vous avez donc, tout naturellement, un rôle important à jouer dans la mise en relation entre les besoins qui peuvent être exprimés par ces Etats et les compétences françaises en matière de tourisme.
Pour vous aider dans cette tâche, je mets à votre disposition les moyens dont je dispose et en particulier ceux de la Direction du Tourisme et de l'Agence Française de l'Ingénierie Touristique.
Je me propose aussi, si le besoin s'en fait sentir, de faciliter vos relations avec Maison de la France qui est, de par ses 33 bureaux répartis dans 28 pays, l'instrument principal de la promotion de la France à l'étranger.
Enfin, je compte accentuer le travail en commun entre le secrétariat d'Etat au Tourisme et les ministères des Affaires étrangères et de la Coopération afin que le tourisme devienne encore davantage un vecteur d'exportation du savoir-faire français.
Et encore une fois, dans cette perspective, votre rôle est bien évidemment primordial, puisque c'est celui d'un véritable partenaire de mon département ministériel,
Au service de la plus noble des causes,
Celle de notre pays et de ses intérêts.
Je vous remercie.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 9 septembre 2003)
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous remercier de l'opportunité qui m'est donnée de pouvoir m'exprimer devant vous, aujourd'hui, et de saluer tout particulièrement le président de VILLEPIN, Messieurs DEL PICCHIA, DUVERNOIS et FERRAND, Madame CERISIER-BEN GUIGA qui, lors de notre déjeuner de février, ont lancé cette invitation.
En ce jour, où nous commémorons la proclamation de la troisième République, le Ministre de la République que je suis, veut saluer, en cette occasion, les élus du suffrage universel que vous êtes, élection qui vous confère la même légitimité que celle de tous vos collègues élus sur le territoire national.
Vous êtes aussi les représentants de la France à l'étranger et, à ce titre, vous en portez les intérêts.
Vous êtes, à votre manière, des ambassadeurs de la France, de ses savoir-faire, de ses qualités, de son accueil, bref de toutes ses richesses qui en font, certes, le pays que nous aimons tous mais aussi celui que nos amis étrangers souhaitent découvrir.
Vous connaissez bien, j'en suis sûr, la place du tourisme dans l'économie française : Nous sommes la première destination touristique au monde.
Au cours de ces six dernières années, la France a connu une croissance touristique exceptionnelle, plaçant ce secteur d'activité au premier rang de notre économie nationale.
En effet, entre 1997 et 2002 le nombre des visiteurs étrangers est passé de 67,3 millions à 77 millions.
Dans la même période, l'excédent du poste voyage de la balance des paiements passait pour sa part de 8,3 à 15,1 milliards d'Euros.
De plus, le tourisme, en France, ce sont aussi 2 millions d'emplois directs et indirects.
C'est dire l'importance de l'activité touristique pour la richesse, les emplois et la renommée de notre pays.
Cette place fondamentale du tourisme sera d'ailleurs consacrée la semaine prochaine puisque, pour la première fois depuis vingt ans, va se tenir, sous la présidence du Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, un comité interministériel sur le tourisme qui définira les axes d'une stratégie nationale du tourisme.
Et il se trouve que l'une des pierres angulaires de ce comité, c'est justement la promotion de la France à l'étranger.
Afin de permettre à notre pays de conserver et développer ses parts de marché au sein d'un univers concurrentiel renforcé, il est primordial que nous puissions nous positionner de manière forte.
Car si la France dispose d'un capital sympathie très fort avec un bon potentiel, elle est quelque peu enfermée parfois dans une logique d'image réductrice et décalée par rapport à la réalité.
Il convient donc désormais d'impulser une nouvelle dynamique de développement de cette image pour que la France continue à exister au sein de la nouvelle donne du tourisme international.
Et dans cette perspective, permettez-moi de vous dire à quel point je considère le rôle du Conseil supérieur des français de l'étranger comme fondamental.
Je souhaite en effet vous investir personnellement d'une mission : par votre rôle de têtes de pont de la France, dans chacun des pays où vous vous trouvez, vous êtes en mesure tout naturellement de promouvoir les intérêts touristiques qui sont les nôtres.
Qui mieux que vous sait, à la faveur de ses contacts quotidiens avec les dirigeants et les ressortissants étrangers, faire la promotion de notre pays, de ses attraits mais aussi de ses savoir-faire ?
Car, au-delà d'une destination agréable de vacances, la France, et c'est mon ambition, doit aussi exporter son modèle économique touristique si particulier.
Ce modèle, c'est celui, certes, d'une destination très prisée, mais c'est aussi celui d'un développement touristique tenant compte de l'aménagement du territoire et de la solidarité entre les collectivités, par la recherche des meilleurs équilibres et la prise en compte du développement durable.
Ce modèle, c'est aussi celui d'un tourisme solidaire, dont la France se doit d'être le promoteur, ainsi que l'a réaffirmé récemment le Président de la République, Jacques CHIRAC.
Je me limiterai ici à rappeler que le tourisme solidaire s'appuie sur trois préoccupations :
- La prise en charge par les communautés elles-mêmes, autochtones notamment, de leur propre développement à travers des réalisations de petite taille, à leur mesure, tels que les petites auberges ou refuges de montagne, les chambres d'hôtes et l'accueil dans les familles.
- Une nouvelle relation avec les visiteurs reçus moins comme des clients que comme des amis, des hôtes et des associés qui contribuent à la notoriété de ces paysages et de ces régions de découverte.
- Une "solidarité" affirmée avec les générations à venir dont le patrimoine culturel, l'environnement naturel, l'identité doivent être protégés et défendus avec une grande exigence.
Enfin, le modèle français, c'est aussi tout le réseau de savoir-faire des professionnels du tourisme que beaucoup de pays nous envient.
Vous avez donc, tout naturellement, un rôle important à jouer dans la mise en relation entre les besoins qui peuvent être exprimés par ces Etats et les compétences françaises en matière de tourisme.
Pour vous aider dans cette tâche, je mets à votre disposition les moyens dont je dispose et en particulier ceux de la Direction du Tourisme et de l'Agence Française de l'Ingénierie Touristique.
Je me propose aussi, si le besoin s'en fait sentir, de faciliter vos relations avec Maison de la France qui est, de par ses 33 bureaux répartis dans 28 pays, l'instrument principal de la promotion de la France à l'étranger.
Enfin, je compte accentuer le travail en commun entre le secrétariat d'Etat au Tourisme et les ministères des Affaires étrangères et de la Coopération afin que le tourisme devienne encore davantage un vecteur d'exportation du savoir-faire français.
Et encore une fois, dans cette perspective, votre rôle est bien évidemment primordial, puisque c'est celui d'un véritable partenaire de mon département ministériel,
Au service de la plus noble des causes,
Celle de notre pays et de ses intérêts.
Je vous remercie.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 9 septembre 2003)