Texte intégral
Avant toute chose, je tiens à vous remercier pour la qualité et la chaleur de votre accueil.
Je remercie tout particulièrement François Lureau, Délégué général pour l'armement, et Arnaud Miquel, directeur du CELAR.
La guerre de l'information est d'ores et déjà au coeur des conflits.
Elle le sera plus encore demain.
Ceci confirme l'importance sur le long terme du travail d'un centre comme le CELAR.
Parce que sa vocation n'est pas d'apparaître au grand jour, la guerre de l'information se situe souvent au second plan médiatique derrière, notamment, les opérations extérieures.
Elle constitue néanmoins un élément-clé qui place le CELAR en première ligne de notre système de défense.
Maîtriser ce domaine implique des efforts à la fois financiers et humains. Je fais en sorte que la DGA et le CELAR disposent des moyens suffisants.
1. Votre travail est en première ligne de notre système de Défense. Au coeur de la guerre de l'information, il contribue de manière optimale à la sécurité des Français.
1.1 La guerre de l'information est au premier plan de la guerre moderne.
Nous devons relever ce nouveau défi.
Pour nos opérations extérieures, qu'elles soient nationales ou multinationales, cela implique de disposer en permanence d'une autonomie de décision et d'action.
Il en va de notre capacité à faire valoir notre position voire à prendre l'initiative d'opérations.
Plus largement, il en va de la capacité de la France à tenir son rang dans le monde et sa place dans le concert international.
Gagner cette bataille de l'information sur le long terme suppose en amont des investissements et une maîtrise technologiques importants, à la hauteur des ambitions de notre pays. J'en suis consciente et j'entends répondre à ces exigences.
Cela nécessite aussi une capacité propre à se doter des systèmes les plus performants et choisir pour cela les meilleures technologies d'avenir.
C'est enfin veiller, en réponse aux besoins exprimés par les états-majors, à prévenir les impasses ou les dépendances technologiques.
1.2 Dans ce contexte, et en réponse à l'évolution des menaces, les activités d'analyse, d'expertise et d'essais du CELAR en font un acteur majeur de la sécurité de notre pays.
La sécurité de nos systèmes d'information, les équipements de guerre électronique et la cryptologie sont autant de domaines dans lesquels vous excellez.
J'ai eu l'occasion de le constater.
Avec le CELAR et la DGA, le ministère de la Défense dispose d'un ensemble de compétences unique.
Elles s'expriment au profit de notre sécurité quotidienne de manière directe mais aussi indirecte.
En effet, en contrôlant également les prestations industrielles, vous offrez à nos forces armées la meilleure garantie de qualité et d'efficacité pour leurs matériels, et donc la possibilité de protéger nos concitoyens dans les meilleures conditions possibles.
2. Je fais en sorte que la DGA et le CELAR soient en mesure de répondre au défi de la guerre de l'information, et notamment qu'ils disposent des moyens financiers et humains adéquats.
2.1 C'est bien au ministère de la Défense, au coeur de l'Etat et de ceux qui assurent sa protection, que doit être développée l'expertise en matière de guerre de l'information.
Je suis convaincue de l'importance d'avoir une maîtrise technique au sein même de l'Etat et au profit de celui-ci. Elle contribue à l'efficacité et à la puissance de notre défense.
C'est pour cette raison que j'ai souhaité en faire un des piliers forts de la réforme de la DGA.
Dans votre domaine d'activité où les technologies évoluent très vite, la demande des services de programmes et des forces armées est croissante.
Je vous encourage donc à poursuivre activement l'adaptation permanente de votre centre.
Les efforts entretenus depuis de nombreuses années portent aujourd'hui leurs fruits. Ils ont permis à la France de se hisser à la pointe de la compétence technique. J'entends que nous y restions en nous en donnant les moyens.
2.2 Le projet de loi de finances 2005 prévoit la mise en place des moyens financiers et humains nécessaires au maintien de l'expertise technique.
Le budget, d'une manière générale, confortera le rétablissement de notre outil de défense.
J'y attache d'autant plus d'importance que les menaces se multiplient et que la protection de nos populations et de notre territoire reste notre première priorité.
Le projet de loi de finances 2005, en confirmant le soutien à la recherche de défense, est une traduction concrète de notre vigilance permanente en matière de recherche et technologie.
Certes, il vous faut des moyens matériels ; les investissements qui y ont été consacrés sont importants et performants, comme j'ai pu le constater aujourd'hui.
Mais l'expertise, c'est aussi et surtout des hommes et des femmes qui ont acquis un haut niveau de connaissances, l'entretiennent et le mettent en pratique jour après jour.
On ne naît pas expert. On le devient par un long apprentissage. On le reste par une constante remise en cause de son savoir.
Garantir la pérennité de la compétence technique est un axe majeur de la réforme que j'ai demandé à François Lureau d'engager.
C'est cette volonté qui m'a amenée à décider le recrutement de 50 ingénieurs contractuels pour la DGA, dont neuf sont affectés au CELAR.
La Défense contribue de façon déterminante à la sécurité des Français, au travers des applications militaires mais aussi dans le domaine civil.
J'attends de vous que vous mettiez vos compétences au service de toutes les dimensions qui composent l'apport du ministère à la Nation.
Votre travail discret et performant est indispensable pour maintenir la crédibilité de notre système de défense.
Je sais pouvoir compter sur votre engagement et votre motivation, et vous renouvelle toute ma confiance.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 13 octobre 2004)
Je remercie tout particulièrement François Lureau, Délégué général pour l'armement, et Arnaud Miquel, directeur du CELAR.
La guerre de l'information est d'ores et déjà au coeur des conflits.
Elle le sera plus encore demain.
Ceci confirme l'importance sur le long terme du travail d'un centre comme le CELAR.
Parce que sa vocation n'est pas d'apparaître au grand jour, la guerre de l'information se situe souvent au second plan médiatique derrière, notamment, les opérations extérieures.
Elle constitue néanmoins un élément-clé qui place le CELAR en première ligne de notre système de défense.
Maîtriser ce domaine implique des efforts à la fois financiers et humains. Je fais en sorte que la DGA et le CELAR disposent des moyens suffisants.
1. Votre travail est en première ligne de notre système de Défense. Au coeur de la guerre de l'information, il contribue de manière optimale à la sécurité des Français.
1.1 La guerre de l'information est au premier plan de la guerre moderne.
Nous devons relever ce nouveau défi.
Pour nos opérations extérieures, qu'elles soient nationales ou multinationales, cela implique de disposer en permanence d'une autonomie de décision et d'action.
Il en va de notre capacité à faire valoir notre position voire à prendre l'initiative d'opérations.
Plus largement, il en va de la capacité de la France à tenir son rang dans le monde et sa place dans le concert international.
Gagner cette bataille de l'information sur le long terme suppose en amont des investissements et une maîtrise technologiques importants, à la hauteur des ambitions de notre pays. J'en suis consciente et j'entends répondre à ces exigences.
Cela nécessite aussi une capacité propre à se doter des systèmes les plus performants et choisir pour cela les meilleures technologies d'avenir.
C'est enfin veiller, en réponse aux besoins exprimés par les états-majors, à prévenir les impasses ou les dépendances technologiques.
1.2 Dans ce contexte, et en réponse à l'évolution des menaces, les activités d'analyse, d'expertise et d'essais du CELAR en font un acteur majeur de la sécurité de notre pays.
La sécurité de nos systèmes d'information, les équipements de guerre électronique et la cryptologie sont autant de domaines dans lesquels vous excellez.
J'ai eu l'occasion de le constater.
Avec le CELAR et la DGA, le ministère de la Défense dispose d'un ensemble de compétences unique.
Elles s'expriment au profit de notre sécurité quotidienne de manière directe mais aussi indirecte.
En effet, en contrôlant également les prestations industrielles, vous offrez à nos forces armées la meilleure garantie de qualité et d'efficacité pour leurs matériels, et donc la possibilité de protéger nos concitoyens dans les meilleures conditions possibles.
2. Je fais en sorte que la DGA et le CELAR soient en mesure de répondre au défi de la guerre de l'information, et notamment qu'ils disposent des moyens financiers et humains adéquats.
2.1 C'est bien au ministère de la Défense, au coeur de l'Etat et de ceux qui assurent sa protection, que doit être développée l'expertise en matière de guerre de l'information.
Je suis convaincue de l'importance d'avoir une maîtrise technique au sein même de l'Etat et au profit de celui-ci. Elle contribue à l'efficacité et à la puissance de notre défense.
C'est pour cette raison que j'ai souhaité en faire un des piliers forts de la réforme de la DGA.
Dans votre domaine d'activité où les technologies évoluent très vite, la demande des services de programmes et des forces armées est croissante.
Je vous encourage donc à poursuivre activement l'adaptation permanente de votre centre.
Les efforts entretenus depuis de nombreuses années portent aujourd'hui leurs fruits. Ils ont permis à la France de se hisser à la pointe de la compétence technique. J'entends que nous y restions en nous en donnant les moyens.
2.2 Le projet de loi de finances 2005 prévoit la mise en place des moyens financiers et humains nécessaires au maintien de l'expertise technique.
Le budget, d'une manière générale, confortera le rétablissement de notre outil de défense.
J'y attache d'autant plus d'importance que les menaces se multiplient et que la protection de nos populations et de notre territoire reste notre première priorité.
Le projet de loi de finances 2005, en confirmant le soutien à la recherche de défense, est une traduction concrète de notre vigilance permanente en matière de recherche et technologie.
Certes, il vous faut des moyens matériels ; les investissements qui y ont été consacrés sont importants et performants, comme j'ai pu le constater aujourd'hui.
Mais l'expertise, c'est aussi et surtout des hommes et des femmes qui ont acquis un haut niveau de connaissances, l'entretiennent et le mettent en pratique jour après jour.
On ne naît pas expert. On le devient par un long apprentissage. On le reste par une constante remise en cause de son savoir.
Garantir la pérennité de la compétence technique est un axe majeur de la réforme que j'ai demandé à François Lureau d'engager.
C'est cette volonté qui m'a amenée à décider le recrutement de 50 ingénieurs contractuels pour la DGA, dont neuf sont affectés au CELAR.
La Défense contribue de façon déterminante à la sécurité des Français, au travers des applications militaires mais aussi dans le domaine civil.
J'attends de vous que vous mettiez vos compétences au service de toutes les dimensions qui composent l'apport du ministère à la Nation.
Votre travail discret et performant est indispensable pour maintenir la crédibilité de notre système de défense.
Je sais pouvoir compter sur votre engagement et votre motivation, et vous renouvelle toute ma confiance.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 13 octobre 2004)