Texte intégral
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Élus, dirigeants, militants, adhérents, sympathisants du Front National.
Quelle joie de vous voir, ce soir, si nombreux, dans cette salle emblématique des combats nationaux, avec son beau nom de victoire Wagram.
Ce nom évoque, bien sur, la longue épopée militaire de notre Patrie, et ceux qui en ont été les soldats et les héros, à ceux qui, tout au long de notre histoire, ont lutté ou sont morts pour garder la France, son territoire, son honneur, son indépendance.
Le Front National s'honore de compter dans ses rangs de mouvement politique le plus grand nombre de décorés à titre militaire, dont beaucoup sont réunis au sein du Cercle National des Combattants présidé par notre ami Roger Holeindre.
C'est l'un de ces héros, trop modestes, qui combattirent dans la résistance ou sur les champs de bataille de la IIème Guerre Mondiale, notre ami, le Général Jean Valette d'Osias, vient de nous quitter à l'âge de 101 ans. Il y a un peu plus d'un an, il participait avec nous à une cérémonie patriotique au cimetière militaire des Glières qui nous fut interdite par la police du gouvernement.
Le Général Valette d'Osias qui lieutenant blessé 3 fois fut fait Chevalier de la Légion d'Honneur à 19 ans était Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire des Croix de guerre 14-18, 39-45, TOE avec citations, Rosette de la Résistance et médaille des évadés.
Officier français emblématique, héros légendaire de la Résistance à l'occupant allemand, il incarnait les plus hautes vertus du soldat français.
Il fut de ceux qui, par leur combat et leurs sacrifices, permirent la libération du territoire et la Victoire de 1945.
Or, ils sont, aujourd'hui, alors que l'on parle des nazis tous les jours ou même plusieurs fois par jour oubliés ou ignorés. Qui sait parmi vous que le dernier convoi de déportation qui quitta Paris le 15 août 1944 ne comprenait que les 1500 officiers de l'Organisation de résistance de l'Armée, dont la plupart ne revinrent pas.
Le Général Valette d'Osias sera inhumé demain après-midi à Annecy. Nous pensons avec affection à son épouse, à sa famille et tout spécialement à notre ami le Commandant Bernard Valette d'Osias, son fils.
Pour en témoigner, je vous demande de vous lever et de respecter une minute de silence.
Depuis un mois, tout se passe comme si une grave crise internationale menaçait le monde.
Les Chefs d'Etats et de gouvernements, les plus puissants du monde, lancent des cris d'alarme, des mises en garde, des rappels à l'ordre.
Israël menace puis retire son ambassadeur et immédiatement Jospin qui participe à Stockholm à la " Conférence internationale sur l'Holocauste " se déclare " inquiet et préoccupé ". Chirac, qui n'est jamais en reste, exprime sa " grande préoccupation ".
Le gouvernement belge réagit avec plus de promptitude que dans l'affaire Dutroux et les 14 chefs de gouvernement de l'Europe occidentale se mobilisent à la botte des Etats-Unis et d'Israël.
Qu'est-ce donc qui justifie ces réactions de défense ? Serait-ce un putsch militaire en Russie, une mobilisation chinoise des troupes chinoises, un conflit nucléaire indo-pakistanais ?
Non ! Ce n'est que la perspective de la constitution d'un nouveau gouvernement en Autriche, il est vrai, après éviction des socialistes et leur remplacement par le Parti de la liberté de Haider allié aux conservateurs.
Oui ! Mais, Haider avec un H comme dans Hitler.
Le sujet mérite d'être étudié de près et il faut démonter les mécanismes de la manipulation politico-médiatique de l'opinion mondiale.
De quoi s'agit-il ?
En Autriche, pays de 8 millions d'habitants, grand par son passé et par son rayonnement artistique et culturel mais aujourd'hui sans aucun des attributs de la puissance politique, économique, militaire ou médiatique, un parti national vient d'obtenir avec 27 % des voix, le deuxième rang dans la politique du pays et comme il est naturel, il postule à entrer au gouvernement en alliance avec les conservateurs qui refusent de reconduire un accord avec le parti socialiste, vomi par la grande majorité des électeurs.
Il s'agit là d'un épisode indiscutablement démocratique. Or, il va être à l'origine d'une véritable hystérie collective internationale, au moins en apparence.
Haider n'est pas un inconnu en Autriche, ni son parti qui a déjà été au gouvernement, tenez vous bienavec les socialistes en 1957. Il est même gouverneur d'une province, la Carinthie où il a obtenu en 1999, 42,1 % des voix.
Oui da ! Mais cela ne suffit pas aujourd'hui.
Car Haider a beau s'en défendre, on l'a revêtu de la tunique de Nessus, on lui a accroché l'étiquette désormais rédhibitoire, de " xénophobe, raciste et antisémite ", véritable passeport pour l'enfer politique.
Et Haider a eu beau et aura beau multiplier les gestes propitiatoires, les preuves de sa bonne volonté démocratique. Ce sera en vain : il a 2 députés juifs sur 4 au Parlement Européen, il a jumelé la capitale de Carinthie Klagenfurt avec la Nazareth israélienne, été en pèlerinage à Auschwitz, voté les lois anti-révisionnistes, pris des distances méprisantes avec Le Pen et le Front National. Rien n'y fait, même pas la caution du Grand Rabbin d'Autriche ou celle du vieux chasseur de Nazi Simon Wiesenthal.
C'est qu'Haider est un symbole. Celui de l'accessibilité au pouvoir, même partagé, d'idées nationales et eurosceptiques. Il est aussi la preuve que si la droite renonce à la position suicidaire d'exclusion de la droite nationale qui lui a été imposée en Europe, elle va mettre au rancart les 12 gouvernants européens de gauche, socialistes, communistes ou socialo-communistes comme en France.
Et tout le monde a compris que l'Autriche est utilisée par les Mondialistes, les Américains, les Israéliens, les lobbies anti-nationaux, comme un laboratoire politique.
Il convient de tuer, dans l'uf, la volonté de résistance nationale à la révolution cosmopolite et de faire comme en Irak ou en Serbie un exemple dissuasif à n'importe quel prix.
Ce qu'ils appellent " l'extrême-droite " doit être mise au ban des nations, accusée, condamnée et exécutée.
La présidente du Parlement Européen donne le la. Je cite : " LE FPO VEHICULE UNE IDEOLOGIE AUX ANTIPODES DES VALEURS HUMANISTES QUI FONDENT TOUTE SOCIETE DEMOCRA-TIQUE. IL SERAIT INTOLERABLE QU'UN PARTI QUI NIE CES PRINCIPES FONDAMENTAUX ACCEDE AU POUVOIR DANS UN DES PAYS DE L'UNION ". Mais Madame Fontaine ne démontre ni ne prouve rien si ce n'est qu'il faut être titulaire d'un brevet démocratique. Nous y reviendrons.
Le Ministre belge des Affaires Etrangères, lui, remet une louche " de moules-frites " : " L'EUROPE DOIT SAVOIR QUE SI MONSIEUR HAIDER S'INSTALLE DANS UN GOUVERNEMENT, L'EFFET D'ENTRAINEMENT SERA IMMEDIAT. PAR UN SIMPLE EFFET DE TACHE D'HUILE, L'EXTREME-DROITE SERA BANALISEE ".
Quelques voix raisonnables ont beau se faire entendre. Monsieur Schussel, aujourd'hui chancelier, allié de Haider et chef du parti conservateur, qui déclare qu'il faut juger le gouvernement sur son programme et son travail.
Le communiqué du FN : " LA DROITE NATIONALE ET POPULAIRE EST APTE A GOUVERNER DANS LE RESPECT BIEN COMPRIS DE LA DIGNITE HUMAINE. NOUS SALUONS LE COURAGE DU PEUPLE AUTRICHIEN QUI A BRAVE L'INTERDIT ET LUI SOUHAITONS BONNE CHANCE POUR L'AVENIR ".
" MONSIEUR HAIDER QUI N'EST PAS DE NOTRE PAROISSE A RASSEMBLE DEMOCRATIQUEMENT PRES DE 30 % DES ELECTEURS AUTRICHIENS ET DOIT POUVOIR, SELON LES REGLES ELEMENTAIRES DE LA DEMOCRATIE, PARTICIPER A UN GOUVERNEMENT DE COALITION. L'ULTIMATUM DE NATURE TOTALITAIRE EDICTE PAR L'UNION EUROPEENNE A L'AUTRICHE EST LA MARQUE INQUIETANTE D'UNE EUROPE QUI IMPOSE SA VOLONTE A SES MEMBRES. LE MONDIALISME ERIGE EN RELIGION D'ETAT CONDUIT INEVITABLEMENT LES PEUPLES EUROPEENS A L'ESCLAVAGE. APRES CE BLOCUS MORAL ET POLITIQUE, L'EUROPE IMPOSERA-T-ELLE UN BLOCUS COMMERCIAL COMME EN IRAK OU MEME, ENVERRA-T-ELLE UNE FORCE MILITAIRE D'INTERVENTION POUR FAIRE PLIER LA DEMOCRATIE AUTRICHIENNE ? IL EST REVOLTANT DE CONSTATER QUE L'UNION EUROPEENNE ISOLE UNE AUTRICHE CONSIDEREE COMME " HERETIQUE " ALORS QU'ELLE TOLERE UNE FRANCE, UNE ITALIE ET DEMAIN UNE ESPAGNE, OU LES CAMARADES DE STALINE, DE MAO ET DE POL POT PARADENT AU SEIN DES COALITIONS GOUVERNEMENTALES ".
Vous aurez tous reconnu là les scénarios de diabolisation auxquels nous sommes habitués car nous défendons les idées nationales depuis longtemps, bien plus longtemps qu'Haider.
Nous les avons subis lors des " dérapages " que me reprochent nos ennemis et même les félons et qui ne peuvent exister que par rapport à une ligne, à une règle, à la loi partisane, qu'on veut nous imposer et que précisément nous avons refusé, lors des provocations comme Carpentras ou Mantes la Jolie, le détail ou Durafour-crématoire.
Lors de l'élection de nos députés européens en 84, les eurodéputés nous accueillerent la haine dans les yeux et une rose blanche à la boutonnière à cause de l'anniversaire de la mort de Dolfuss, dans laquelle nous n'étions pas impliqués, je le jure, et qui poussa même Mussolini, le chef du fascisme, à mobiliser sur le Brenner contre l'Allemagne. Notre riposte fut pleine d'humour, 1/2 heure après nos députés entraient dans l'hémicycle avec un chardon bleu à la boutonnière. Qui s'y frotte, s'y pique !
Lors de l'élection de nos 35 députés nationaux en 86 quand Chirac, après avoir modifié la loi électorale pour nous éliminer, fit établir autour de notre groupe, ce qu'il appela un cordon sanitaire et aussi sans doute nous protéger d'une vérole politicienne qu'il connaissait bien.
Quand en 1989, notre député Claude Autant-Lara, le grand metteur en scène, doyen d'âge du Parlement Européen, en assura la présidence de rentrée, la gauche quitta l'hémicycle , suivie un quart d'heure plus tard par la droite quand il évoqua le risque de colonisation culturelle de l'Europe par les américains. Claude Autant-Lara est mort à 98 ans. A ses obsèques, aucun de ses collègues de l'Académie n'était présent, ne serait-ce que pour se faire pardonner l'infamie, dûment reconnue par les tribunaux, de son exclusion. Mais nous, ses amis du Front National, nous étions là !
Quelques passages du discours de Claude : " ON DIT, A BON DROIT PEUT-ETRE, QUE L'UNION SOVIETIQUE REPRESENTE UNE MENACE MILITAIRE. EVIDEMMENT, PARTOUT OU IL Y A DES MILITAIRES - ET JE ME COMPRENDS - IL Y A MENACE. MAIS, ET C'EST LA OU J'ENTENDS VENIR, CE N'EST PAS - QUE JE SACHE - L'UNION SOVIETIQUE QUI MENACE NOTRE CULTURE. NOS CULTURES, MES TRES CHERS FRERES EUROPEENS ! CETTE MENACE NE NOUS VIENT QUE DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE, HELAS ! ET ELLE EST TERRIFIANTE CAR SI UN PEUPLE SE REMET D'UNE DEFAITE MILITAIRE, ET MEME S'IL S'EN REMET TRES BIEN - VOYEZ LE JAPON - OU D'UNE DEFAITE ECONOMIQUE, COMME L'ALLEMAGNE DE 1930, IL NE SE REMET JAMAIS D'UNE DEFAITE CULTURELLE ! ILS ONT DANGEREUSEMENT TORT, CAR ENTRE ARMEE ROUGE ET BILLET VERT, NOS CULTURES N'EN MENENT PAS LARGE. D'IMMENSES CIVILISATIONS ONT TOTALEMENT DISPARU PAR LE SIMPLE EFFET D'UN TEL LAISSEZ-ALLER, D'UNE SOUS-ESTIMATION PERNICIEUSE ET FUNESTE, D'UNE DISTRACTION, D'UN OPTIMISME SUICIDAIRE, ET, COMME TOUJOURS, SOUS L'EFFET D'EUPHORISANTS DIVERS, ALORS QU'IL SUFFISAIT UNE SIMPLE ET FORTE VIGILANCE. IL SUFFIT D'UNE SIMPLE ET FORTE DETERMINATION POUR FAIRE RECULER N'IMPORTE QUELLE INVASION DE BARBARES "
La diabolisation se déchaîna encore, plus près de nous, lors de l'élection des exécutifs régionaux, avec les voix des élus FN pourtant démocratiquement désignés.
C'est d'ailleurs une tradition haïssable de la gauche quand elle perd les élections que d'imposer un troisième tour dans la rue : celui des minorités bruyantes et agressives qui s'efforcent d'intimider avec ses violences, injures, ses pancartes, ses miliciens, ses cultureux.
Savez-vous que vos élus sont depuis des années traités comme des pestiférés dans les Assemblées (deux députés osaient serrer la main de Marie-France Stirbois), qu'on ne s'assied pas à leur table ?
L'offensive contre Haider se développe et si vous en doutiez l'UDF, Marielle de Sainez annonce la couleur : " CE QUE NOUS AVONS COMBATTU EN FRANCE, AVEC LE PEN, ON NE PEUT L'ACCEPTER EN EUROPE ". On parle d'isoler non plus seulement Haider mais l'Autriche.
Les 14 chefs de gouvernement, après l'adjuration du Président du groupe communiste à l'Assemblée, Alain Bocquet, menacent. Certains proposent pour commencer, un blocus politique, d'autres, un blocus touristique, d'autres de lui retirer son droit de vote au Conseil Européen.
Ils refuseraient tout contact officiel si un gouvernement de coalition avec l'extrême-droite venait au pouvoir. Le 3 février, les 14 annoncent les mesures d'isolement et le Parlement Européen condamne Haider par 406 contre 53 et 100 abstentions. J'ai fait mieux ! Puisque ma levée d'immunité parlementaire a été votée à l'unanimité moins 16 voix dont les 11 des Droites Européennes, Eric PINEL et Charles de Gaulle.
Une révélation d'extrême importance sera faite au même moment. On ne parle plus seulement d'isoler l'Autriche mais de l'exclure.
Les Etats membres s'attribueraient aussi le droit d'exclure. En revanche, il n'est pas possible à un Etat, dont le peuple le voudrait, de sortir de l'Union. La jurisprudence américaine de la guerre de Sécession l'emporterait sur la perestroïka soviétique. Alors qui viendrait contraindre l'Etat récalcitrant, les Marines ou la Wehrmacht ?
On rappelle alors que l'article 6 du Traité d'Amsterdam dit que : " L'Union est fondée sur les principes de liberté, de la démocratie, du respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales ".
Tout cela est bel et bien mais qui est chargé d'interpréter ces beaux principes ?
Est-ce que ce sont les grands humanistes qui bombardent l'Irak depuis 9 ans et qui ont par le blocus impitoyable ruiné ce pays riche, acculé son peuple à la misère et assassiné, dit l'ONU un million d'enfants morts de faim et de misère ?
Ou ceux qui se sont acharnés à détruire toute l'infrastructure économique d'un petit pays européen déjà appauvri par 50 ans de communisme, la Serbie ?
Ou ceux encore qui occupent militairement depuis des années une partie du Liban, prennent en otage la population libanaise et détruisent en représailles d'une action militaire du Hezbollah les trois centrales électriques principales du pays en plein hiver ?
Monsieur Jospin, en visite en Israël, a denié à ces combattants libanais, la qualité de résistant. On savait le parti socialiste après Mitterrand, Emmanuelli, Tapie, Fabius, habilité à donner des brevets d'honnêteté, on ne le savait pas expert es résistance.
Monsieur Chirac, récemment sacré Beni B'naï B'rith, après avoir reçu la menorah d'honneur, en remerciement d'avoir été le premier et le seul Président de la République à reconnaître indûment la responsabilité de la France dans la persécution des juifs, a promis : " UNE ABSOLUE VIGILANCE " ET A AFFIRME " QUE LA PRESIDENCE FRANÇAISE, PENDANT CES SIX MOIS, AURA D'ABORD L'EXIGENCE ETHIQUE, LA PREOCCUPATION HUMANISTE, LA VOLONTE DE DEFENDRE LES DROITS DE L'HOMME PARTOUT OU ILS SONT BAFOUES OU MENACES. LE COMBAT POUR L'HOMME NE SE DIVISE PAS : IL EST DU PRESENT COMME DU PASSE. C'EST AU NOM DE CE COMBAT QUE JE LUTTERAI TOUJOURS, DE TOUTES MES FORCES, CONTRE LA HAINE, L'INTOLERANCE, LE REJET DE L'AUTRE, QUI ONT TROUVE HELAS, DANS NOTRE VIE POLITIQUE, DES RELAIS, DES ESPACES D'EXPRESSION ".
Schussel et Haider doivent alors signer une déclaration solennelle d'attachement aux principes de la démocratie pluraliste (pluraliste oui mais à l'exclusion de l'extrême-droite).
Aujourd'hui, ce n'est plus le suffrage populaire qui fonde la légitimité démocratique, mais le concert des puissants en place et à perpétuité puisqu'il y a désormais des partis légitimes qui ont le label et ceux qui sont suspects, politiquement incorrects.
Il y a par conséquent dans ce principe, l'autorisation voire la promotion de l'ingérence dans la politique intérieure des Etats, hors l'Union Européenne et dans l'Union.
Il s'agit, disent les grands prêtres du nouveau Culte, non d'une ingérence dans les affaires nationales mais d'une ingérence dans les affaires de l'Europe. Et allez donc !
Car ces démocrates sourcilleux sont perspicaces. Sous l'habit de gouverneur, autrichien, de Carinthie, ils ont deviné le caporal autrichien (d'ailleurs avouez qu'entre Haider et Hitler, il n'y a pas grande différence, une consonne et une voyelle). Comme le dit d'ailleurs, un démocrate d'élite, le député communiste Alain Bocquet : " LA BETE EST TOUJOURS VIVANTE ".
Et voilà lancée la chasse fraîche et joyeuse. Les chiens sont là, les piqueux, les cavaliers avec leurs cors et leurs chiens. Taïaut ! Taïaut ! Sus à la bête et courrons la traquer.
Le procédé est connu. Il est largement utilisé contre nous. Il consiste à relever dans les programmes tout ce qui peut rappeler même de loin celui des partis fascistes et une fois fait l'amalgame, on nous demande compte d'Auschwitz, du RPR Papon, du radical Bousquet, de l'Allemand Barbie.
Face aux nazis, sauvons la démocratie ! Voilà le mot d'ordre de l'an 2000.
La rhétorique permet tous les faux-semblants. On combattra donc l'amour de la Patrie, l'attachement à la Nation, aux vertus civiques et militaires, le respect du travail, la défense de la famille, l'admiration du passé, le soin de la jeunesse qui rappellent vichy dans le meilleur des cas. Hitler dans le pire.
Ce que résume un autre démocrate de choc, Fode Sylla : " BATIR L'EUROPE AU LENDEMAIN DE LA 2EME GUERRE MONDIALE (UN LENDEMAIN QUI DURE), C'ETAIT ENTRE AUTRES UNE REPONSE A LA SHOAH ".
Récemment élu député européen, lui, au moins, ne crache pas dans la soupe.
Ainsi, seront interdits, toute aspiration nationale, tout effort de redressement, toute doctrine volontariste. Dans nos médias, au cinéma, à la radio, à la télé, dans les variétés, dans les dessins animés, sur le Web et même à France Musique, tous les jours on traque le nazisme. Quand on ne le voit pas, on sait qu'il est là, tapi (pardon Bernard) prêt à bondir et il y a, c'est sûr, plus de bravaches pour l'affronter que quand il était vraiment là. On piétine la peau de loup, surtout depuis 50 ans (une paille !) qu'il n'y a plus de loup dedans.
Contre les tenants de ces idées réputées dangereuses, on sonnera l'hallali.
Nous l'avons dit, répété, proclamé. L'Europe est un piège mortel pour les nations, une structure contraignante pour les peuples, un carcan pour les citoyens.
Après avoir abandonné leur Dieu et leur Patrie, il ne leur restera plus qu'à abdiquer leur liberté et à se soumettre à la Nouvelle Religion.
L'idéologie des Droits de l'Homme se mue en religion totalitaire, intolérante, envahissante avec ses dieux, Oncle Sam, Big Brother, Dollar, son clergé antifasciste et antiraciste. On annonce que l'enseignement de la schoa va devenir obligatoire dans les écoles à partir de la 3°. Ce sera le catéchisme de la nouvelle religion.
Son armée et sa police chargées de faire respecter le " politiquement correct ", au besoin par le terrorisme intellectuel.
Sa Pensée Unique, sclérosante, castratrice est la clef de l'asservissement intellectuel.
Nous refusons en bloc, ce fatras uniquement destiné à nous détruire avec nos nations, notre culture, notre langue, notre patrimoine et notre peuple.
Il n'est pour échapper à cet ensevelissement vivant d'autre moyen que la résistance fondée sur le patriotisme, les vertus morales, les principes spirituels, les structures nationales, familiales et professionnelles.
A l'occasion de l'affaire Haider et dans le microcosme autrichien, les mondialistes et leurs larbins eurocrates veulent tester leur méthode de combat et ils y ont là-bas presque réussi puisqu'ils ont obtenu de Haider, son reniement solennel d'un certain nombre de ses positions de base.
Et en particulier par cette déclaration " L'AVENIR DE L'AUTRICHE PASSE PAR LA POURSUITE DE L'INTEGRATION ET DE L'ELARGISSEMENT DE L'UNION EUROPEENNE ", alors que le programme du FPO comportait un refus de l'Union Européenne. Or l'intégration, ce n'est rien moins que l'abandon de la souveraineté nationale dans les domaines : monétaire, fiscal, budgétaire, macro-économique, immigration, défense, justice.
Je sais qu'il m'a été fait le reproche " imbécile " de ne pas vouloir le pouvoir et ses responsabilités. C'était même l'argument principal de celui qui se disait l'avenir et qui se pronostiquait 30 % aux élections européennes.
Ses agissements criminels et les manuvres de rupture exécutées par quelques insensés, ambitieux et déloyaux nous ont éloigné, provisoirement si vous le voulez, de cette espérance. Ils ont, au moins, démontré que nous n'avions pas la cohésion et la cohérence suffisante pour la mériter. C'est le travail qui reste à accomplir et que nous ferons avancer avec notre Congrès d'Avril 2000 en allant aussi à la rencontre des événements révélateurs qui vont éclairer le peuple et nous aider à l'aider.
Au passage, signalons plusieurs condamnations pour diffamation au bénéfice du Front National, de Marine Le Pen, de Jean-Marie Le Pen contre Martinez le félon à la télévision et le journal Mouvement National de Megret.
Redisons le, une fois encore, les mots ne sont pas des idées, les promesses n'engagent que ceux à qui elles sont faites et les faits, eux, sont têtus.
Je comprends que certains se satisfassent d'être élus députés même dans l'impuissance et j'aime mieux être élu que battu. Mais nous ne faisons pas de politique pour nous faire plaisir mais pour le service de notre pays et de notre peuple.
Cette voie n'est pas celle des compromis, ni des compromissions, ni des combines, ni des traquenards, c'est celle de la Vérité et du Courage.
Le redressement national peut être exprimé éventuellement par un succès parlementaire mais celui-ci serait vain si le peuple tout entier n'était pas impliqué dans le dessein de sa sauvegarde.
D'ici là, il va nous falloir lutter, comme d'autres dans le Monde, et d'abord en refusant l'ostracisme, le boycott médiatique, la persécution pour cause d'extrême-droite.
L'EXTREME-DROITE
On est, en effet, obligé de constater aujourd'hui que l'extrême-droite est diabolisée. On ne dit pas encore diabolique, c'est-à-dire du diable par essence, mais diabolisée, ce qui implique une force diabolisatrice extérieure.
La diabolisation n'est pas un concept politique, c'est un concept religieux. Le diable est un ange déchu, il s'est révolté contre Dieu. Il est chassé du ciel et précipité dans les ténèbres extérieures pour l'éternité.
Il est désormais le mal absolu, source de tout le mal de la création.
On lui trouvera des disciples : tous ceux qui n'avaient pas l'heur de convenir ou de plaire aux clercs de la Nouvelle Religion.
On sera diabolisé, selon les époques, si l'on professe une autre croyance, une foi différente comme les prêtresses païennes de Cernunos, le dieu cornu des Gaulois, brûlées comme sorcières, réputées alors incubes et succubes, ce qui les sanctifierait plutôt aujourd'hui.
La diabolisation postule une religion, des clercs, des païens. L'inquisition sera chargée de veiller à l'orthodoxie et au respect des dogmes et des règles.
Les contrevenants s'exposent au bûcher qu'on impose aussi aux saints, comme Jeanne, quand ils sont diabolisés par les clercs indignes.
Mais, dans le domaine politique, en tous cas, dans celui qui se définit comme démocratique, il ne saurait y avoir de diabolisation puisqu'en principe toutes les opinions peuvent s'exprimer librement et que seul le suffrage universel, pour peu qu'il s'exprime librement et loyalement, est source de légitimité.
Ajoutons qu'il est plaisant de voir au pouvoir, les trotskistes et les gauchistes qui, hier, quand ils étaient jeunes et peut-être sincères, affirmaient qu'il est interdit d'interdire.
Or, hic et nunc, ici et maintenant, on admet, que les autorités politiques, morales, culturelles imposent un culte unique : celui des Droits de l'Homme, entendu comme une simple traduction des Droits du plus fort.
Ce culte a ses dieux : Oncle Sam, Big Brother et Dollard le Gold Spirit. En d'autres temps, le Veau d'Or. Il a ses Tables de la Loi, ses Écritures Saintes et son catéchisme qu'on enseignera, dit-on, bientôt dans nos écoles, ses prélats et ses martyrs et bien sur, ses hérétiques.
Il a une doctrine économique : la mondialisation. Une doctrine politique : la marche à l'unité du monde et au gouvernement mondial. En un mot, le mondalisme et son vecteur : la Pensée Unique dont l'observance débouche sur le Politiquement Correct et son corollaire, le terrorisme intellectuel.
Il a aussi son enfer, promis à ses ennemis et son Satan, omniprésent, avec ses pompes et ses uvres : le nazisme !
Du même coup, ceux qui défendent la Nation et avec elle les vertus traditionnelles professent la liberté de l'esprit et la pluralité politique, sont anathèmes, promis à l'exclusion, voire s'ils résistent à la persécution, tant au moins qu'ils n'auront pas confessé, ce que Jospin a récemment appelé au cours de son voyage en Israël, des " crimes de la pensée ".
J'ai eu l'occasion de dire que Jospin avait levé l'hypocrisie de la diplomatie française au Proche-Orient, en disant tout haut ce que celle-ci y fait tout bas.
(Position sur le Proche et le Moyen-Orient ?)
Le diable de notre temps, c'est l'extrême-droite.
La notion est vague, jamais définie, sans frontières, ni limites, ce qui permettra d'y mettre beaucoup d'adversaires de la Gauche (puisque aujourd'hui, la Gauche domine le monde, l'Europe et la France, sans partage) mais aussi dans certains cas, le Front, la droite, le centre, voire même la gauche patriote.
A propos de la gauche, ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi deux cents après la Révolution française la gauche a abandonné le catéchisme républicain, enseigné par les Hussards Noirs, c'est ainsi que l'on nommait les instituteurs laïcs, véritables missionnaires de la Démocratie, porteurs de l'esprit des lumières, mangeurs de curés et contempteurs de la Réaction des aristos.
Comment expliquer que cette Saga sanglante mais grandiose, qui a marqué à vie des générations de petits élèves de l'enseignement public, qui assurait une base historique aux choix politiques de gauche ait été brusquement mais discrètement abandonnée au point de n'être plus évoquée que dans les arrières salles de café chevènementiste.
Oubliés Danton, Robespierre, Marat, Couthon le paralytique, le beau Saint Just et le brave petit Bara, Madame Roland, Barras et le Directoire, Bonaparte et le Consulat de l'Empire partis en croisade porter la Nouvelle Foi aux quatre coins du Monde.
Eh bien et c'est là tout le problème. Ce formidable moule républicain, il ne pouvait plus servir, pis, vu les nouvelles orientations " démocratiques ", il était périmé, pis encore nuisible, contre productif comme on dit aujourd'hui.
Pourquoi, parce que la Révolution Française était française, nationale au point que sur les assignats, il était écrit quelques fières devises : la liberté ou la mort mais aussi la Nation ou la mort.
Vous avez entendu : La Nation ou la Mort.
Des formules à faire trembler les occupants des palais nationaux, occupés à brader la France, ses frontières, son patrimoine, sa langue, son peuple.
La Nation, quoi ! C'est pourquoi, on occulte désormais non seulement l'étude de l'histoire de la Révolution Française, mais celle de notre l'Histoire, parce qu'elle est le roman vécu de la France, mais aussi la géographie qui apprenait les paysages, les frontières, les différences, les richesses. Eelles ont été supprimées progressivement de notre enseignement pour servir le grand complot antinational du mondialisme.
On peut mettre aussi dans l'extrême-droite, et on y met, tous les affreux de l'Histoire ancienne et récente et bien sûr d'abord les nazis et les fascistes. Hitler, incontournable, omniprésent, permanent assuré d'être là pour 1000ans et Mussolini qui pourtant furent l'un, un chef national SOCIALISTE et l'autre, au départ, député SOCIALISTE.
Les chefs de la Collaboration pourtant tous issus de la gauche socialiste ou communiste comme Déat, du RNP, ancien secrétaire du Parti Socialiste, ou Doriot, du PPF, ancien secrétaire du Parti Communiste.
Mais on y met aussi, Franco, de Gaulle, Pie XII, Nixon, Saddam Hussein, Milosevitch, Kabila, qui sais-je encore.
Quand ce bestiaire est constitué et l'enclos bâti, il ne reste plus qu'à y pousser ses adversaires politiques même s'ils n'ont rien de commun avec ces personnages. Le travail de dénigrement est fait en permanence depuis un demi-siècle et entretenu quotidiennement dans les médias. Presse, radio, cinéma, télévision, théâtre, musique, etc.
La démarche qui va conduire à la diabolisation n'est pas toujours brutale. Elle est souvent progressive, mais se renforce au fur et à mesure que l'on conquière peu à peu l'audience populaire. Jusqu'au moment où par une suite de sophismes, sophismes parce que le Front ne correspond pas aux caractéristiques de l'extrême-droite, sophismes parce que l'extrême-droite est souvent antinazie, on déclare que l'extrême-droite, c'est le néo-nazisme. C'est ce que vient de faire Microsoft dans son Encyclopédie Encarta 2000 en me rangeant avec le Front National, avec l'autrichien Haider et le danois Hagen sous la rubrique générale Néo-nazisme, terme faisant référence, selon sa propre définition, aux " groupes activistes d'extrême-droite qui se déclarent les héritiers d'Adolf Hitler et du National-socialisme et qui adoptent les symboles de ce mouvement ".
J'ai l'intention de poursuivre Microsoft, l'entreprise, dit-on, la plus riche du Monde, en 100 millions de dollars de dommages-intérêts. Ce qui n'est pas, je pense, de nature à ruiner Bill Gates, son propriétaire.
Cet amalgame diabolique entre mouvements nationaux, extrême-droite et nazisme est instrumentalisé aux ordres de plusieurs forces qui ont affiché depuis toujours une hostilité permanente, les socialistes, les organisations juives et les communistes, mais aussi la principale obédience maçonnique, le Grand Orient de France récemment cité comme passerelle entre terroristes corses et socialistes du gouvernement.
Cette accusation a été formalisée par un triptyque utilisé contre le Front National par les plus hautes personnalités officielles : le Président de la République, les Premiers Ministres Juppé et Jospin. Cette calomnie insolente est d'autant plus scandaleuse que leurs fonctions devraient leur interdire de tels procédés, qu'elle n'est fondée sur aucune preuve et que nous sommes mis dans l'impossibilité de nous défendre. " Xénophobe, raciste et antisémite ". On notera que ce nouveau Mane, Tecel et Pharès a été utilisé contre Haider et tous les autres leaders nationaux.
On nous dit ennemis de la République et antiparlementaires. Or, notre combat politique, légal, républicain, démocratique, dure sous les couleurs du FN, depuis près de 30 ans. Nous avons eu et avons de nombreux élus et des millions de voix en participant à TOUTES les élections.
Nous combattons pour la Nation française et pour le peuple français menacé par une immigration massive, un chômage structurel, une insécurité croissante, un fiscalisme écrasant, une dénatalité suicidaire et une corruption puante, sans faiblesse ni esprit de recul puisque le déroulement des faits confirme en permanence nos analyses.
Nous ne sommes ni xénophobes, ni racistes, ni antisémites. Nous n'avons jamais été mus par la haine d'autrui mais par l'amour de notre pays et de notre Peuple.
Les procès d'intention qu'on nous fait sont injustes, comme sont iniques, les condamnations qu'on nous impose, les déchéances du mandat politique qui contrastent avec la promotion des corrompus, iniques les lois écrites et non écrites qui menacent et violent nos libertés de pensée, d'opinion ainsi que les persécutions physiques, politiques, fiscales, sociales dont nous sommes les victimes.
Le peuple est tenu dans l'ignorance des menaces qui pèsent sur son avenir et l'Omerta est devenue la loi du Milieu politicien.
Le récent épisode persécutoire contre Haider, les Autrichiens, l'Autriche, montre jusqu'à quelles extrémités totalitaires certains sont prêts d'aller au mépris de la vraie démocratie et de la vraie tolérance. Termes dont ils ont illustré les bannières de leurs défilés.
En réalité, nous sommes, nous, nationaux du monde entier, combattus sans relache et sans mesure, par tous ceux qui ont intérêt à voir disparaître les Nations, leurs lois, leurs frontières, leurs contrôles et avec eux, les patriotes qui les défendent : les lobbies internationalistes et mondialistes, les socialistes parce que l'accord des nationaux, comme en Autriche avec la droite, les chasseraient du pouvoir (13 gouvernements socialistes en Europe). Les communistes parce que nous avons combattu leur tyrannie sanglante depuis toujours et que nous ne cessons de dénoncer l'imprégnation marxiste des secteurs-clefs de l'Etat et du Pays : Education qu'on ne peut plus appeler nationale, médias, culture, etc.
Or, tous ceux-là se retrouvent pour pratiquer l'amalgame : Nationaux = Extrême-droite = Hitlérisme. Leur but. D'abord, se protéger de la colère du peuple, qui le porte à voter contre eux pour les nationaux et s'il le faut, interdire les partis nationaux.
Dans le même d'ordre d'idées, si l'on ose dire, les services du Vice-Premier Ministre belge - le vice n'est là que pour respecter la tradition des gouvernements belges dont on sait qu'ils n'ont d'indulgence que pour les pédophiles, " les démocrates " - il faudrait une définition claire de ce vocable qui est surtout utilisé à tort et à travers par les communistes (démocratie populaire), les gauchistes terroristes et les corrompus, prépareraient en Belgique une interdiction des partis dits d'extrême-droite parce que je cite " le contexte politique est caractérisé par une constante progression des force anti-démocratiques ".
Le vrai problème serait de savoir si ces forces sont contre la démocratie ou contre les démocrates en peau de lapin qui préfèrent la répression politique à la loi des urnes.
Rarement tant de bêtise a été alliée à tant de cynisme que dans ce document indigne de la patrie de Tintin.
Tout serait à citer, tant il est vrai que dans le socialiste belge, c'est comme dans le cochon, tout est bon.
Dépêche AFP du 25 février
En France, ne pouvant plus ou pouvant plus difficilement du fait des scandales, puiser dans les fonds publics, les gangsters politiques s'efforcent de défendre becs et ongles leurs prébendes politiques ou syndicales. C'est ainsi que prolongeant les dispositions légales aberrantes qui fondent la notion d'organisations syndicales représentatives et réservant ce droit à vie aux syndicats qui ont résisté pendant la Seconde Guerre Mondiale, le gouvernement socialo-communiste prépare une loi qui interdirait aux citoyens de se présenter aux élections prud'homales.
Des voix commencent à s'élever, rares et courageuses. Les deux termes vont de pair en notre temps de décadence morale et civique. Tel Jean-François Revel qui récemment dans le Figaro Magazine dénonçait l'inégalité de traitement entre le communisme et le nazisme.
" L'exécration quotidienne du nazisme sert de rempart protecteur contre l'examen attentif du communisme.
Rappeler chaque jour les atrocités nazies, exercice devenu sacré, désormais sous le nom de " devoir de mémoire ", entretient un bruit de fond permanent qui ne laisse plus de vigilance disponible pour le rappel des atrocités communistes.
Et Revel de noter en dénonçant les hémiplégiques de la mémoire que Chirac, à Oradour-sur-Glane, village martyr, dans une fresque oratoire évocatrice de tous les crimes, de tous les temps et de tous les lieux, n'a cité aucun massacre communiste.
Cela doit lui rappeler sa jeunesse et sa signature de l'Appel de Stockholm.
Du passé, faisons table rase ! Pas un mot, non seulement des dizaines de millions de morts mais des centaines de millions de vivants qui continuent de vivre et de souffrir sous le joug des dictateurs communistes, de Chine, du Vietnam, de Corée du Nord, de Cuba.
Jospin qui, comme Chirac, voyage beaucoup, faisait pèlerinage avec son épouse d'origine polonaise à Auschwitz. Il n'a pas poussé jusqu'à Katyn où pourtant eut lieu l'extermination par les soviétiques de trente à quarante mille officiers, sous-officiers, cadres polonais, qui furent massacrés après les combats, parce que polonais. Ce qui est un crime contre l'humanité même d'après les Conventions de Genève.
Et Jean-François Revel de conclure :
" Au contraire, l'idéologie marxiste-léniniste, tout autant discréditée par la praxis ou qui devait l'être, continue d'imprégner nos schémas interprétatifs et nos comportements culturels. Les procédés stalino-léninistes restent d'usage courant. La calomnie, le mensonge, la désinformation, la déformation, l'amalgame, l'injure excommunicatrice, le rejet dans le camp fasciste, vichyste, voire antisémite de tout contradicteur, l'affront immérité autant qu'insidieux restent admis dans nos murs politiques, et même artistiques ou littéraires. Le plus véniel anathème consiste à traiter de nazi quiconque désapprouve votre secte, sur quelque terrain qu'elle se situe, le débat fût-il même étranger à la politique. Il est au demeurant révélateur que la loi française punissant depuis 1990 la contestation des seuls crimes nazissoit due à un communiste. Je veux bien qu'on m'exhorte à exécrer chaque jour davantage les anciens admirateurs d'Himmler, à condition que cette homélie comminatoire ne me soit point administrée par d'anciens admirateurs de Beria !".
Cela est dit et bien dit. Espérons que d'autres auront le même courage.
Pourquoi insister sur cette démonstration du projet mondialiste ? Parce qu'il veut nous éliminer par application des Traités internationaux.
Ceux-ci sont interprétés frauduleusement comme mettant, de jure, l' " Extrême-droite " au ban de l'Europe et de la société " démocratique " par les leaders européens, presque tous socialistes et qui craignent que leurs adversaires, unis, ne les chassent du pouvoir.
L'importance géo-politique de l'Autriche, pays au glorieux passé mais aujourd'hui sans influence politique notable ne justifie pas l'ampleur des mesures humiliantes et discriminatoires prises à son encontre.
Il s'agit donc d'autre chose. Ces mesures d'intimidation visent, à travers le microcosme autrichien, le grand mouvement national des peuples européens qui combat l'euro-mondialisme et la décadence et au premier rang desquels il y a le Front National.
Celui-ci, en effet, sans la trahison préméditée et aidée de l'extérieur par nos ennemis, et ce, en pleine campagne électorale européenne, aurait atteint 20 %.
Rappelons que nos amis " Republicaners " en Allemagne, au moment où ils étaient crédités de 12 % ont été victimes d'une manuvre identique, pilotée par le gouvernement allemand. Ils sont aujourd'hui divisés et sans poids politique immédiat.
Il convient donc d'étudier ensemble les données de ce problème et ses conséquences.
La première, c'est qu'il n'y a défaite de notre camp que quand ses leaders acceptent de se soumettre aux conditions de l'ennemi en échange d'un permis provisoire de survie et des sièges de député. Cette démarche conduit à une impasse politique et implique la trahison de la cause nationale, de ses militants et électeurs.
Nous, ici, nous y sommes toujours refusés et avons l'intention claire de continuer sur la route de l'honneur et de l'espoir.
La démonstration est faite que l'Union Européenne est totalement impliquée dans le complot de la Révolution mondialiste. Celle-ci vise à la destruction des nations, de leurs cadres institutionnels, sociaux, culturels et moraux et prépare un gouvernement mondial avec ses instruments de pouvoir propres.
Sachons le, le mondialisme nous a déclaré la guerre et vise à asservir nos peuples, si possible sans combat et sans risques, quitte à affamer les enfants et à raser les objectifs comme en Irak, comme en Serbie. L'Union Européenne et dans nos pays, le Système totalitaire à visage démocratique, sont ses complices.
Ceux-ci affirment que nous sommes désormais soumis à des principes qui n'ont jamais été imprimés dans les Traités et dont ils font eux-mêmes l'exégèse arbitraire. Si c'est vrai, ces clauses ont été cachées aux peuples et les traités sont nuls et de nul effet.
Par exemple, l'Europe est vouée au fédéralisme et l'Union peut expulser une nation de son sein ou la contraindre par des méthodes de blocus. En revanche, celle-ci ne pourrait sortir de l'Union qui pourrait lui imposer sa force armée comme ce fut le cas pour les Yankees aux Sudistes dans la guerre la plus meurtrière pour les US : la Guerre de Sécession.
C'est sous ce vocable vague et indéfini que sont rangés tous ceux qui se déclarent adversaires des politiques menées dans leur pays. Or, démographie, immigration, mondialisme, insécurité, chômage, fiscalisme, Défense, corruption constituent autant de problèmes sur lesquels nous divergeons radicalement tant par les analyses que par les solutions avec les gouvernements et les majorités incapables, impuissantes ou complices depuis 30 ans.
Nous affirmons notre droit à mener notre action politique dans le cadre d'institutions qui s'affirment démocratiques.
Il est extravagant et révélateur que ce soit au nom de la tolérance que nous ne soyons pas tolérés. C'est au nom de la Démocratie et de la République que certains s'arrogent le droit de contester et de bafouer le suffrage universel, oubliant que les principes qu'ils affichent les contraignent à admettre qu'il n'est d'autre source de la légitimité que la volonté du peuple.
Les raisons qui ont été opposées à " l'extrême-droite " violent notre Constitution, les principes généraux du Droit et de la Morale politique si tant est qu'aujourd'hui, ces deux termes ne soient pas totalement antinomiques.
Mais au fait, qu'est-ce que l'extrême-droite. On comprend bien que ce n'est pas l'équivalent mais de sens contraire de l'extrême-gauche que personne ne conteste même quand elle est révolutionnaire ou terroriste.
Sans tenir compte des réalités (programmes, vie publique), nos mouvements irréprochables sur le plan constitutionnel ou légal, sont assimilés à des partis fascistes, néo-nazis (comme l'affirme le programme Encyclopedia Encarta 2000 de Microsoft de Bill Gates, que je poursuis en diffamation), ou même nazis ou hitlériens.
Dès lors, il n'y a plus besoin de les combattre par la discussion démocratique. Ils n'ont aucun droit, sont des criminels, complices des crimes qui sont rappelés quotidiennement depuis 50 ans. Il est procédé dans les médias, surtout télévisés, à des émissions de la " propagandastafel " socialo-communiste, à des amalgames d'images scandaleux sans qu'il soit donné la possibilité de répondre ou d'argumenter.
Ces procédés ne sont pas seulement le fait de la classe politique, la plus corrompue et la plus incapable de notre histoire, ils sont des méthodes de dictature, de terrorisme intellectuel, sous le masque démocratique.
Notre ami Gollnisch vous a exposé la liste non limitative des procédés iniques dont nous sommes les victimes, le plus grave étant bien sûr, le boycott médiatique puisqu'il interdit aux citoyens de juger par eux-mêmes et de choisir leurs élus librement. En France, des radios ou des télévisions ne nous ont plus invité depuis plus de 6 mois alors que certaines d'entre elles sont du service public, payé par nos électeurs et les autres payées par ses consommateurs, liées, au moins théoriquement, par les règles déontologiques.
Mais, il est un cas bien précis où là, il s'agit directement de la volonté gouvernementale. C'est la décision de tirer d'une décision de justice claire (condamnation par la Cour d'Appel à une peine d'inéligibilité d'un an, limitée à l'inéligibilité) et en droit pénal, d'interprétation stricte, la déchéance de 4 ans de mandat de député européen et la déchéance de 4 ans de mandat de Conseiller régional PACA (c'est-à-dire des deux seuls mandats publics qu'on est autorisé à remplir).
Cette décision inique, scandaleuse, contraire aux lois, à la jurisprudence et aux principes généraux du Droit en dit long sur la mentalité de gangsters politiques, de ceux qui nous gouvernent (socialistes, verts et communistes).
J'attends encore la protestation d'un seul intellectuel, d'un seul universitaire, juriste, avocat ou magistrat du Système.
Alors que se révèlent chaque jour davantage, les exactions de la Bande Mitterrand, Vichyssois jusqu'en 1943 dit Giscard d'Estaing, en tous cas décoré de la Francisque du Maréchal Pétain, menteur effronté dans l'affaire de l'Observatoire où il fomenta contre lui-même un faux attentat, et le mensonge fait au peuple français sur sa santé florissante, jusqu'au jour où il révéla, pour gagner les quelques dizaines de milliers de voix dont il avait besoin pour le référendum de Maastricht qu'il avait un cancer de la prostate. Il l'avait caché pendant 14 ans !
Souvenons-nous de cet épisode et de l'attitude en duplex de Pasqua et Villiers, solidaires avec Mitterrand, Fabius, Krivine et Fitt .
Alors qu'il n'y a pas de semaines sans qu'un haut dignitaire comme Dumas, que des anciens premiers ministres comme Cresson ou comme Fabius ne soient ou aient été mis en examen, des ministres comme Tapie, des députés, des sénateurs, des maires socialistes, communistes ne soient compromis dans des corruptions géantes et la droite a les siens (Noir, Carignon, Mouillot, Méhaignerie, Barrot, Bosson, récemment condamnés à 8 mois de prison, immédiatement amnistiés). Ce sont ces gens-là qui veulent insulter nos électeurs, en me chassant des assemblées ou je siège ! (Il est vrai que Tapie disait : " SI LE PEN EST UN SALAUD, SES ELECTEURS SONT DES SALAUDS ") et chacun sait que la place des salauds est en enfer.
Dénonçons la scandaleuse inégalité de traitement judiciaire entre le président du Front National et les hommes politiques du Système.
A partir d'une peine accessoire d'inéligibilité ramenée par la Cour d'Appel de 2 ans à 1 an, le pouvoir prétend me déchoir de mon mandat de député pour 4 ans et de mon mandat de conseiller régional pour 4 ans.
Cette peine n'est pas amnistiée. L'amnistie, étant réservée aux corruptions et aux magouilles des politiciens en place, comme viennent de le démontrer les condamnations des dirigeants du CDS rebaptisé Force Démocrate. L'ancien Garde des Sceaux, Méhaignerie, et les anciens ministres Barrot et Bosson, condamnés pour financement illégal de leur parti et pour avoir constitué une caisse noire en Suisse de 24 millions de francs, versés par des sociétés en échange de " services ", qu'ils pouvaient leur rendre. Ils devront payer 5 millions à l'entreprise, à la ZAC de la Rochepinard. Pour une affaire de pots-de-vin, convenez que ça ne s'invente pas !
Maxime Gremetz qui avait volontairement foncé dans la foule. Pas d'inéligibilité.
Comment valider Emmanuelli en prononçant la déchéance de Le Pen. Plus de 700 mises en examen.
Qu'on ne compte pas que nous nous pliions ni à la logique de la fable du Loup et de l'Agneau, ni à celle du film : Le Silence des Agneaux. Nous ne sommes pas des agneaux que l'on peut égorger en silence. Que nos persécuteurs prennent garde que nous ne devenions pas des moutons enragés.
Moi, à qui il est reproché dans une bousculade électorale, des violences verbales légères (exactement d'avoir " invectivé avec véhémence ", selon la Cour d'Appel, la candidate socialiste qui voulait avec les contre-manifestants m'empêcher de faire campagne). Oui, je redis ce que j'ai dit à la socialiste, et à travers elle, à tous ceux qui violent nos libertés essentielles : " On en a marre, de vos magouilles financières, on en a marre de vos injustices, marre d'être tondus comme contribuables, marre d'être ruinés parce que Français en France, marre d'être livrés à l'insécurité publique et envahis par une immigration déferlante, marre d'être la cible de vos menaces et de vos violences.
Oui, oui, on en a marre !
Chers Amis,
L'indignation, le refus de l'injustice, la légitime colère des persécutés peuvent inspirer fortement la résistance nationale.
Mais, si nous restions sur la défensive, nous finirions par être usés ou débordés.
C'est donc à l'offensive nationale que je vous appelle tous. A l'offensive nationale pour la libération de la France et des Français.
Nous allons, nous en donner les moyens par le succès de notre Congrès de l'an 2000 à Paris, les 28, 29, 30 avril prochain sous l'égide de Jeanne que nous honorerons le 1er Mai au cours de notre défilé traditionnel des fêtes de Jeanne et du Travail.
Rassemblés, organisés, renforcés par de nouveaux adhérents, nous allons préparer et affronter les futures échéances électorales.
Ceux qui nous ont dénigré et sali et qui marinent aujourd'hui dans leur fiel, ceux qui, dans le système nous avaient cru disparus vont une fois de plus avoir une mauvaise surprise.
Une fois de plus, nous allons étonner la France, l'Europe et le Monde en tenant très haut et très droit le " beau drapeau de notre France entière ".
Je passais cet après-midi, en rentrant d'un séjour à l'étranger à travers le Bois de Boulogne et j'ai été frappé par la symbolique du spectacle qu'il offrait.
Certes, il reste encore des arbres renversés, arrachés par la tempête, mais déjà, on a travaillé, déblayé, scié, rangé et au pieds de ceux qui restent, Dieu merci, nombreux encore et déjà constellés de vert tendre, éclate la floraison des jonquilles, des violettes, des perce-neiges, des crocus.
C'est un nouveau printemps qui s'annonce et irrésistiblement me montait aux lèvres le chant de mon adolescence : " Jeunesse, jeunesse, printemps de beauté, marche le temps presse vers la liberté ".
(Source http://www.front-national.com, le 22 janvier 2001)
Élus, dirigeants, militants, adhérents, sympathisants du Front National.
Quelle joie de vous voir, ce soir, si nombreux, dans cette salle emblématique des combats nationaux, avec son beau nom de victoire Wagram.
Ce nom évoque, bien sur, la longue épopée militaire de notre Patrie, et ceux qui en ont été les soldats et les héros, à ceux qui, tout au long de notre histoire, ont lutté ou sont morts pour garder la France, son territoire, son honneur, son indépendance.
Le Front National s'honore de compter dans ses rangs de mouvement politique le plus grand nombre de décorés à titre militaire, dont beaucoup sont réunis au sein du Cercle National des Combattants présidé par notre ami Roger Holeindre.
C'est l'un de ces héros, trop modestes, qui combattirent dans la résistance ou sur les champs de bataille de la IIème Guerre Mondiale, notre ami, le Général Jean Valette d'Osias, vient de nous quitter à l'âge de 101 ans. Il y a un peu plus d'un an, il participait avec nous à une cérémonie patriotique au cimetière militaire des Glières qui nous fut interdite par la police du gouvernement.
Le Général Valette d'Osias qui lieutenant blessé 3 fois fut fait Chevalier de la Légion d'Honneur à 19 ans était Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire des Croix de guerre 14-18, 39-45, TOE avec citations, Rosette de la Résistance et médaille des évadés.
Officier français emblématique, héros légendaire de la Résistance à l'occupant allemand, il incarnait les plus hautes vertus du soldat français.
Il fut de ceux qui, par leur combat et leurs sacrifices, permirent la libération du territoire et la Victoire de 1945.
Or, ils sont, aujourd'hui, alors que l'on parle des nazis tous les jours ou même plusieurs fois par jour oubliés ou ignorés. Qui sait parmi vous que le dernier convoi de déportation qui quitta Paris le 15 août 1944 ne comprenait que les 1500 officiers de l'Organisation de résistance de l'Armée, dont la plupart ne revinrent pas.
Le Général Valette d'Osias sera inhumé demain après-midi à Annecy. Nous pensons avec affection à son épouse, à sa famille et tout spécialement à notre ami le Commandant Bernard Valette d'Osias, son fils.
Pour en témoigner, je vous demande de vous lever et de respecter une minute de silence.
Depuis un mois, tout se passe comme si une grave crise internationale menaçait le monde.
Les Chefs d'Etats et de gouvernements, les plus puissants du monde, lancent des cris d'alarme, des mises en garde, des rappels à l'ordre.
Israël menace puis retire son ambassadeur et immédiatement Jospin qui participe à Stockholm à la " Conférence internationale sur l'Holocauste " se déclare " inquiet et préoccupé ". Chirac, qui n'est jamais en reste, exprime sa " grande préoccupation ".
Le gouvernement belge réagit avec plus de promptitude que dans l'affaire Dutroux et les 14 chefs de gouvernement de l'Europe occidentale se mobilisent à la botte des Etats-Unis et d'Israël.
Qu'est-ce donc qui justifie ces réactions de défense ? Serait-ce un putsch militaire en Russie, une mobilisation chinoise des troupes chinoises, un conflit nucléaire indo-pakistanais ?
Non ! Ce n'est que la perspective de la constitution d'un nouveau gouvernement en Autriche, il est vrai, après éviction des socialistes et leur remplacement par le Parti de la liberté de Haider allié aux conservateurs.
Oui ! Mais, Haider avec un H comme dans Hitler.
Le sujet mérite d'être étudié de près et il faut démonter les mécanismes de la manipulation politico-médiatique de l'opinion mondiale.
De quoi s'agit-il ?
En Autriche, pays de 8 millions d'habitants, grand par son passé et par son rayonnement artistique et culturel mais aujourd'hui sans aucun des attributs de la puissance politique, économique, militaire ou médiatique, un parti national vient d'obtenir avec 27 % des voix, le deuxième rang dans la politique du pays et comme il est naturel, il postule à entrer au gouvernement en alliance avec les conservateurs qui refusent de reconduire un accord avec le parti socialiste, vomi par la grande majorité des électeurs.
Il s'agit là d'un épisode indiscutablement démocratique. Or, il va être à l'origine d'une véritable hystérie collective internationale, au moins en apparence.
Haider n'est pas un inconnu en Autriche, ni son parti qui a déjà été au gouvernement, tenez vous bienavec les socialistes en 1957. Il est même gouverneur d'une province, la Carinthie où il a obtenu en 1999, 42,1 % des voix.
Oui da ! Mais cela ne suffit pas aujourd'hui.
Car Haider a beau s'en défendre, on l'a revêtu de la tunique de Nessus, on lui a accroché l'étiquette désormais rédhibitoire, de " xénophobe, raciste et antisémite ", véritable passeport pour l'enfer politique.
Et Haider a eu beau et aura beau multiplier les gestes propitiatoires, les preuves de sa bonne volonté démocratique. Ce sera en vain : il a 2 députés juifs sur 4 au Parlement Européen, il a jumelé la capitale de Carinthie Klagenfurt avec la Nazareth israélienne, été en pèlerinage à Auschwitz, voté les lois anti-révisionnistes, pris des distances méprisantes avec Le Pen et le Front National. Rien n'y fait, même pas la caution du Grand Rabbin d'Autriche ou celle du vieux chasseur de Nazi Simon Wiesenthal.
C'est qu'Haider est un symbole. Celui de l'accessibilité au pouvoir, même partagé, d'idées nationales et eurosceptiques. Il est aussi la preuve que si la droite renonce à la position suicidaire d'exclusion de la droite nationale qui lui a été imposée en Europe, elle va mettre au rancart les 12 gouvernants européens de gauche, socialistes, communistes ou socialo-communistes comme en France.
Et tout le monde a compris que l'Autriche est utilisée par les Mondialistes, les Américains, les Israéliens, les lobbies anti-nationaux, comme un laboratoire politique.
Il convient de tuer, dans l'uf, la volonté de résistance nationale à la révolution cosmopolite et de faire comme en Irak ou en Serbie un exemple dissuasif à n'importe quel prix.
Ce qu'ils appellent " l'extrême-droite " doit être mise au ban des nations, accusée, condamnée et exécutée.
La présidente du Parlement Européen donne le la. Je cite : " LE FPO VEHICULE UNE IDEOLOGIE AUX ANTIPODES DES VALEURS HUMANISTES QUI FONDENT TOUTE SOCIETE DEMOCRA-TIQUE. IL SERAIT INTOLERABLE QU'UN PARTI QUI NIE CES PRINCIPES FONDAMENTAUX ACCEDE AU POUVOIR DANS UN DES PAYS DE L'UNION ". Mais Madame Fontaine ne démontre ni ne prouve rien si ce n'est qu'il faut être titulaire d'un brevet démocratique. Nous y reviendrons.
Le Ministre belge des Affaires Etrangères, lui, remet une louche " de moules-frites " : " L'EUROPE DOIT SAVOIR QUE SI MONSIEUR HAIDER S'INSTALLE DANS UN GOUVERNEMENT, L'EFFET D'ENTRAINEMENT SERA IMMEDIAT. PAR UN SIMPLE EFFET DE TACHE D'HUILE, L'EXTREME-DROITE SERA BANALISEE ".
Quelques voix raisonnables ont beau se faire entendre. Monsieur Schussel, aujourd'hui chancelier, allié de Haider et chef du parti conservateur, qui déclare qu'il faut juger le gouvernement sur son programme et son travail.
Le communiqué du FN : " LA DROITE NATIONALE ET POPULAIRE EST APTE A GOUVERNER DANS LE RESPECT BIEN COMPRIS DE LA DIGNITE HUMAINE. NOUS SALUONS LE COURAGE DU PEUPLE AUTRICHIEN QUI A BRAVE L'INTERDIT ET LUI SOUHAITONS BONNE CHANCE POUR L'AVENIR ".
" MONSIEUR HAIDER QUI N'EST PAS DE NOTRE PAROISSE A RASSEMBLE DEMOCRATIQUEMENT PRES DE 30 % DES ELECTEURS AUTRICHIENS ET DOIT POUVOIR, SELON LES REGLES ELEMENTAIRES DE LA DEMOCRATIE, PARTICIPER A UN GOUVERNEMENT DE COALITION. L'ULTIMATUM DE NATURE TOTALITAIRE EDICTE PAR L'UNION EUROPEENNE A L'AUTRICHE EST LA MARQUE INQUIETANTE D'UNE EUROPE QUI IMPOSE SA VOLONTE A SES MEMBRES. LE MONDIALISME ERIGE EN RELIGION D'ETAT CONDUIT INEVITABLEMENT LES PEUPLES EUROPEENS A L'ESCLAVAGE. APRES CE BLOCUS MORAL ET POLITIQUE, L'EUROPE IMPOSERA-T-ELLE UN BLOCUS COMMERCIAL COMME EN IRAK OU MEME, ENVERRA-T-ELLE UNE FORCE MILITAIRE D'INTERVENTION POUR FAIRE PLIER LA DEMOCRATIE AUTRICHIENNE ? IL EST REVOLTANT DE CONSTATER QUE L'UNION EUROPEENNE ISOLE UNE AUTRICHE CONSIDEREE COMME " HERETIQUE " ALORS QU'ELLE TOLERE UNE FRANCE, UNE ITALIE ET DEMAIN UNE ESPAGNE, OU LES CAMARADES DE STALINE, DE MAO ET DE POL POT PARADENT AU SEIN DES COALITIONS GOUVERNEMENTALES ".
Vous aurez tous reconnu là les scénarios de diabolisation auxquels nous sommes habitués car nous défendons les idées nationales depuis longtemps, bien plus longtemps qu'Haider.
Nous les avons subis lors des " dérapages " que me reprochent nos ennemis et même les félons et qui ne peuvent exister que par rapport à une ligne, à une règle, à la loi partisane, qu'on veut nous imposer et que précisément nous avons refusé, lors des provocations comme Carpentras ou Mantes la Jolie, le détail ou Durafour-crématoire.
Lors de l'élection de nos députés européens en 84, les eurodéputés nous accueillerent la haine dans les yeux et une rose blanche à la boutonnière à cause de l'anniversaire de la mort de Dolfuss, dans laquelle nous n'étions pas impliqués, je le jure, et qui poussa même Mussolini, le chef du fascisme, à mobiliser sur le Brenner contre l'Allemagne. Notre riposte fut pleine d'humour, 1/2 heure après nos députés entraient dans l'hémicycle avec un chardon bleu à la boutonnière. Qui s'y frotte, s'y pique !
Lors de l'élection de nos 35 députés nationaux en 86 quand Chirac, après avoir modifié la loi électorale pour nous éliminer, fit établir autour de notre groupe, ce qu'il appela un cordon sanitaire et aussi sans doute nous protéger d'une vérole politicienne qu'il connaissait bien.
Quand en 1989, notre député Claude Autant-Lara, le grand metteur en scène, doyen d'âge du Parlement Européen, en assura la présidence de rentrée, la gauche quitta l'hémicycle , suivie un quart d'heure plus tard par la droite quand il évoqua le risque de colonisation culturelle de l'Europe par les américains. Claude Autant-Lara est mort à 98 ans. A ses obsèques, aucun de ses collègues de l'Académie n'était présent, ne serait-ce que pour se faire pardonner l'infamie, dûment reconnue par les tribunaux, de son exclusion. Mais nous, ses amis du Front National, nous étions là !
Quelques passages du discours de Claude : " ON DIT, A BON DROIT PEUT-ETRE, QUE L'UNION SOVIETIQUE REPRESENTE UNE MENACE MILITAIRE. EVIDEMMENT, PARTOUT OU IL Y A DES MILITAIRES - ET JE ME COMPRENDS - IL Y A MENACE. MAIS, ET C'EST LA OU J'ENTENDS VENIR, CE N'EST PAS - QUE JE SACHE - L'UNION SOVIETIQUE QUI MENACE NOTRE CULTURE. NOS CULTURES, MES TRES CHERS FRERES EUROPEENS ! CETTE MENACE NE NOUS VIENT QUE DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE, HELAS ! ET ELLE EST TERRIFIANTE CAR SI UN PEUPLE SE REMET D'UNE DEFAITE MILITAIRE, ET MEME S'IL S'EN REMET TRES BIEN - VOYEZ LE JAPON - OU D'UNE DEFAITE ECONOMIQUE, COMME L'ALLEMAGNE DE 1930, IL NE SE REMET JAMAIS D'UNE DEFAITE CULTURELLE ! ILS ONT DANGEREUSEMENT TORT, CAR ENTRE ARMEE ROUGE ET BILLET VERT, NOS CULTURES N'EN MENENT PAS LARGE. D'IMMENSES CIVILISATIONS ONT TOTALEMENT DISPARU PAR LE SIMPLE EFFET D'UN TEL LAISSEZ-ALLER, D'UNE SOUS-ESTIMATION PERNICIEUSE ET FUNESTE, D'UNE DISTRACTION, D'UN OPTIMISME SUICIDAIRE, ET, COMME TOUJOURS, SOUS L'EFFET D'EUPHORISANTS DIVERS, ALORS QU'IL SUFFISAIT UNE SIMPLE ET FORTE VIGILANCE. IL SUFFIT D'UNE SIMPLE ET FORTE DETERMINATION POUR FAIRE RECULER N'IMPORTE QUELLE INVASION DE BARBARES "
La diabolisation se déchaîna encore, plus près de nous, lors de l'élection des exécutifs régionaux, avec les voix des élus FN pourtant démocratiquement désignés.
C'est d'ailleurs une tradition haïssable de la gauche quand elle perd les élections que d'imposer un troisième tour dans la rue : celui des minorités bruyantes et agressives qui s'efforcent d'intimider avec ses violences, injures, ses pancartes, ses miliciens, ses cultureux.
Savez-vous que vos élus sont depuis des années traités comme des pestiférés dans les Assemblées (deux députés osaient serrer la main de Marie-France Stirbois), qu'on ne s'assied pas à leur table ?
L'offensive contre Haider se développe et si vous en doutiez l'UDF, Marielle de Sainez annonce la couleur : " CE QUE NOUS AVONS COMBATTU EN FRANCE, AVEC LE PEN, ON NE PEUT L'ACCEPTER EN EUROPE ". On parle d'isoler non plus seulement Haider mais l'Autriche.
Les 14 chefs de gouvernement, après l'adjuration du Président du groupe communiste à l'Assemblée, Alain Bocquet, menacent. Certains proposent pour commencer, un blocus politique, d'autres, un blocus touristique, d'autres de lui retirer son droit de vote au Conseil Européen.
Ils refuseraient tout contact officiel si un gouvernement de coalition avec l'extrême-droite venait au pouvoir. Le 3 février, les 14 annoncent les mesures d'isolement et le Parlement Européen condamne Haider par 406 contre 53 et 100 abstentions. J'ai fait mieux ! Puisque ma levée d'immunité parlementaire a été votée à l'unanimité moins 16 voix dont les 11 des Droites Européennes, Eric PINEL et Charles de Gaulle.
Une révélation d'extrême importance sera faite au même moment. On ne parle plus seulement d'isoler l'Autriche mais de l'exclure.
Les Etats membres s'attribueraient aussi le droit d'exclure. En revanche, il n'est pas possible à un Etat, dont le peuple le voudrait, de sortir de l'Union. La jurisprudence américaine de la guerre de Sécession l'emporterait sur la perestroïka soviétique. Alors qui viendrait contraindre l'Etat récalcitrant, les Marines ou la Wehrmacht ?
On rappelle alors que l'article 6 du Traité d'Amsterdam dit que : " L'Union est fondée sur les principes de liberté, de la démocratie, du respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales ".
Tout cela est bel et bien mais qui est chargé d'interpréter ces beaux principes ?
Est-ce que ce sont les grands humanistes qui bombardent l'Irak depuis 9 ans et qui ont par le blocus impitoyable ruiné ce pays riche, acculé son peuple à la misère et assassiné, dit l'ONU un million d'enfants morts de faim et de misère ?
Ou ceux qui se sont acharnés à détruire toute l'infrastructure économique d'un petit pays européen déjà appauvri par 50 ans de communisme, la Serbie ?
Ou ceux encore qui occupent militairement depuis des années une partie du Liban, prennent en otage la population libanaise et détruisent en représailles d'une action militaire du Hezbollah les trois centrales électriques principales du pays en plein hiver ?
Monsieur Jospin, en visite en Israël, a denié à ces combattants libanais, la qualité de résistant. On savait le parti socialiste après Mitterrand, Emmanuelli, Tapie, Fabius, habilité à donner des brevets d'honnêteté, on ne le savait pas expert es résistance.
Monsieur Chirac, récemment sacré Beni B'naï B'rith, après avoir reçu la menorah d'honneur, en remerciement d'avoir été le premier et le seul Président de la République à reconnaître indûment la responsabilité de la France dans la persécution des juifs, a promis : " UNE ABSOLUE VIGILANCE " ET A AFFIRME " QUE LA PRESIDENCE FRANÇAISE, PENDANT CES SIX MOIS, AURA D'ABORD L'EXIGENCE ETHIQUE, LA PREOCCUPATION HUMANISTE, LA VOLONTE DE DEFENDRE LES DROITS DE L'HOMME PARTOUT OU ILS SONT BAFOUES OU MENACES. LE COMBAT POUR L'HOMME NE SE DIVISE PAS : IL EST DU PRESENT COMME DU PASSE. C'EST AU NOM DE CE COMBAT QUE JE LUTTERAI TOUJOURS, DE TOUTES MES FORCES, CONTRE LA HAINE, L'INTOLERANCE, LE REJET DE L'AUTRE, QUI ONT TROUVE HELAS, DANS NOTRE VIE POLITIQUE, DES RELAIS, DES ESPACES D'EXPRESSION ".
Schussel et Haider doivent alors signer une déclaration solennelle d'attachement aux principes de la démocratie pluraliste (pluraliste oui mais à l'exclusion de l'extrême-droite).
Aujourd'hui, ce n'est plus le suffrage populaire qui fonde la légitimité démocratique, mais le concert des puissants en place et à perpétuité puisqu'il y a désormais des partis légitimes qui ont le label et ceux qui sont suspects, politiquement incorrects.
Il y a par conséquent dans ce principe, l'autorisation voire la promotion de l'ingérence dans la politique intérieure des Etats, hors l'Union Européenne et dans l'Union.
Il s'agit, disent les grands prêtres du nouveau Culte, non d'une ingérence dans les affaires nationales mais d'une ingérence dans les affaires de l'Europe. Et allez donc !
Car ces démocrates sourcilleux sont perspicaces. Sous l'habit de gouverneur, autrichien, de Carinthie, ils ont deviné le caporal autrichien (d'ailleurs avouez qu'entre Haider et Hitler, il n'y a pas grande différence, une consonne et une voyelle). Comme le dit d'ailleurs, un démocrate d'élite, le député communiste Alain Bocquet : " LA BETE EST TOUJOURS VIVANTE ".
Et voilà lancée la chasse fraîche et joyeuse. Les chiens sont là, les piqueux, les cavaliers avec leurs cors et leurs chiens. Taïaut ! Taïaut ! Sus à la bête et courrons la traquer.
Le procédé est connu. Il est largement utilisé contre nous. Il consiste à relever dans les programmes tout ce qui peut rappeler même de loin celui des partis fascistes et une fois fait l'amalgame, on nous demande compte d'Auschwitz, du RPR Papon, du radical Bousquet, de l'Allemand Barbie.
Face aux nazis, sauvons la démocratie ! Voilà le mot d'ordre de l'an 2000.
La rhétorique permet tous les faux-semblants. On combattra donc l'amour de la Patrie, l'attachement à la Nation, aux vertus civiques et militaires, le respect du travail, la défense de la famille, l'admiration du passé, le soin de la jeunesse qui rappellent vichy dans le meilleur des cas. Hitler dans le pire.
Ce que résume un autre démocrate de choc, Fode Sylla : " BATIR L'EUROPE AU LENDEMAIN DE LA 2EME GUERRE MONDIALE (UN LENDEMAIN QUI DURE), C'ETAIT ENTRE AUTRES UNE REPONSE A LA SHOAH ".
Récemment élu député européen, lui, au moins, ne crache pas dans la soupe.
Ainsi, seront interdits, toute aspiration nationale, tout effort de redressement, toute doctrine volontariste. Dans nos médias, au cinéma, à la radio, à la télé, dans les variétés, dans les dessins animés, sur le Web et même à France Musique, tous les jours on traque le nazisme. Quand on ne le voit pas, on sait qu'il est là, tapi (pardon Bernard) prêt à bondir et il y a, c'est sûr, plus de bravaches pour l'affronter que quand il était vraiment là. On piétine la peau de loup, surtout depuis 50 ans (une paille !) qu'il n'y a plus de loup dedans.
Contre les tenants de ces idées réputées dangereuses, on sonnera l'hallali.
Nous l'avons dit, répété, proclamé. L'Europe est un piège mortel pour les nations, une structure contraignante pour les peuples, un carcan pour les citoyens.
Après avoir abandonné leur Dieu et leur Patrie, il ne leur restera plus qu'à abdiquer leur liberté et à se soumettre à la Nouvelle Religion.
L'idéologie des Droits de l'Homme se mue en religion totalitaire, intolérante, envahissante avec ses dieux, Oncle Sam, Big Brother, Dollar, son clergé antifasciste et antiraciste. On annonce que l'enseignement de la schoa va devenir obligatoire dans les écoles à partir de la 3°. Ce sera le catéchisme de la nouvelle religion.
Son armée et sa police chargées de faire respecter le " politiquement correct ", au besoin par le terrorisme intellectuel.
Sa Pensée Unique, sclérosante, castratrice est la clef de l'asservissement intellectuel.
Nous refusons en bloc, ce fatras uniquement destiné à nous détruire avec nos nations, notre culture, notre langue, notre patrimoine et notre peuple.
Il n'est pour échapper à cet ensevelissement vivant d'autre moyen que la résistance fondée sur le patriotisme, les vertus morales, les principes spirituels, les structures nationales, familiales et professionnelles.
A l'occasion de l'affaire Haider et dans le microcosme autrichien, les mondialistes et leurs larbins eurocrates veulent tester leur méthode de combat et ils y ont là-bas presque réussi puisqu'ils ont obtenu de Haider, son reniement solennel d'un certain nombre de ses positions de base.
Et en particulier par cette déclaration " L'AVENIR DE L'AUTRICHE PASSE PAR LA POURSUITE DE L'INTEGRATION ET DE L'ELARGISSEMENT DE L'UNION EUROPEENNE ", alors que le programme du FPO comportait un refus de l'Union Européenne. Or l'intégration, ce n'est rien moins que l'abandon de la souveraineté nationale dans les domaines : monétaire, fiscal, budgétaire, macro-économique, immigration, défense, justice.
Je sais qu'il m'a été fait le reproche " imbécile " de ne pas vouloir le pouvoir et ses responsabilités. C'était même l'argument principal de celui qui se disait l'avenir et qui se pronostiquait 30 % aux élections européennes.
Ses agissements criminels et les manuvres de rupture exécutées par quelques insensés, ambitieux et déloyaux nous ont éloigné, provisoirement si vous le voulez, de cette espérance. Ils ont, au moins, démontré que nous n'avions pas la cohésion et la cohérence suffisante pour la mériter. C'est le travail qui reste à accomplir et que nous ferons avancer avec notre Congrès d'Avril 2000 en allant aussi à la rencontre des événements révélateurs qui vont éclairer le peuple et nous aider à l'aider.
Au passage, signalons plusieurs condamnations pour diffamation au bénéfice du Front National, de Marine Le Pen, de Jean-Marie Le Pen contre Martinez le félon à la télévision et le journal Mouvement National de Megret.
Redisons le, une fois encore, les mots ne sont pas des idées, les promesses n'engagent que ceux à qui elles sont faites et les faits, eux, sont têtus.
Je comprends que certains se satisfassent d'être élus députés même dans l'impuissance et j'aime mieux être élu que battu. Mais nous ne faisons pas de politique pour nous faire plaisir mais pour le service de notre pays et de notre peuple.
Cette voie n'est pas celle des compromis, ni des compromissions, ni des combines, ni des traquenards, c'est celle de la Vérité et du Courage.
Le redressement national peut être exprimé éventuellement par un succès parlementaire mais celui-ci serait vain si le peuple tout entier n'était pas impliqué dans le dessein de sa sauvegarde.
D'ici là, il va nous falloir lutter, comme d'autres dans le Monde, et d'abord en refusant l'ostracisme, le boycott médiatique, la persécution pour cause d'extrême-droite.
L'EXTREME-DROITE
On est, en effet, obligé de constater aujourd'hui que l'extrême-droite est diabolisée. On ne dit pas encore diabolique, c'est-à-dire du diable par essence, mais diabolisée, ce qui implique une force diabolisatrice extérieure.
La diabolisation n'est pas un concept politique, c'est un concept religieux. Le diable est un ange déchu, il s'est révolté contre Dieu. Il est chassé du ciel et précipité dans les ténèbres extérieures pour l'éternité.
Il est désormais le mal absolu, source de tout le mal de la création.
On lui trouvera des disciples : tous ceux qui n'avaient pas l'heur de convenir ou de plaire aux clercs de la Nouvelle Religion.
On sera diabolisé, selon les époques, si l'on professe une autre croyance, une foi différente comme les prêtresses païennes de Cernunos, le dieu cornu des Gaulois, brûlées comme sorcières, réputées alors incubes et succubes, ce qui les sanctifierait plutôt aujourd'hui.
La diabolisation postule une religion, des clercs, des païens. L'inquisition sera chargée de veiller à l'orthodoxie et au respect des dogmes et des règles.
Les contrevenants s'exposent au bûcher qu'on impose aussi aux saints, comme Jeanne, quand ils sont diabolisés par les clercs indignes.
Mais, dans le domaine politique, en tous cas, dans celui qui se définit comme démocratique, il ne saurait y avoir de diabolisation puisqu'en principe toutes les opinions peuvent s'exprimer librement et que seul le suffrage universel, pour peu qu'il s'exprime librement et loyalement, est source de légitimité.
Ajoutons qu'il est plaisant de voir au pouvoir, les trotskistes et les gauchistes qui, hier, quand ils étaient jeunes et peut-être sincères, affirmaient qu'il est interdit d'interdire.
Or, hic et nunc, ici et maintenant, on admet, que les autorités politiques, morales, culturelles imposent un culte unique : celui des Droits de l'Homme, entendu comme une simple traduction des Droits du plus fort.
Ce culte a ses dieux : Oncle Sam, Big Brother et Dollard le Gold Spirit. En d'autres temps, le Veau d'Or. Il a ses Tables de la Loi, ses Écritures Saintes et son catéchisme qu'on enseignera, dit-on, bientôt dans nos écoles, ses prélats et ses martyrs et bien sur, ses hérétiques.
Il a une doctrine économique : la mondialisation. Une doctrine politique : la marche à l'unité du monde et au gouvernement mondial. En un mot, le mondalisme et son vecteur : la Pensée Unique dont l'observance débouche sur le Politiquement Correct et son corollaire, le terrorisme intellectuel.
Il a aussi son enfer, promis à ses ennemis et son Satan, omniprésent, avec ses pompes et ses uvres : le nazisme !
Du même coup, ceux qui défendent la Nation et avec elle les vertus traditionnelles professent la liberté de l'esprit et la pluralité politique, sont anathèmes, promis à l'exclusion, voire s'ils résistent à la persécution, tant au moins qu'ils n'auront pas confessé, ce que Jospin a récemment appelé au cours de son voyage en Israël, des " crimes de la pensée ".
J'ai eu l'occasion de dire que Jospin avait levé l'hypocrisie de la diplomatie française au Proche-Orient, en disant tout haut ce que celle-ci y fait tout bas.
(Position sur le Proche et le Moyen-Orient ?)
Le diable de notre temps, c'est l'extrême-droite.
La notion est vague, jamais définie, sans frontières, ni limites, ce qui permettra d'y mettre beaucoup d'adversaires de la Gauche (puisque aujourd'hui, la Gauche domine le monde, l'Europe et la France, sans partage) mais aussi dans certains cas, le Front, la droite, le centre, voire même la gauche patriote.
A propos de la gauche, ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi deux cents après la Révolution française la gauche a abandonné le catéchisme républicain, enseigné par les Hussards Noirs, c'est ainsi que l'on nommait les instituteurs laïcs, véritables missionnaires de la Démocratie, porteurs de l'esprit des lumières, mangeurs de curés et contempteurs de la Réaction des aristos.
Comment expliquer que cette Saga sanglante mais grandiose, qui a marqué à vie des générations de petits élèves de l'enseignement public, qui assurait une base historique aux choix politiques de gauche ait été brusquement mais discrètement abandonnée au point de n'être plus évoquée que dans les arrières salles de café chevènementiste.
Oubliés Danton, Robespierre, Marat, Couthon le paralytique, le beau Saint Just et le brave petit Bara, Madame Roland, Barras et le Directoire, Bonaparte et le Consulat de l'Empire partis en croisade porter la Nouvelle Foi aux quatre coins du Monde.
Eh bien et c'est là tout le problème. Ce formidable moule républicain, il ne pouvait plus servir, pis, vu les nouvelles orientations " démocratiques ", il était périmé, pis encore nuisible, contre productif comme on dit aujourd'hui.
Pourquoi, parce que la Révolution Française était française, nationale au point que sur les assignats, il était écrit quelques fières devises : la liberté ou la mort mais aussi la Nation ou la mort.
Vous avez entendu : La Nation ou la Mort.
Des formules à faire trembler les occupants des palais nationaux, occupés à brader la France, ses frontières, son patrimoine, sa langue, son peuple.
La Nation, quoi ! C'est pourquoi, on occulte désormais non seulement l'étude de l'histoire de la Révolution Française, mais celle de notre l'Histoire, parce qu'elle est le roman vécu de la France, mais aussi la géographie qui apprenait les paysages, les frontières, les différences, les richesses. Eelles ont été supprimées progressivement de notre enseignement pour servir le grand complot antinational du mondialisme.
On peut mettre aussi dans l'extrême-droite, et on y met, tous les affreux de l'Histoire ancienne et récente et bien sûr d'abord les nazis et les fascistes. Hitler, incontournable, omniprésent, permanent assuré d'être là pour 1000ans et Mussolini qui pourtant furent l'un, un chef national SOCIALISTE et l'autre, au départ, député SOCIALISTE.
Les chefs de la Collaboration pourtant tous issus de la gauche socialiste ou communiste comme Déat, du RNP, ancien secrétaire du Parti Socialiste, ou Doriot, du PPF, ancien secrétaire du Parti Communiste.
Mais on y met aussi, Franco, de Gaulle, Pie XII, Nixon, Saddam Hussein, Milosevitch, Kabila, qui sais-je encore.
Quand ce bestiaire est constitué et l'enclos bâti, il ne reste plus qu'à y pousser ses adversaires politiques même s'ils n'ont rien de commun avec ces personnages. Le travail de dénigrement est fait en permanence depuis un demi-siècle et entretenu quotidiennement dans les médias. Presse, radio, cinéma, télévision, théâtre, musique, etc.
La démarche qui va conduire à la diabolisation n'est pas toujours brutale. Elle est souvent progressive, mais se renforce au fur et à mesure que l'on conquière peu à peu l'audience populaire. Jusqu'au moment où par une suite de sophismes, sophismes parce que le Front ne correspond pas aux caractéristiques de l'extrême-droite, sophismes parce que l'extrême-droite est souvent antinazie, on déclare que l'extrême-droite, c'est le néo-nazisme. C'est ce que vient de faire Microsoft dans son Encyclopédie Encarta 2000 en me rangeant avec le Front National, avec l'autrichien Haider et le danois Hagen sous la rubrique générale Néo-nazisme, terme faisant référence, selon sa propre définition, aux " groupes activistes d'extrême-droite qui se déclarent les héritiers d'Adolf Hitler et du National-socialisme et qui adoptent les symboles de ce mouvement ".
J'ai l'intention de poursuivre Microsoft, l'entreprise, dit-on, la plus riche du Monde, en 100 millions de dollars de dommages-intérêts. Ce qui n'est pas, je pense, de nature à ruiner Bill Gates, son propriétaire.
Cet amalgame diabolique entre mouvements nationaux, extrême-droite et nazisme est instrumentalisé aux ordres de plusieurs forces qui ont affiché depuis toujours une hostilité permanente, les socialistes, les organisations juives et les communistes, mais aussi la principale obédience maçonnique, le Grand Orient de France récemment cité comme passerelle entre terroristes corses et socialistes du gouvernement.
Cette accusation a été formalisée par un triptyque utilisé contre le Front National par les plus hautes personnalités officielles : le Président de la République, les Premiers Ministres Juppé et Jospin. Cette calomnie insolente est d'autant plus scandaleuse que leurs fonctions devraient leur interdire de tels procédés, qu'elle n'est fondée sur aucune preuve et que nous sommes mis dans l'impossibilité de nous défendre. " Xénophobe, raciste et antisémite ". On notera que ce nouveau Mane, Tecel et Pharès a été utilisé contre Haider et tous les autres leaders nationaux.
On nous dit ennemis de la République et antiparlementaires. Or, notre combat politique, légal, républicain, démocratique, dure sous les couleurs du FN, depuis près de 30 ans. Nous avons eu et avons de nombreux élus et des millions de voix en participant à TOUTES les élections.
Nous combattons pour la Nation française et pour le peuple français menacé par une immigration massive, un chômage structurel, une insécurité croissante, un fiscalisme écrasant, une dénatalité suicidaire et une corruption puante, sans faiblesse ni esprit de recul puisque le déroulement des faits confirme en permanence nos analyses.
Nous ne sommes ni xénophobes, ni racistes, ni antisémites. Nous n'avons jamais été mus par la haine d'autrui mais par l'amour de notre pays et de notre Peuple.
Les procès d'intention qu'on nous fait sont injustes, comme sont iniques, les condamnations qu'on nous impose, les déchéances du mandat politique qui contrastent avec la promotion des corrompus, iniques les lois écrites et non écrites qui menacent et violent nos libertés de pensée, d'opinion ainsi que les persécutions physiques, politiques, fiscales, sociales dont nous sommes les victimes.
Le peuple est tenu dans l'ignorance des menaces qui pèsent sur son avenir et l'Omerta est devenue la loi du Milieu politicien.
Le récent épisode persécutoire contre Haider, les Autrichiens, l'Autriche, montre jusqu'à quelles extrémités totalitaires certains sont prêts d'aller au mépris de la vraie démocratie et de la vraie tolérance. Termes dont ils ont illustré les bannières de leurs défilés.
En réalité, nous sommes, nous, nationaux du monde entier, combattus sans relache et sans mesure, par tous ceux qui ont intérêt à voir disparaître les Nations, leurs lois, leurs frontières, leurs contrôles et avec eux, les patriotes qui les défendent : les lobbies internationalistes et mondialistes, les socialistes parce que l'accord des nationaux, comme en Autriche avec la droite, les chasseraient du pouvoir (13 gouvernements socialistes en Europe). Les communistes parce que nous avons combattu leur tyrannie sanglante depuis toujours et que nous ne cessons de dénoncer l'imprégnation marxiste des secteurs-clefs de l'Etat et du Pays : Education qu'on ne peut plus appeler nationale, médias, culture, etc.
Or, tous ceux-là se retrouvent pour pratiquer l'amalgame : Nationaux = Extrême-droite = Hitlérisme. Leur but. D'abord, se protéger de la colère du peuple, qui le porte à voter contre eux pour les nationaux et s'il le faut, interdire les partis nationaux.
Dans le même d'ordre d'idées, si l'on ose dire, les services du Vice-Premier Ministre belge - le vice n'est là que pour respecter la tradition des gouvernements belges dont on sait qu'ils n'ont d'indulgence que pour les pédophiles, " les démocrates " - il faudrait une définition claire de ce vocable qui est surtout utilisé à tort et à travers par les communistes (démocratie populaire), les gauchistes terroristes et les corrompus, prépareraient en Belgique une interdiction des partis dits d'extrême-droite parce que je cite " le contexte politique est caractérisé par une constante progression des force anti-démocratiques ".
Le vrai problème serait de savoir si ces forces sont contre la démocratie ou contre les démocrates en peau de lapin qui préfèrent la répression politique à la loi des urnes.
Rarement tant de bêtise a été alliée à tant de cynisme que dans ce document indigne de la patrie de Tintin.
Tout serait à citer, tant il est vrai que dans le socialiste belge, c'est comme dans le cochon, tout est bon.
Dépêche AFP du 25 février
En France, ne pouvant plus ou pouvant plus difficilement du fait des scandales, puiser dans les fonds publics, les gangsters politiques s'efforcent de défendre becs et ongles leurs prébendes politiques ou syndicales. C'est ainsi que prolongeant les dispositions légales aberrantes qui fondent la notion d'organisations syndicales représentatives et réservant ce droit à vie aux syndicats qui ont résisté pendant la Seconde Guerre Mondiale, le gouvernement socialo-communiste prépare une loi qui interdirait aux citoyens de se présenter aux élections prud'homales.
Des voix commencent à s'élever, rares et courageuses. Les deux termes vont de pair en notre temps de décadence morale et civique. Tel Jean-François Revel qui récemment dans le Figaro Magazine dénonçait l'inégalité de traitement entre le communisme et le nazisme.
" L'exécration quotidienne du nazisme sert de rempart protecteur contre l'examen attentif du communisme.
Rappeler chaque jour les atrocités nazies, exercice devenu sacré, désormais sous le nom de " devoir de mémoire ", entretient un bruit de fond permanent qui ne laisse plus de vigilance disponible pour le rappel des atrocités communistes.
Et Revel de noter en dénonçant les hémiplégiques de la mémoire que Chirac, à Oradour-sur-Glane, village martyr, dans une fresque oratoire évocatrice de tous les crimes, de tous les temps et de tous les lieux, n'a cité aucun massacre communiste.
Cela doit lui rappeler sa jeunesse et sa signature de l'Appel de Stockholm.
Du passé, faisons table rase ! Pas un mot, non seulement des dizaines de millions de morts mais des centaines de millions de vivants qui continuent de vivre et de souffrir sous le joug des dictateurs communistes, de Chine, du Vietnam, de Corée du Nord, de Cuba.
Jospin qui, comme Chirac, voyage beaucoup, faisait pèlerinage avec son épouse d'origine polonaise à Auschwitz. Il n'a pas poussé jusqu'à Katyn où pourtant eut lieu l'extermination par les soviétiques de trente à quarante mille officiers, sous-officiers, cadres polonais, qui furent massacrés après les combats, parce que polonais. Ce qui est un crime contre l'humanité même d'après les Conventions de Genève.
Et Jean-François Revel de conclure :
" Au contraire, l'idéologie marxiste-léniniste, tout autant discréditée par la praxis ou qui devait l'être, continue d'imprégner nos schémas interprétatifs et nos comportements culturels. Les procédés stalino-léninistes restent d'usage courant. La calomnie, le mensonge, la désinformation, la déformation, l'amalgame, l'injure excommunicatrice, le rejet dans le camp fasciste, vichyste, voire antisémite de tout contradicteur, l'affront immérité autant qu'insidieux restent admis dans nos murs politiques, et même artistiques ou littéraires. Le plus véniel anathème consiste à traiter de nazi quiconque désapprouve votre secte, sur quelque terrain qu'elle se situe, le débat fût-il même étranger à la politique. Il est au demeurant révélateur que la loi française punissant depuis 1990 la contestation des seuls crimes nazissoit due à un communiste. Je veux bien qu'on m'exhorte à exécrer chaque jour davantage les anciens admirateurs d'Himmler, à condition que cette homélie comminatoire ne me soit point administrée par d'anciens admirateurs de Beria !".
Cela est dit et bien dit. Espérons que d'autres auront le même courage.
Pourquoi insister sur cette démonstration du projet mondialiste ? Parce qu'il veut nous éliminer par application des Traités internationaux.
Ceux-ci sont interprétés frauduleusement comme mettant, de jure, l' " Extrême-droite " au ban de l'Europe et de la société " démocratique " par les leaders européens, presque tous socialistes et qui craignent que leurs adversaires, unis, ne les chassent du pouvoir.
L'importance géo-politique de l'Autriche, pays au glorieux passé mais aujourd'hui sans influence politique notable ne justifie pas l'ampleur des mesures humiliantes et discriminatoires prises à son encontre.
Il s'agit donc d'autre chose. Ces mesures d'intimidation visent, à travers le microcosme autrichien, le grand mouvement national des peuples européens qui combat l'euro-mondialisme et la décadence et au premier rang desquels il y a le Front National.
Celui-ci, en effet, sans la trahison préméditée et aidée de l'extérieur par nos ennemis, et ce, en pleine campagne électorale européenne, aurait atteint 20 %.
Rappelons que nos amis " Republicaners " en Allemagne, au moment où ils étaient crédités de 12 % ont été victimes d'une manuvre identique, pilotée par le gouvernement allemand. Ils sont aujourd'hui divisés et sans poids politique immédiat.
Il convient donc d'étudier ensemble les données de ce problème et ses conséquences.
La première, c'est qu'il n'y a défaite de notre camp que quand ses leaders acceptent de se soumettre aux conditions de l'ennemi en échange d'un permis provisoire de survie et des sièges de député. Cette démarche conduit à une impasse politique et implique la trahison de la cause nationale, de ses militants et électeurs.
Nous, ici, nous y sommes toujours refusés et avons l'intention claire de continuer sur la route de l'honneur et de l'espoir.
La démonstration est faite que l'Union Européenne est totalement impliquée dans le complot de la Révolution mondialiste. Celle-ci vise à la destruction des nations, de leurs cadres institutionnels, sociaux, culturels et moraux et prépare un gouvernement mondial avec ses instruments de pouvoir propres.
Sachons le, le mondialisme nous a déclaré la guerre et vise à asservir nos peuples, si possible sans combat et sans risques, quitte à affamer les enfants et à raser les objectifs comme en Irak, comme en Serbie. L'Union Européenne et dans nos pays, le Système totalitaire à visage démocratique, sont ses complices.
Ceux-ci affirment que nous sommes désormais soumis à des principes qui n'ont jamais été imprimés dans les Traités et dont ils font eux-mêmes l'exégèse arbitraire. Si c'est vrai, ces clauses ont été cachées aux peuples et les traités sont nuls et de nul effet.
Par exemple, l'Europe est vouée au fédéralisme et l'Union peut expulser une nation de son sein ou la contraindre par des méthodes de blocus. En revanche, celle-ci ne pourrait sortir de l'Union qui pourrait lui imposer sa force armée comme ce fut le cas pour les Yankees aux Sudistes dans la guerre la plus meurtrière pour les US : la Guerre de Sécession.
C'est sous ce vocable vague et indéfini que sont rangés tous ceux qui se déclarent adversaires des politiques menées dans leur pays. Or, démographie, immigration, mondialisme, insécurité, chômage, fiscalisme, Défense, corruption constituent autant de problèmes sur lesquels nous divergeons radicalement tant par les analyses que par les solutions avec les gouvernements et les majorités incapables, impuissantes ou complices depuis 30 ans.
Nous affirmons notre droit à mener notre action politique dans le cadre d'institutions qui s'affirment démocratiques.
Il est extravagant et révélateur que ce soit au nom de la tolérance que nous ne soyons pas tolérés. C'est au nom de la Démocratie et de la République que certains s'arrogent le droit de contester et de bafouer le suffrage universel, oubliant que les principes qu'ils affichent les contraignent à admettre qu'il n'est d'autre source de la légitimité que la volonté du peuple.
Les raisons qui ont été opposées à " l'extrême-droite " violent notre Constitution, les principes généraux du Droit et de la Morale politique si tant est qu'aujourd'hui, ces deux termes ne soient pas totalement antinomiques.
Mais au fait, qu'est-ce que l'extrême-droite. On comprend bien que ce n'est pas l'équivalent mais de sens contraire de l'extrême-gauche que personne ne conteste même quand elle est révolutionnaire ou terroriste.
Sans tenir compte des réalités (programmes, vie publique), nos mouvements irréprochables sur le plan constitutionnel ou légal, sont assimilés à des partis fascistes, néo-nazis (comme l'affirme le programme Encyclopedia Encarta 2000 de Microsoft de Bill Gates, que je poursuis en diffamation), ou même nazis ou hitlériens.
Dès lors, il n'y a plus besoin de les combattre par la discussion démocratique. Ils n'ont aucun droit, sont des criminels, complices des crimes qui sont rappelés quotidiennement depuis 50 ans. Il est procédé dans les médias, surtout télévisés, à des émissions de la " propagandastafel " socialo-communiste, à des amalgames d'images scandaleux sans qu'il soit donné la possibilité de répondre ou d'argumenter.
Ces procédés ne sont pas seulement le fait de la classe politique, la plus corrompue et la plus incapable de notre histoire, ils sont des méthodes de dictature, de terrorisme intellectuel, sous le masque démocratique.
Notre ami Gollnisch vous a exposé la liste non limitative des procédés iniques dont nous sommes les victimes, le plus grave étant bien sûr, le boycott médiatique puisqu'il interdit aux citoyens de juger par eux-mêmes et de choisir leurs élus librement. En France, des radios ou des télévisions ne nous ont plus invité depuis plus de 6 mois alors que certaines d'entre elles sont du service public, payé par nos électeurs et les autres payées par ses consommateurs, liées, au moins théoriquement, par les règles déontologiques.
Mais, il est un cas bien précis où là, il s'agit directement de la volonté gouvernementale. C'est la décision de tirer d'une décision de justice claire (condamnation par la Cour d'Appel à une peine d'inéligibilité d'un an, limitée à l'inéligibilité) et en droit pénal, d'interprétation stricte, la déchéance de 4 ans de mandat de député européen et la déchéance de 4 ans de mandat de Conseiller régional PACA (c'est-à-dire des deux seuls mandats publics qu'on est autorisé à remplir).
Cette décision inique, scandaleuse, contraire aux lois, à la jurisprudence et aux principes généraux du Droit en dit long sur la mentalité de gangsters politiques, de ceux qui nous gouvernent (socialistes, verts et communistes).
J'attends encore la protestation d'un seul intellectuel, d'un seul universitaire, juriste, avocat ou magistrat du Système.
Alors que se révèlent chaque jour davantage, les exactions de la Bande Mitterrand, Vichyssois jusqu'en 1943 dit Giscard d'Estaing, en tous cas décoré de la Francisque du Maréchal Pétain, menteur effronté dans l'affaire de l'Observatoire où il fomenta contre lui-même un faux attentat, et le mensonge fait au peuple français sur sa santé florissante, jusqu'au jour où il révéla, pour gagner les quelques dizaines de milliers de voix dont il avait besoin pour le référendum de Maastricht qu'il avait un cancer de la prostate. Il l'avait caché pendant 14 ans !
Souvenons-nous de cet épisode et de l'attitude en duplex de Pasqua et Villiers, solidaires avec Mitterrand, Fabius, Krivine et Fitt .
Alors qu'il n'y a pas de semaines sans qu'un haut dignitaire comme Dumas, que des anciens premiers ministres comme Cresson ou comme Fabius ne soient ou aient été mis en examen, des ministres comme Tapie, des députés, des sénateurs, des maires socialistes, communistes ne soient compromis dans des corruptions géantes et la droite a les siens (Noir, Carignon, Mouillot, Méhaignerie, Barrot, Bosson, récemment condamnés à 8 mois de prison, immédiatement amnistiés). Ce sont ces gens-là qui veulent insulter nos électeurs, en me chassant des assemblées ou je siège ! (Il est vrai que Tapie disait : " SI LE PEN EST UN SALAUD, SES ELECTEURS SONT DES SALAUDS ") et chacun sait que la place des salauds est en enfer.
Dénonçons la scandaleuse inégalité de traitement judiciaire entre le président du Front National et les hommes politiques du Système.
A partir d'une peine accessoire d'inéligibilité ramenée par la Cour d'Appel de 2 ans à 1 an, le pouvoir prétend me déchoir de mon mandat de député pour 4 ans et de mon mandat de conseiller régional pour 4 ans.
Cette peine n'est pas amnistiée. L'amnistie, étant réservée aux corruptions et aux magouilles des politiciens en place, comme viennent de le démontrer les condamnations des dirigeants du CDS rebaptisé Force Démocrate. L'ancien Garde des Sceaux, Méhaignerie, et les anciens ministres Barrot et Bosson, condamnés pour financement illégal de leur parti et pour avoir constitué une caisse noire en Suisse de 24 millions de francs, versés par des sociétés en échange de " services ", qu'ils pouvaient leur rendre. Ils devront payer 5 millions à l'entreprise, à la ZAC de la Rochepinard. Pour une affaire de pots-de-vin, convenez que ça ne s'invente pas !
Maxime Gremetz qui avait volontairement foncé dans la foule. Pas d'inéligibilité.
Comment valider Emmanuelli en prononçant la déchéance de Le Pen. Plus de 700 mises en examen.
Qu'on ne compte pas que nous nous pliions ni à la logique de la fable du Loup et de l'Agneau, ni à celle du film : Le Silence des Agneaux. Nous ne sommes pas des agneaux que l'on peut égorger en silence. Que nos persécuteurs prennent garde que nous ne devenions pas des moutons enragés.
Moi, à qui il est reproché dans une bousculade électorale, des violences verbales légères (exactement d'avoir " invectivé avec véhémence ", selon la Cour d'Appel, la candidate socialiste qui voulait avec les contre-manifestants m'empêcher de faire campagne). Oui, je redis ce que j'ai dit à la socialiste, et à travers elle, à tous ceux qui violent nos libertés essentielles : " On en a marre, de vos magouilles financières, on en a marre de vos injustices, marre d'être tondus comme contribuables, marre d'être ruinés parce que Français en France, marre d'être livrés à l'insécurité publique et envahis par une immigration déferlante, marre d'être la cible de vos menaces et de vos violences.
Oui, oui, on en a marre !
Chers Amis,
L'indignation, le refus de l'injustice, la légitime colère des persécutés peuvent inspirer fortement la résistance nationale.
Mais, si nous restions sur la défensive, nous finirions par être usés ou débordés.
C'est donc à l'offensive nationale que je vous appelle tous. A l'offensive nationale pour la libération de la France et des Français.
Nous allons, nous en donner les moyens par le succès de notre Congrès de l'an 2000 à Paris, les 28, 29, 30 avril prochain sous l'égide de Jeanne que nous honorerons le 1er Mai au cours de notre défilé traditionnel des fêtes de Jeanne et du Travail.
Rassemblés, organisés, renforcés par de nouveaux adhérents, nous allons préparer et affronter les futures échéances électorales.
Ceux qui nous ont dénigré et sali et qui marinent aujourd'hui dans leur fiel, ceux qui, dans le système nous avaient cru disparus vont une fois de plus avoir une mauvaise surprise.
Une fois de plus, nous allons étonner la France, l'Europe et le Monde en tenant très haut et très droit le " beau drapeau de notre France entière ".
Je passais cet après-midi, en rentrant d'un séjour à l'étranger à travers le Bois de Boulogne et j'ai été frappé par la symbolique du spectacle qu'il offrait.
Certes, il reste encore des arbres renversés, arrachés par la tempête, mais déjà, on a travaillé, déblayé, scié, rangé et au pieds de ceux qui restent, Dieu merci, nombreux encore et déjà constellés de vert tendre, éclate la floraison des jonquilles, des violettes, des perce-neiges, des crocus.
C'est un nouveau printemps qui s'annonce et irrésistiblement me montait aux lèvres le chant de mon adolescence : " Jeunesse, jeunesse, printemps de beauté, marche le temps presse vers la liberté ".
(Source http://www.front-national.com, le 22 janvier 2001)