Texte intégral
Je suis très heureux d'accueillir ici à l'Ambassade de France les trois délégués du Conseil français du culte musulman qui sont ici. Ce sont eux que vous êtes venus rencontrer principalement ce soir, puisque nous nous sommes déjà vu il y a deux jours ici à Amman ; Mohamed Bechari, Fouad Alaoui, Abdallah Zekri vont à présent s'exprimer et rendre compte de la visite importante, des rencontres très importantes qu'ils ont eues à Bagdad tout au long de la journée. Je voudrais simplement vous dire, puisque j'ai l'occasion de vous revoir, combien l'initiative qu'ils ont prise au nom du Conseil français du culte musulman est importante, est utile, dans les circonstances graves où nous nous trouvons. Ils ont d'ailleurs été immédiatement soutenus à Paris, vous le savez, par mon collègue et ami Dominique de Villepin, ministre de l'Intérieur, et par les autorités françaises. Nous leur avons apporté ce matin, avant même qu'ils ne gagnent Bagdad, nos encouragements et je tenais à les remercier par avance, mais je le referai après, de la part qu'ils prennent aux efforts qui sont les nôtres depuis presque quinze jours pour obtenir la libération de Christian Chesnot et de Georges Malbrunot ainsi que de leur chauffeur syrien ; Christian Chesnot et Georges Malbrunot qui sont, vous le savez, très connus ici : Christian Chesnot vit ici depuis cinq ans, Georges Malbrunot y vient très souvent. Selon les indications qui nous sont parvenues, nous les étudions en ce moment même avec beaucoup de précaution, ils sont en vie, en bonne santé et seraient bien traités.
Vous le savez, Mesdames et Messieurs, à la suite de l'ultimatum de samedi, le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de venir sur place dans la région pour coordonner l'action des pouvoirs publics français mais aussi pour porter un certain nombre de messages, ce que j'ai fait, sur ce qu'est la France, pour expliquer ici les réalités de notre pays et en quoi chacun, dans notre pays, quelles que soient ses croyances, ses sensibilités et ses convictions bénéficie de la même protection et de la même liberté. C'est cela la réalité historique de la République française, nous avons rappelé depuis toutes ces journées, à beaucoup de dirigeants politiques ainsi qu'à de hauts dignitaires de l'Islam, ce qu'est également le combat constant, l'engagement constant de la France au service de la souveraineté et de la justice dans cette région du monde. Voilà, je vais laisser maintenant la parole au trois délégués du CFCM avant d'ajouter une dernière phrase de conclusion pour ce qui me concerne.
Simplement une phrase, tout au long de ces journées, nous avons noué beaucoup de dialogues pour favoriser la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, je veux dire que nous avons été particulièrement sensibles à l'aide qui nous a été apportée par de nombreux responsables de la société civile irakienne, de hauts responsables religieux et d'autres organisations dans ce pays. Pour ma part, il est possible que je revienne en Europe demain pour participer à une réunion des ministres des Affaires étrangères européens qui se tient aux Pays-Bas, c'est la réunion de rentrée des ministres et je me tiendrai prêt à revenir très vite si nécessaire. En tout cas notre travail, nos efforts continueront aussi longtemps que ce sera nécessaire ici, à Bagdad, avec une équipe renforcée, et à Paris.
(...)
Q - Pouvez-vous nous donner plus de détails sur la situation des otages, comment savez-vous qu'ils sont en bonne santé ? Ont-ils changé de groupe de ravisseurs ?
R - Vous devez comprendre que nous avons une attitude responsable. Les indications qui nous ont été données sur le terrain, confirmées aujourd'hui, sont que Christian Chesnot et Georges Malbrunot seraient en bonne santé et seraient bien traités. Nous prenons ces informations avec beaucoup de précautions, qu'il faut prendre dans de telles circonstances. Cela nous encourage à continuer notre travail, à continuer ces témoignages, qui sont très forts, comme ceux que vous venez d'entendre, et tous les dialogues utiles sur le terrain pour aboutir à leur libération. Nous avons besoin, et vous devez comprendre, d'avoir une attitude et une position responsables.
(...)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 septembre 2004)
Vous le savez, Mesdames et Messieurs, à la suite de l'ultimatum de samedi, le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de venir sur place dans la région pour coordonner l'action des pouvoirs publics français mais aussi pour porter un certain nombre de messages, ce que j'ai fait, sur ce qu'est la France, pour expliquer ici les réalités de notre pays et en quoi chacun, dans notre pays, quelles que soient ses croyances, ses sensibilités et ses convictions bénéficie de la même protection et de la même liberté. C'est cela la réalité historique de la République française, nous avons rappelé depuis toutes ces journées, à beaucoup de dirigeants politiques ainsi qu'à de hauts dignitaires de l'Islam, ce qu'est également le combat constant, l'engagement constant de la France au service de la souveraineté et de la justice dans cette région du monde. Voilà, je vais laisser maintenant la parole au trois délégués du CFCM avant d'ajouter une dernière phrase de conclusion pour ce qui me concerne.
Simplement une phrase, tout au long de ces journées, nous avons noué beaucoup de dialogues pour favoriser la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, je veux dire que nous avons été particulièrement sensibles à l'aide qui nous a été apportée par de nombreux responsables de la société civile irakienne, de hauts responsables religieux et d'autres organisations dans ce pays. Pour ma part, il est possible que je revienne en Europe demain pour participer à une réunion des ministres des Affaires étrangères européens qui se tient aux Pays-Bas, c'est la réunion de rentrée des ministres et je me tiendrai prêt à revenir très vite si nécessaire. En tout cas notre travail, nos efforts continueront aussi longtemps que ce sera nécessaire ici, à Bagdad, avec une équipe renforcée, et à Paris.
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Q - Pouvez-vous nous donner plus de détails sur la situation des otages, comment savez-vous qu'ils sont en bonne santé ? Ont-ils changé de groupe de ravisseurs ?
R - Vous devez comprendre que nous avons une attitude responsable. Les indications qui nous ont été données sur le terrain, confirmées aujourd'hui, sont que Christian Chesnot et Georges Malbrunot seraient en bonne santé et seraient bien traités. Nous prenons ces informations avec beaucoup de précautions, qu'il faut prendre dans de telles circonstances. Cela nous encourage à continuer notre travail, à continuer ces témoignages, qui sont très forts, comme ceux que vous venez d'entendre, et tous les dialogues utiles sur le terrain pour aboutir à leur libération. Nous avons besoin, et vous devez comprendre, d'avoir une attitude et une position responsables.
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(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 septembre 2004)