Texte intégral
Monsieur le Président, Cher Armand,
Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est toujours avec le même plaisir, cher Armand, que je vous accueille à la Présidence du Sénat, où vous êtes un invité permanent.
Je ne vais pas vous retenir longtemps avec des propos formels et convenus puisque je souhaite que ce déjeuner conserve son tour amical. Mais la visite officielle à Paris du nouveau Président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale justifie cette figure imposée, aussi rapide soit-elle.
Permettez-moi, cher Armand, de profiter de cette occasion pour vous féliciter de votre brillante élection à l'Assemblée de l'UEO en décembre dernier.
Connaissant votre attachement à cette honorable institution, où vous avez siégé sans interruption entre 1982 et 1999, je ne doute pas que vous y ferez merveille car je vous sais expert confirmé en matière de sécurité et de défense.
Je partage votre conviction qu'il est plus que jamais nécessaire de construire une véritable Europe de la défense, sans laquelle l'Europe est condamnée à rester un nain politique, quelle que soit sa puissance économique ou démographique.
Certes, les obstacles sont encore nombreux pour l'édification d'une vraie défense européenne, capable de se projeter et d'intervenir rapidement et efficacement mais rien ne doit entamer notre commune détermination à construire une Europe forte.
Sans moyens de défense, il est vain de prétendre peser sur le cours du monde. Les Américains l'ont bien compris, qui ne cessent depuis longtemps d'accroître leur budget de défense quand trop d'Etats européens s'ingénient à le réduire, à l'image de la France de la fin des années 90.
Même si la conférence intergouvernementale n'a pour l'instant pas répondu à tous les espoirs que l'on avait placés en elle - mais tout n'est pas perdu -, je suis convaincu que dans l'exercice de vos nouvelles fonctions, dont je me félicite qu'elles ne soient pas incompatibles avec votre mandat de Président du Sénat, vous aurez à cur de faire progresser la cause que nous défendons ensemble.
Vous le savez, la France en général, et le Sénat de la République française, en particulier, ne vous ménageront pas leur soutien. Nous considérons votre déplacement à Paris, alors que vous venez tout juste d'être élu Président de l'Assemblée de l'UEO, comme un signe particulièrement encourageant.
Mais assez de mots. Place aux actes. Laissez-moi maintenant lever mon verre à notre amitié, à l'amitié entre la France et la Belgique et à la collaboration entre le Sénat de la République française et l'Assemblée de l'UEO.
(source http://www.senat.fr, le 16 janvier 2004)
Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est toujours avec le même plaisir, cher Armand, que je vous accueille à la Présidence du Sénat, où vous êtes un invité permanent.
Je ne vais pas vous retenir longtemps avec des propos formels et convenus puisque je souhaite que ce déjeuner conserve son tour amical. Mais la visite officielle à Paris du nouveau Président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale justifie cette figure imposée, aussi rapide soit-elle.
Permettez-moi, cher Armand, de profiter de cette occasion pour vous féliciter de votre brillante élection à l'Assemblée de l'UEO en décembre dernier.
Connaissant votre attachement à cette honorable institution, où vous avez siégé sans interruption entre 1982 et 1999, je ne doute pas que vous y ferez merveille car je vous sais expert confirmé en matière de sécurité et de défense.
Je partage votre conviction qu'il est plus que jamais nécessaire de construire une véritable Europe de la défense, sans laquelle l'Europe est condamnée à rester un nain politique, quelle que soit sa puissance économique ou démographique.
Certes, les obstacles sont encore nombreux pour l'édification d'une vraie défense européenne, capable de se projeter et d'intervenir rapidement et efficacement mais rien ne doit entamer notre commune détermination à construire une Europe forte.
Sans moyens de défense, il est vain de prétendre peser sur le cours du monde. Les Américains l'ont bien compris, qui ne cessent depuis longtemps d'accroître leur budget de défense quand trop d'Etats européens s'ingénient à le réduire, à l'image de la France de la fin des années 90.
Même si la conférence intergouvernementale n'a pour l'instant pas répondu à tous les espoirs que l'on avait placés en elle - mais tout n'est pas perdu -, je suis convaincu que dans l'exercice de vos nouvelles fonctions, dont je me félicite qu'elles ne soient pas incompatibles avec votre mandat de Président du Sénat, vous aurez à cur de faire progresser la cause que nous défendons ensemble.
Vous le savez, la France en général, et le Sénat de la République française, en particulier, ne vous ménageront pas leur soutien. Nous considérons votre déplacement à Paris, alors que vous venez tout juste d'être élu Président de l'Assemblée de l'UEO, comme un signe particulièrement encourageant.
Mais assez de mots. Place aux actes. Laissez-moi maintenant lever mon verre à notre amitié, à l'amitié entre la France et la Belgique et à la collaboration entre le Sénat de la République française et l'Assemblée de l'UEO.
(source http://www.senat.fr, le 16 janvier 2004)