Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
En tant que Premier ministre, j'assume l'état des finances publiques et j'ai lu le rapport de la Cour des comptes avec une très sérieuse attention. Je voudrais dire à la représentation nationale, que je suis fier d'être à la tête d'un Gouvernement qui est l'un des gouvernements qui a tenu exactement en 2003 la dépense telle que le Parlement l'avait votée - 273 milliards.8 - pas un euro de plus ! Nous avons tenu la dépense. Mais évidemment, comme la Cour des comptes le dit : "il a fallu payer les factures". Et la première raison du déficit, ce sont vos factures, Monsieur Bonrepaux ! Je pense à l'APA ; je pense à ces primes de Noël ; je pense aux 35 heures ; je pense à toutes vos décisions, prises en 2002, qui n'ont jamais été financées. Nous avons tenu la dépense, c'est vrai, et la Cour des comptes a raison : "le déficit s'est accru" pourquoi ? Parce que nous avons eu, à la suite de la politique que vous avez menée, de 1997 à 2000, une rupture de croissance qui fait qu'entre 2000 et 2002, le taux de croissance de la France a été divisé par quatre. Taux de croissance divisé par quatre, voilà la véritable sanction de votre politique ! Quand on sait qu'un point de croissance, c'est 150 000 emplois, votre politique a détruit les emplois de ce pays !
La maîtrise des dépenses, c'est nous ; les factures, c'est vous. La rupture de croissance, c'est vous. Et je dois vous dire que, dans cette situation, nous avons engagé des décisions - le vacarme ne fait que cacher le vide de la pensée ! Nous avons pris, avec le ministre d'Etat, avec l'ensemble des membres du Gouvernement, les décisions financières et budgétaires, qui font que la France sera au rendez-vous de ses engagements européens, avec courage, avec détermination, parce que nous savons assumer l'avenir du pays. Et ce n'est pas vous qui, sur ce sujet, pouvez nous donner des leçons !"
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 10 juin 2004)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
En tant que Premier ministre, j'assume l'état des finances publiques et j'ai lu le rapport de la Cour des comptes avec une très sérieuse attention. Je voudrais dire à la représentation nationale, que je suis fier d'être à la tête d'un Gouvernement qui est l'un des gouvernements qui a tenu exactement en 2003 la dépense telle que le Parlement l'avait votée - 273 milliards.8 - pas un euro de plus ! Nous avons tenu la dépense. Mais évidemment, comme la Cour des comptes le dit : "il a fallu payer les factures". Et la première raison du déficit, ce sont vos factures, Monsieur Bonrepaux ! Je pense à l'APA ; je pense à ces primes de Noël ; je pense aux 35 heures ; je pense à toutes vos décisions, prises en 2002, qui n'ont jamais été financées. Nous avons tenu la dépense, c'est vrai, et la Cour des comptes a raison : "le déficit s'est accru" pourquoi ? Parce que nous avons eu, à la suite de la politique que vous avez menée, de 1997 à 2000, une rupture de croissance qui fait qu'entre 2000 et 2002, le taux de croissance de la France a été divisé par quatre. Taux de croissance divisé par quatre, voilà la véritable sanction de votre politique ! Quand on sait qu'un point de croissance, c'est 150 000 emplois, votre politique a détruit les emplois de ce pays !
La maîtrise des dépenses, c'est nous ; les factures, c'est vous. La rupture de croissance, c'est vous. Et je dois vous dire que, dans cette situation, nous avons engagé des décisions - le vacarme ne fait que cacher le vide de la pensée ! Nous avons pris, avec le ministre d'Etat, avec l'ensemble des membres du Gouvernement, les décisions financières et budgétaires, qui font que la France sera au rendez-vous de ses engagements européens, avec courage, avec détermination, parce que nous savons assumer l'avenir du pays. Et ce n'est pas vous qui, sur ce sujet, pouvez nous donner des leçons !"
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 10 juin 2004)