Texte intégral
Jean-Michel APHATIE : Bonjour Jean-François Copé. Laurent Gbagbo est sorti de son silence hier soir. Il a exhorté ses partisans au calme. Le gouvernement français est-il satisfait de cet appel du président Gbagbo Jean-François Copé ?
Jean-François COPE : Naturellement... Vous savez les trois mots-clef pour ce qui concerne cette situation c'est : la sécurité, c'est la paix et c'est la stabilité. C'est exactement la feuille de route qui a été confiée par l'ONU, notamment à la France dans ce domaine, et l'appel à la responsabilité qui a été lancé je crois, est clairement entendu.
QUESTION : Mais la confiance demeure avec le président Gbagbo. Mathieu Jego racontait à 7 h 30 que Laurent Gbagbo, dans la nuit de samedi à dimanche, a cru que le gouvernement français voulait le renverser.
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non mais enfin, je crois que les choses sont parfaitement claires. Il n'en est en rien question naturellement, et là-dessus je crois que ce qui est important c'est d'en appeler chacun à la responsabilité. La mission de la France c'est évidemment d'assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers; c'est d'assurer la sécurité d'un certain nombre de secteurs d'Abidjan, de l'aéroport. Mais c'est surtout de contribuer largement -évidemment- à ce que ce soit à chaque fois le dialogue et l'esprit de responsabilité qui président, et de ce point de vue l'appel de Laurent Gbagbo correspond bien à cet état d'esprit.
QUESTION : Les 15.000 Français pourront rester longtemps là-bas à Abidjan ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, en tout état de cause c'est la mission de la France bien sûr que d'assurer leur sécurité mais c'est aussi un appel qui a été clairement lancé aux autorités ivoiriennes, qui de ce point de vue ont la charge bien sûr de veiller à ce que la stabilité et la sécurité soient assurées pour l'ensemble des ressortissants.
QUESTION : On a l'impression que le calme qui est revenu apparemment à Abidjan n'est pas seulement précaire, il est sans doute très peu durable, et on attend de nouvelles convulsions sans doute.
Jean-François COPÉ (Réponse) : D'où en tout cas l'appel bien sûr à l'esprit de responsabilité, à la vigilance qui s'impose, et puis à la mission qui est confiée par l'ONU et qui naturellement se traduit sur le terrain par l'action qui est conduite. Mais je crois que tout ça doit nous ramener à l'essentiel: travailler à la solution politique que chacun connaît, qui repose sur la stabilité régionale, la légitimité des institutions et, enfin et surtout, la sécurité des personnes et des biens.
QUESTION : Nous sommes à mi-quinquennat. Voilà trente mois que Jacques Chirac a été réélu à l'Elysée; il y restera trente mois encore et justement, ce mois de novembre, un sondage TNS/Sofrès publié dans Le Figaro Magazine nous dit que Jean-Pierre Raffarin ne satisfait plus que 26 % des Français... c'est pas terrible Jean-François Copé...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non, c'est sûr qu'on aime toujours mieux avoir de bons sondages, je ne vais pas vous dire le contraire. En même temps je crois que ce qui compte aussi c'est la mission qui est la nôtre, c'est d'avancer pour marquer, et pas simplement pour avoir les yeux rivés sur les sondages. Si je vous dis ça c'est parce que, évidemment j'appartiens à une équipe gouvernementale qui préférerait avoir tous les jours des sondages hyper élevés. En même temps, on sait parfois que c'est pas l'alpha et le méga de l'action politique. Sinon on aurait vu d'autres résultats pour le Premier ministre précédent, rappelez-vous...
QUESTION : Qu'est-ce qui ne va plus entre Jean-Pierre Raffarin et les Français d'après vous Jean-François Copé ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Je crois qu'il faut quand même être lucide là-dessus. Nous avons pendant deux ans et demi engagé des réformes qui étaient quand même extrêmement difficiles, d'autant plus difficiles que personne ne les avait faites avant. Il est normal que les efforts demandés donnent lieu, ici ou là, l'expression de certains mécontentements. En même temps, quand on regarde avec un pas de recul, qu'est-ce qui compte ? Qu'est-ce qui est l'essentiel ? C'est de regarder pour l'action d'un gouvernement si la France va plutôt mieux qu'avant, et si elle se comporte mieux, au moment où nous parlons, que les autres pays européens. De ce point de vue, il me semble que sur ces deux questions la réponse est oui. Mieux qu'avant, il me semble que nous avons trouvé il y a deux ans et demi une France qui était plutôt bloquée. Elle n'assumait plus beaucoup les réformes. Une France qui était exaspérée par l'insécurité. Depuis neuf mois, les résultats de l'insécurité sont en baisse permanente. Et puis enfin, en ce qui concerne la situation économique, on avait une France qui était hyper endettée, on a aujourd'hui une France qui sait maîtriser sa dépense publique.
QUESTION : Mais le chômage c'est pas terrible hein ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Alors il reste effectivement le combat contre le chômage. La seule chose que je peux dire sur ce sujet, c'est que là où nous avions la dernière année du mandat précédent un chômage qui augmentait sans arrêt, nous arrivons à peu près à le stabiliser. Et nous le faisons comment ? En essayant d'agir à fond sur tout ce qui permet de faire redémarrer l'économie. Regardez l'Allemagne, qui aujourd'hui a plutôt un chômage qui remonte, le nôtre est stabilisé et tout doit être fait pour continuer ce combat-là, c'est la mobilisation première.
QUESTION : "Nous attendons une impulsion nouvelle". C'est Bernard Acoyer qui disait ça au Figaro la semaine dernière. C'est le patron des députés UMP, c'est pas votre adversaire hein... "une impulsion nouvelle"... ça veut dire quoi ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ca veut dire tout simplement que la feuille de route pour 2005, elle doit montrer qu'on continue tous les combats que nous avons engagés, et notamment dans le domaine de l'emploi. C'est tout le chantier de la lutte contre les délocalisations. Mais c'est aussi l'investissement sur l'avenir. Vous savez il y a parmi les grands rendez-vous que nous devons fixer maintenant: la modernisation de l'Ecole, et une réforme profonde des structures de la Recherche. Ca veut dire des sujets majeurs pour l'avenir.
QUESTION : "Impulsion nouvelle"... ça ne veut pas dire changer de Premier ministre ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Oh ça vous savez ça appartient à la décision du seul président de la République. La seule chose que je peux dire sur ce point, c'est qu'il y a dans les mois qui viennent des rendez-vous majeurs qui exigent qu'on soit très mobilisés; et c'est vrai que dans ce domaine, la feuille de route fixée par Jean-Pierre Raffarin est parfaitement claire.
QUESTION : Denis Tillinac, l'ami du président de la République, dit ce matin dans Le Figaro: "place aux jeunes". Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, je n'en sais rien. J'imagine qu'il trouve qu'il est bien d'appeler un certain nombre de jeunes à avoir des responsabilités nouvelles. Si c'est son idée, je trouve que ça correspond assez bien.
QUESTION : C'est un signal que quelque chose a changé ? Vous savez, quand les amis des présidents commencent à parler, en général...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Oui, enfin écoutez, je ne sais pas comment vous devez ,moi, me qualifier, si je suis un ami ou pas un ami, mais en tout cas la seule chose que je peux vous dire c'est que nous, on a largement de quoi faire, puisque j'appartiens à la jeune génération. Il me semble que les missions qui m'ont été confiées montrent que, en tout état de cause, on est quelques-uns à avoir envie de se bouger et de s'engager, et c'est ça qui est fantastique dans le combat politique.
QUESTION : Verra-t-on dans la deuxième partie du quinquennat l'adoption de la réforme du statut pénal du chef de l'Etat ? Je rappelle que le conseil des ministres a adopté en juillet 2003 un projet de révision constitutionnelle, dont plus personne ne nous a parlé depuis...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non non, elle est clairement inscrite dans la feuille de route du gouvernement. Et donc ça fait partie des réformes sur lesquelles des engagements précis ont été donnés et qui seront adoptés.
QUESTION : Et ce sera discuté quand au Parlement ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Je ne saurais vous donner le calendrier précis, mais je peux vous confirmer que de ce point de vue il sera inscrit, bien sûr.
QUESTION : Après 2007 peut-être...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non non... pas du tout. Non non, les choses sont parfaitement claires, bien sûr.
QUESTION : Une introduction de la proportionnelle lors des prochaines élections législatives ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Vous savez il y a beaucoup de chantiers sur la modernisation des institutions...
QUESTION : ... la proportionnelle: oui ? non ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : C'est vrai que sur ce point la question n'est pas tranchée. Moi ce que je peux vous dire c'est que l'esprit même des institutions de la Ve République c'est que le scrutin majoritaire permet des majorités claires à l'Assemblée Nationale, et c'est plutôt une garantie de stabilité et je crois que c'est un élément important.
QUESTION : Et donc, pas de proportionnelle...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Et donc a priori, pas de proportionnelle.
QUESTION : Le porte-parole du gouvernement peut-il nous dire quand le gaz augmentera ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, non... En revanche ce que je peux vous dire c'est ce que vous savez, à savoir que le taux d'augmentation retenue est inférieur à 4 %, et que pour ce qui concerne l'ensemble des mesures que nous prenons, elles ont pour principal objectif tout de même, mis à part cet aspect-là, de faire en sorte que la vie soit moins chère, et c'est un gros combat !
QUESTION : Vous voyez, c'est fini et on n'a pas parlé de Nicolas Sarkozy... c'est étonnant hein !
Jean-François COPÉ (Réponse) : C'était ça la question ?
QUESTION : Non... ça ne vous étonne pas ? Ça ne vous manque pas ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Mais non... Ecoutez vous pouviez continuer. C'est toujours un plaisir de discuter avec vous mais après tout on n'a pas parlé non plus d'Alain Duhamel...
QUESTION : Jean-François Copé... qui n'a pas parlé de Nicolas Sarkozy... était l'invité d'RTL ce matin. Bonne journée.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 8 novembre 2004)
Jean-François COPE : Naturellement... Vous savez les trois mots-clef pour ce qui concerne cette situation c'est : la sécurité, c'est la paix et c'est la stabilité. C'est exactement la feuille de route qui a été confiée par l'ONU, notamment à la France dans ce domaine, et l'appel à la responsabilité qui a été lancé je crois, est clairement entendu.
QUESTION : Mais la confiance demeure avec le président Gbagbo. Mathieu Jego racontait à 7 h 30 que Laurent Gbagbo, dans la nuit de samedi à dimanche, a cru que le gouvernement français voulait le renverser.
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non mais enfin, je crois que les choses sont parfaitement claires. Il n'en est en rien question naturellement, et là-dessus je crois que ce qui est important c'est d'en appeler chacun à la responsabilité. La mission de la France c'est évidemment d'assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers; c'est d'assurer la sécurité d'un certain nombre de secteurs d'Abidjan, de l'aéroport. Mais c'est surtout de contribuer largement -évidemment- à ce que ce soit à chaque fois le dialogue et l'esprit de responsabilité qui président, et de ce point de vue l'appel de Laurent Gbagbo correspond bien à cet état d'esprit.
QUESTION : Les 15.000 Français pourront rester longtemps là-bas à Abidjan ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, en tout état de cause c'est la mission de la France bien sûr que d'assurer leur sécurité mais c'est aussi un appel qui a été clairement lancé aux autorités ivoiriennes, qui de ce point de vue ont la charge bien sûr de veiller à ce que la stabilité et la sécurité soient assurées pour l'ensemble des ressortissants.
QUESTION : On a l'impression que le calme qui est revenu apparemment à Abidjan n'est pas seulement précaire, il est sans doute très peu durable, et on attend de nouvelles convulsions sans doute.
Jean-François COPÉ (Réponse) : D'où en tout cas l'appel bien sûr à l'esprit de responsabilité, à la vigilance qui s'impose, et puis à la mission qui est confiée par l'ONU et qui naturellement se traduit sur le terrain par l'action qui est conduite. Mais je crois que tout ça doit nous ramener à l'essentiel: travailler à la solution politique que chacun connaît, qui repose sur la stabilité régionale, la légitimité des institutions et, enfin et surtout, la sécurité des personnes et des biens.
QUESTION : Nous sommes à mi-quinquennat. Voilà trente mois que Jacques Chirac a été réélu à l'Elysée; il y restera trente mois encore et justement, ce mois de novembre, un sondage TNS/Sofrès publié dans Le Figaro Magazine nous dit que Jean-Pierre Raffarin ne satisfait plus que 26 % des Français... c'est pas terrible Jean-François Copé...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non, c'est sûr qu'on aime toujours mieux avoir de bons sondages, je ne vais pas vous dire le contraire. En même temps je crois que ce qui compte aussi c'est la mission qui est la nôtre, c'est d'avancer pour marquer, et pas simplement pour avoir les yeux rivés sur les sondages. Si je vous dis ça c'est parce que, évidemment j'appartiens à une équipe gouvernementale qui préférerait avoir tous les jours des sondages hyper élevés. En même temps, on sait parfois que c'est pas l'alpha et le méga de l'action politique. Sinon on aurait vu d'autres résultats pour le Premier ministre précédent, rappelez-vous...
QUESTION : Qu'est-ce qui ne va plus entre Jean-Pierre Raffarin et les Français d'après vous Jean-François Copé ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Je crois qu'il faut quand même être lucide là-dessus. Nous avons pendant deux ans et demi engagé des réformes qui étaient quand même extrêmement difficiles, d'autant plus difficiles que personne ne les avait faites avant. Il est normal que les efforts demandés donnent lieu, ici ou là, l'expression de certains mécontentements. En même temps, quand on regarde avec un pas de recul, qu'est-ce qui compte ? Qu'est-ce qui est l'essentiel ? C'est de regarder pour l'action d'un gouvernement si la France va plutôt mieux qu'avant, et si elle se comporte mieux, au moment où nous parlons, que les autres pays européens. De ce point de vue, il me semble que sur ces deux questions la réponse est oui. Mieux qu'avant, il me semble que nous avons trouvé il y a deux ans et demi une France qui était plutôt bloquée. Elle n'assumait plus beaucoup les réformes. Une France qui était exaspérée par l'insécurité. Depuis neuf mois, les résultats de l'insécurité sont en baisse permanente. Et puis enfin, en ce qui concerne la situation économique, on avait une France qui était hyper endettée, on a aujourd'hui une France qui sait maîtriser sa dépense publique.
QUESTION : Mais le chômage c'est pas terrible hein ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Alors il reste effectivement le combat contre le chômage. La seule chose que je peux dire sur ce sujet, c'est que là où nous avions la dernière année du mandat précédent un chômage qui augmentait sans arrêt, nous arrivons à peu près à le stabiliser. Et nous le faisons comment ? En essayant d'agir à fond sur tout ce qui permet de faire redémarrer l'économie. Regardez l'Allemagne, qui aujourd'hui a plutôt un chômage qui remonte, le nôtre est stabilisé et tout doit être fait pour continuer ce combat-là, c'est la mobilisation première.
QUESTION : "Nous attendons une impulsion nouvelle". C'est Bernard Acoyer qui disait ça au Figaro la semaine dernière. C'est le patron des députés UMP, c'est pas votre adversaire hein... "une impulsion nouvelle"... ça veut dire quoi ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ca veut dire tout simplement que la feuille de route pour 2005, elle doit montrer qu'on continue tous les combats que nous avons engagés, et notamment dans le domaine de l'emploi. C'est tout le chantier de la lutte contre les délocalisations. Mais c'est aussi l'investissement sur l'avenir. Vous savez il y a parmi les grands rendez-vous que nous devons fixer maintenant: la modernisation de l'Ecole, et une réforme profonde des structures de la Recherche. Ca veut dire des sujets majeurs pour l'avenir.
QUESTION : "Impulsion nouvelle"... ça ne veut pas dire changer de Premier ministre ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Oh ça vous savez ça appartient à la décision du seul président de la République. La seule chose que je peux dire sur ce point, c'est qu'il y a dans les mois qui viennent des rendez-vous majeurs qui exigent qu'on soit très mobilisés; et c'est vrai que dans ce domaine, la feuille de route fixée par Jean-Pierre Raffarin est parfaitement claire.
QUESTION : Denis Tillinac, l'ami du président de la République, dit ce matin dans Le Figaro: "place aux jeunes". Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, je n'en sais rien. J'imagine qu'il trouve qu'il est bien d'appeler un certain nombre de jeunes à avoir des responsabilités nouvelles. Si c'est son idée, je trouve que ça correspond assez bien.
QUESTION : C'est un signal que quelque chose a changé ? Vous savez, quand les amis des présidents commencent à parler, en général...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Oui, enfin écoutez, je ne sais pas comment vous devez ,moi, me qualifier, si je suis un ami ou pas un ami, mais en tout cas la seule chose que je peux vous dire c'est que nous, on a largement de quoi faire, puisque j'appartiens à la jeune génération. Il me semble que les missions qui m'ont été confiées montrent que, en tout état de cause, on est quelques-uns à avoir envie de se bouger et de s'engager, et c'est ça qui est fantastique dans le combat politique.
QUESTION : Verra-t-on dans la deuxième partie du quinquennat l'adoption de la réforme du statut pénal du chef de l'Etat ? Je rappelle que le conseil des ministres a adopté en juillet 2003 un projet de révision constitutionnelle, dont plus personne ne nous a parlé depuis...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non non, elle est clairement inscrite dans la feuille de route du gouvernement. Et donc ça fait partie des réformes sur lesquelles des engagements précis ont été donnés et qui seront adoptés.
QUESTION : Et ce sera discuté quand au Parlement ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Je ne saurais vous donner le calendrier précis, mais je peux vous confirmer que de ce point de vue il sera inscrit, bien sûr.
QUESTION : Après 2007 peut-être...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Non non... pas du tout. Non non, les choses sont parfaitement claires, bien sûr.
QUESTION : Une introduction de la proportionnelle lors des prochaines élections législatives ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Vous savez il y a beaucoup de chantiers sur la modernisation des institutions...
QUESTION : ... la proportionnelle: oui ? non ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : C'est vrai que sur ce point la question n'est pas tranchée. Moi ce que je peux vous dire c'est que l'esprit même des institutions de la Ve République c'est que le scrutin majoritaire permet des majorités claires à l'Assemblée Nationale, et c'est plutôt une garantie de stabilité et je crois que c'est un élément important.
QUESTION : Et donc, pas de proportionnelle...
Jean-François COPÉ (Réponse) : Et donc a priori, pas de proportionnelle.
QUESTION : Le porte-parole du gouvernement peut-il nous dire quand le gaz augmentera ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Ecoutez, non... En revanche ce que je peux vous dire c'est ce que vous savez, à savoir que le taux d'augmentation retenue est inférieur à 4 %, et que pour ce qui concerne l'ensemble des mesures que nous prenons, elles ont pour principal objectif tout de même, mis à part cet aspect-là, de faire en sorte que la vie soit moins chère, et c'est un gros combat !
QUESTION : Vous voyez, c'est fini et on n'a pas parlé de Nicolas Sarkozy... c'est étonnant hein !
Jean-François COPÉ (Réponse) : C'était ça la question ?
QUESTION : Non... ça ne vous étonne pas ? Ça ne vous manque pas ?
Jean-François COPÉ (Réponse) : Mais non... Ecoutez vous pouviez continuer. C'est toujours un plaisir de discuter avec vous mais après tout on n'a pas parlé non plus d'Alain Duhamel...
QUESTION : Jean-François Copé... qui n'a pas parlé de Nicolas Sarkozy... était l'invité d'RTL ce matin. Bonne journée.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 8 novembre 2004)