Texte intégral
J'ai réuni ce matin les acteurs des secteurs de l'ingénierie, du bâtiment et des travaux publics en y associant les représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère des Finances ainsi que ceux du ministère de l'Écologie et du Développement Durable. L'objet de cette réunion était de définir la manière de mobiliser concrètement notre expertise et savoir-faire dans ces secteurs pour les mettre à disposition des pays d'Asie touchés par le tsunami.
L'aide humanitaire s'est déployée très rapidement sur le terrain. Je salue à cet égard la mobilisation et les initiatives des entreprises de ces secteurs dans cette aide d'urgence.
L'aide pour une reconstruction à plus long terme s'organise, elle, sous la coordination de l'ONU. Mais en attendant que cette aide massive soit opérationnelle sur le terrain, les autorités nationales et surtout locales de ces pays doivent s'organiser pour remettre en route les économies locales.
Ma conviction est que les domaines de compétences des professionnels de l'ingénierie et du BTP peuvent être utiles aux autorités des pays dans cette étape sensible et déterminante de redémarrage économique et de retour à la normale. Nous avons vu en effet les difficultés d'acheminement qui existent aujourd'hui avec des besoins en infrastructures routières et ferroviaires par exemple.
L'ensemble des domaines de compétences de ce ministère ont en effet été touchés par les conséquences des événements.
L'organisation et la construction d'infrastructures -ferroviaires routières, portuaires- mais aussi l'aménagement du territoire, l'aviation civile, la météo et bien sûr le tourisme.
Pour ce dernier secteur, j'ai réuni le 6 janvier dernier les professionnels du tourisme au sein de la Cellule de Veille Touristique, cellule que j'ai créée en 2003. Nous avons rendu hommage à la très grande mobilisation des professionnels du secteur, qui n'ont pas été épargnés par ces événements. Mais, nous avons également décidé de coordonner les actions de la profession pour aider les pays touchés à reprendre progressivement l'activité touristique. Et cela pour éviter de pénaliser une seconde fois ces pays pour lesquels les revenus touristiques sont déterminants.
C'est dans ce même état d'esprit que je souhaite mobiliser l'expertise française dans les infrastructures pour aider les autorités nationales et locales des pays touchés à organiser leur retour à la normale. Car le rétablissement des infrastructures constitue réellement la colonne vertébrale du redressement économique.
Le savoir-faire des opérateurs français, publics et privés, est en effet reconnu comme étant parmi les meilleurs au monde dans ces domaines.
J'ai donc souhaité que nous puissions mettre cette expertise à la disposition des autorités des pays touchés, tant au niveau national qu'au niveau local. En attendant que les fonds de reconstruction se matérialisent sur le terrain, il s'agit d'aider les autorités à engager la réflexion sur les mesures immédiates à prendre, une fois les urgences humanitaires traitées.
J'ai souhaité lancer à cette fin et dans des délais brefs une mission d'assistance associant des experts du ministère et des représentants des professions du BTP et de l'ingénierie, puisse partir rapidement sur le terrain.
J'ai fixé deux objectifs à cette mission, dans une logique de solidarité :
- identifier les besoins des autorités nationales et locales des pays touchés,
- identifier la manière dont l'expertise et le savoir faire français peuvent leur être utiles.
Cela permettra concrètement d'évaluer la nature des besoins, des priorités, et de proposer de mobiliser des moyens.
J'ai confié la coordination de cette mission à Vincent LACOUR, ici présent. Son expérience à la Banque Mondiale et au Haut Commissariat pour les Réfugiés sera très utile pour mener à bien cette tâche.
L'objet des débats de cette matinée avec les professionnels du secteur de l'ingénierie, du bâtiment et des travaux publics était de définir précisément les modalités de cette mission.
Ces débats ont été fructueux.
Ils montrent d'abord l'utilité de cette mission d'assistance pour les pays touchés à un moment où, face à des besoins immenses, les autorités nationales et locales ont besoin de renforcer leurs propres compétences.
Ils montrent également l'intérêt pour les acteurs publics et privés du secteur de mettre à disposition leur savoir-faire auprès des autorités des pays concernés, et ce dans une logique d'assistance et de solidarité en vue d'un retour rapide à la normale.
Les professionnels du secteur ont souhaité que cette mission se rende prioritairement en Indonésie et au Sri Lanka, constatant que ces pays sont ceux dont l'économie littorale est la plus gravement atteinte.
Cette mission pourra enfin être mobilisée très rapidement, conformément à mon souhait, puisqu'elle pourrait partir dès la semaine prochaine. De plus, son séjour en Indonésie devrait coïncider avec la tenue à Jakarta d'une conférence sur le BTP réunissant les bailleurs multilatéraux et les opérateurs.
Je conclus enfin des discussions de cette matinée que la démarche que nous avons définie ici dans ce ministère apportent une valeur ajoutée réelle dans les efforts de solidarité que la France constitue. Et que cette valeur ajoutée réside dans l'apport d'une expertise en nature, qui peut en conséquence être mobilisée rapidement pour répondre aux besoins immédiats des autorités locales des pays touchés et produire des résultats concrets et utiles dans des délais courts.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 7 février 2005)
L'aide humanitaire s'est déployée très rapidement sur le terrain. Je salue à cet égard la mobilisation et les initiatives des entreprises de ces secteurs dans cette aide d'urgence.
L'aide pour une reconstruction à plus long terme s'organise, elle, sous la coordination de l'ONU. Mais en attendant que cette aide massive soit opérationnelle sur le terrain, les autorités nationales et surtout locales de ces pays doivent s'organiser pour remettre en route les économies locales.
Ma conviction est que les domaines de compétences des professionnels de l'ingénierie et du BTP peuvent être utiles aux autorités des pays dans cette étape sensible et déterminante de redémarrage économique et de retour à la normale. Nous avons vu en effet les difficultés d'acheminement qui existent aujourd'hui avec des besoins en infrastructures routières et ferroviaires par exemple.
L'ensemble des domaines de compétences de ce ministère ont en effet été touchés par les conséquences des événements.
L'organisation et la construction d'infrastructures -ferroviaires routières, portuaires- mais aussi l'aménagement du territoire, l'aviation civile, la météo et bien sûr le tourisme.
Pour ce dernier secteur, j'ai réuni le 6 janvier dernier les professionnels du tourisme au sein de la Cellule de Veille Touristique, cellule que j'ai créée en 2003. Nous avons rendu hommage à la très grande mobilisation des professionnels du secteur, qui n'ont pas été épargnés par ces événements. Mais, nous avons également décidé de coordonner les actions de la profession pour aider les pays touchés à reprendre progressivement l'activité touristique. Et cela pour éviter de pénaliser une seconde fois ces pays pour lesquels les revenus touristiques sont déterminants.
C'est dans ce même état d'esprit que je souhaite mobiliser l'expertise française dans les infrastructures pour aider les autorités nationales et locales des pays touchés à organiser leur retour à la normale. Car le rétablissement des infrastructures constitue réellement la colonne vertébrale du redressement économique.
Le savoir-faire des opérateurs français, publics et privés, est en effet reconnu comme étant parmi les meilleurs au monde dans ces domaines.
J'ai donc souhaité que nous puissions mettre cette expertise à la disposition des autorités des pays touchés, tant au niveau national qu'au niveau local. En attendant que les fonds de reconstruction se matérialisent sur le terrain, il s'agit d'aider les autorités à engager la réflexion sur les mesures immédiates à prendre, une fois les urgences humanitaires traitées.
J'ai souhaité lancer à cette fin et dans des délais brefs une mission d'assistance associant des experts du ministère et des représentants des professions du BTP et de l'ingénierie, puisse partir rapidement sur le terrain.
J'ai fixé deux objectifs à cette mission, dans une logique de solidarité :
- identifier les besoins des autorités nationales et locales des pays touchés,
- identifier la manière dont l'expertise et le savoir faire français peuvent leur être utiles.
Cela permettra concrètement d'évaluer la nature des besoins, des priorités, et de proposer de mobiliser des moyens.
J'ai confié la coordination de cette mission à Vincent LACOUR, ici présent. Son expérience à la Banque Mondiale et au Haut Commissariat pour les Réfugiés sera très utile pour mener à bien cette tâche.
L'objet des débats de cette matinée avec les professionnels du secteur de l'ingénierie, du bâtiment et des travaux publics était de définir précisément les modalités de cette mission.
Ces débats ont été fructueux.
Ils montrent d'abord l'utilité de cette mission d'assistance pour les pays touchés à un moment où, face à des besoins immenses, les autorités nationales et locales ont besoin de renforcer leurs propres compétences.
Ils montrent également l'intérêt pour les acteurs publics et privés du secteur de mettre à disposition leur savoir-faire auprès des autorités des pays concernés, et ce dans une logique d'assistance et de solidarité en vue d'un retour rapide à la normale.
Les professionnels du secteur ont souhaité que cette mission se rende prioritairement en Indonésie et au Sri Lanka, constatant que ces pays sont ceux dont l'économie littorale est la plus gravement atteinte.
Cette mission pourra enfin être mobilisée très rapidement, conformément à mon souhait, puisqu'elle pourrait partir dès la semaine prochaine. De plus, son séjour en Indonésie devrait coïncider avec la tenue à Jakarta d'une conférence sur le BTP réunissant les bailleurs multilatéraux et les opérateurs.
Je conclus enfin des discussions de cette matinée que la démarche que nous avons définie ici dans ce ministère apportent une valeur ajoutée réelle dans les efforts de solidarité que la France constitue. Et que cette valeur ajoutée réside dans l'apport d'une expertise en nature, qui peut en conséquence être mobilisée rapidement pour répondre aux besoins immédiats des autorités locales des pays touchés et produire des résultats concrets et utiles dans des délais courts.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 7 février 2005)