Texte intégral
Il faut veiller au suivi et à la transparence de l'aide apportée, car le rythme de la solidarité et du coeur n'est pas celui de la reconstruction. Depuis deux ans et demi, j'ai en charge l'action humanitaire d'urgence du gouvernement. Pendant cette période, les drames se sont succédés.
Le tsunami qui vient de frapper l'Asie a suscité une importante mobilisation des Français et de nos institutions. Les pouvoirs publics ont versé une cinquantaine de millions d'euros, outre les 300 millions accordés pour le ministère des Finances au titre des facilités de paiement.
Les sommes ont été complétées par d'importants dons privés. Le site Internet du ministère des Affaires étrangères comporte des informations sur les ressources et leurs affectations. Il est toutefois prématuré de détailler les projets de reconstruction.
Le Premier ministre a également nommé un délégué interministériel chargé de coordonner les services de l'Etat et d'assurer la liaison avec les organisations non gouvernementales, ainsi qu'avec les grandes organisations internationales, principalement les Nations unies et l'Union européenne.
Il ne revient pas au ministère des Affaires étrangères de rendre publique l'aide apportée par les ONG et les collectivités locales. Cependant, un tableau retraçant les informations dont nous disposons sur l'engagement des collectivités est disponible sur le site Internet du ministère, en accord avec ces dernières.
En collaboration avec les associations d'élus territoriaux, nous avons identifié des projets à conduire, avec un site, un interlocuteur sur place et un horizon de trois à cinq ans. Cet après-midi, je participerai à un conseil d'orientation de l'action humanitaire, pour coordonner, dans la transparence, l'action de l'Etat, des collectivités, des entreprises et des organisations non gouvernementales.
J'en viens à l'Iran, avec le tremblement de terre qui a endeuillé la ville de Bam le 26 décembre 2003.
Le gouvernement a immédiatement envoyé sur place une équipe de la sécurité civile, un hôpital de campagne et des médicaments. Parallèlement, plusieurs entreprises françaises ont annoncé des dons. A ce jour 2,8 millions d'euros ont été recueillis auprès des entreprises françaises, 500 000 euros ont été ajoutés par le ministère des Affaires étrangères et 160 000 par celui de la Culture. Un comité franco-iranien de pilotage de l'aide française à Bam, coprésidé par l'ambassadeur d'Iran à Paris et le ministère des Affaires étrangères a validé les projets d'aide. L'argent recueilli a été utilisé d'abord pour l'hôpital de Bam, que les Iraniens ont décidé d'appeler hôpital Pasteur. Des équipements médicaux ont été acquis ; des bâtiments pour le personnel de l'hôpital ont été construits. Un jumelage entre cet hôpital et un hôpital marseillais est à l'étude, ce dont je remercie M. le sénateur maire. Les cartes de la ville et de la citadelle ont été numérisées pour faciliter la reconstruction. Citons également la fourniture de vingt stations portables pour la détection des risques sismiques. Enfin, grâce à notre aide, Bam a été classé par l'UNESCO en juin 2004 comme patrimoine en danger de l'humanité.
En matière d'aide au développement, la France a consacré en 2003 6,4 milliards d'euros, soit 0,41 % de sa richesse nationale à l'aide développement - DOM-TOM inclus - et 0,40 % du revenu national brut, soit 6,22 milliards d'euros hors DOM-TOM.
Le rapport d'activité du ministère des Affaires étrangères, consultable en ligne sur son site Internet, permet de répondre à de nombreuses questions que se posent nos concitoyens. Il comportera un encadré sur l'aide française à Bam.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 février 2005)
Le tsunami qui vient de frapper l'Asie a suscité une importante mobilisation des Français et de nos institutions. Les pouvoirs publics ont versé une cinquantaine de millions d'euros, outre les 300 millions accordés pour le ministère des Finances au titre des facilités de paiement.
Les sommes ont été complétées par d'importants dons privés. Le site Internet du ministère des Affaires étrangères comporte des informations sur les ressources et leurs affectations. Il est toutefois prématuré de détailler les projets de reconstruction.
Le Premier ministre a également nommé un délégué interministériel chargé de coordonner les services de l'Etat et d'assurer la liaison avec les organisations non gouvernementales, ainsi qu'avec les grandes organisations internationales, principalement les Nations unies et l'Union européenne.
Il ne revient pas au ministère des Affaires étrangères de rendre publique l'aide apportée par les ONG et les collectivités locales. Cependant, un tableau retraçant les informations dont nous disposons sur l'engagement des collectivités est disponible sur le site Internet du ministère, en accord avec ces dernières.
En collaboration avec les associations d'élus territoriaux, nous avons identifié des projets à conduire, avec un site, un interlocuteur sur place et un horizon de trois à cinq ans. Cet après-midi, je participerai à un conseil d'orientation de l'action humanitaire, pour coordonner, dans la transparence, l'action de l'Etat, des collectivités, des entreprises et des organisations non gouvernementales.
J'en viens à l'Iran, avec le tremblement de terre qui a endeuillé la ville de Bam le 26 décembre 2003.
Le gouvernement a immédiatement envoyé sur place une équipe de la sécurité civile, un hôpital de campagne et des médicaments. Parallèlement, plusieurs entreprises françaises ont annoncé des dons. A ce jour 2,8 millions d'euros ont été recueillis auprès des entreprises françaises, 500 000 euros ont été ajoutés par le ministère des Affaires étrangères et 160 000 par celui de la Culture. Un comité franco-iranien de pilotage de l'aide française à Bam, coprésidé par l'ambassadeur d'Iran à Paris et le ministère des Affaires étrangères a validé les projets d'aide. L'argent recueilli a été utilisé d'abord pour l'hôpital de Bam, que les Iraniens ont décidé d'appeler hôpital Pasteur. Des équipements médicaux ont été acquis ; des bâtiments pour le personnel de l'hôpital ont été construits. Un jumelage entre cet hôpital et un hôpital marseillais est à l'étude, ce dont je remercie M. le sénateur maire. Les cartes de la ville et de la citadelle ont été numérisées pour faciliter la reconstruction. Citons également la fourniture de vingt stations portables pour la détection des risques sismiques. Enfin, grâce à notre aide, Bam a été classé par l'UNESCO en juin 2004 comme patrimoine en danger de l'humanité.
En matière d'aide au développement, la France a consacré en 2003 6,4 milliards d'euros, soit 0,41 % de sa richesse nationale à l'aide développement - DOM-TOM inclus - et 0,40 % du revenu national brut, soit 6,22 milliards d'euros hors DOM-TOM.
Le rapport d'activité du ministère des Affaires étrangères, consultable en ligne sur son site Internet, permet de répondre à de nombreuses questions que se posent nos concitoyens. Il comportera un encadré sur l'aide française à Bam.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 février 2005)