Texte intégral
1. Depuis sept mois, la France et ses partenaires membres du Groupe de contact (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Russie) ont appelé avec insistance les autorités de Belgrade à régler par des moyens politiques la crise aiguë survenue au Kossovo, à mettre fin à une situation intolérable en raison de ses conséquences humaines dramatiques, à renoncer au statu quo et à accepter une autonomie substantielle pour le Kossovo.
2. La situation n'ayant cessé de s'aggraver, le Conseil de sécurité, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, a adopté le 24 septembre la résolution 1199, fondée sur le chapitre VII de la Charte des Nations unies, qui affirme que la crise au Kossovo constitue une menace pour la paix et la sécurité dans la région. Par cette résolution, le Conseil de sécurité exige qu'il soit mis fin aux hostilités, et qu'un dialogue soit engagé. Il exige que la République fédérale de Yougoslavie mette fin à toutes les exactions vis-à-vis des populations et retire les unités de sécurité utilisées pour la répression des civils. Cette position est aussi celle de l'Union européenne.
3. Les autorités de Belgrade n'ont toujours pas satisfait complètement à ces exigences comme l'a constaté d'abord le Secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, dans son rapport au Conseil de sécurité, qui avait souligné les risques de catastrophe humanitaire. L'émissaire mandaté par le Groupe de contact a fait état ce soir de certaines avancées, qui restent insuffisantes.
En conséquence, les autorités françaises, après avoir évalué tous les éléments de la situation, et consulté leurs alliés et partenaires, ont décidé de donner leur accord à l'adoption cette nuit même "d'ordres d'activation" par le Conseil atlantique. Le Conseil reste susceptible de prendre de nouvelles décisions si un règlement permettant la mise en oeuvre effective de la résolution 1199 intervient très rapidement.
4. Notre objectif reste la mise en place au Kossovo d'une autonomie substantielle dans le cadre des frontières existantes. La France entend contribuer par ses actions et ses initiatives à une solution politique durable de cette crise./.
2. La situation n'ayant cessé de s'aggraver, le Conseil de sécurité, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, a adopté le 24 septembre la résolution 1199, fondée sur le chapitre VII de la Charte des Nations unies, qui affirme que la crise au Kossovo constitue une menace pour la paix et la sécurité dans la région. Par cette résolution, le Conseil de sécurité exige qu'il soit mis fin aux hostilités, et qu'un dialogue soit engagé. Il exige que la République fédérale de Yougoslavie mette fin à toutes les exactions vis-à-vis des populations et retire les unités de sécurité utilisées pour la répression des civils. Cette position est aussi celle de l'Union européenne.
3. Les autorités de Belgrade n'ont toujours pas satisfait complètement à ces exigences comme l'a constaté d'abord le Secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, dans son rapport au Conseil de sécurité, qui avait souligné les risques de catastrophe humanitaire. L'émissaire mandaté par le Groupe de contact a fait état ce soir de certaines avancées, qui restent insuffisantes.
En conséquence, les autorités françaises, après avoir évalué tous les éléments de la situation, et consulté leurs alliés et partenaires, ont décidé de donner leur accord à l'adoption cette nuit même "d'ordres d'activation" par le Conseil atlantique. Le Conseil reste susceptible de prendre de nouvelles décisions si un règlement permettant la mise en oeuvre effective de la résolution 1199 intervient très rapidement.
4. Notre objectif reste la mise en place au Kossovo d'une autonomie substantielle dans le cadre des frontières existantes. La France entend contribuer par ses actions et ses initiatives à une solution politique durable de cette crise./.