Texte intégral
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Délégué adjoint à l'emploi et à la formation professionnelle,
Monsieur le directeur général de l'UNEDIC,
Monsieur le directeur général de l'ANPE,
Madame la représentante du directeur général de l'AFPA,
Mesdames et messieurs les directeurs régionaux et départementaux du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle,
Mesdames et messieurs les délégués régionaux et départementaux de l'ANPE,
Mesdames et messieurs les directeurs de l'ASSEDIC,
Mesdames et messieurs les directeurs régionaux et départementaux de l'AFPA,
Mesdames et messieurs,
Permettez-moi tout d'abord, au nom de Jean Louis Borloo et de tous les ministres du pôle de cohésion sociale, de vous adresser, pour vous-mêmes et pour ceux qui vous sont chers, nos meilleurs vux pour cette nouvelle année.
Je voudrais aussi saluer avec une profonde émotion la mémoire de Sylvie Tremouille et de Bernard Buffière, qui ont travaillé dans cette région d'Aquitaine et qui ont perdu la vie en septembre dernier dans l'exercice de leurs fonctions.
Nous clôturons aujourd'hui à Bordeaux le cycle des séminaires interrégionaux que nous avons initié le 23 novembre à Paris et qui se sont déroulés à Nancy pour le grand Est le 26 novembre, à Marseille pour le grand Sud Est le 2 décembre et au Mans pour le grand Ouest le 10 décembre, dans le prolongement de la réunion de mobilisation des services de l'Etat du 30 septembre sous la haute autorité du Chef de l'Etat.
Nous avons fixé à ces séminaires un objectif : celui de tenir informés les acteurs du service public de l'emploi en temps réel, au fur et à mesure de l'évolution des débats parlementaires, pour mettre en place dans les meilleurs délais le plan de cohésion sociale.
L'exercice d'aujourd'hui à Bordeaux s'inscrit dans un cadre stabilisé. Vous avez pu bénéficier de l'expérience acquise par l'ensemble des services sur les mesures que vous aurez à mettre en uvre très rapidement, car la situation sociale l'exige.
La mise en uvre du plan de cohésion sociale s'appuie sur deux démarches indissociables :
- une redynamisation et une modernisation du service public de l'emploi.
- un partenariat avec des collectivités territoriales renforcé.
Un service public de l'emploi redynamisé et modernisé.
Il est essentiel, et j'y insiste, que le service public de l'emploi présente un front uni et cohérent sur tous les chantiers engagés en privilégiant le principe de l'interlocuteur unique en direction des demandeurs d'emploi mais aussi des entreprises.
Le plan de cohésion sociale a redessiné le périmètre et le contenu du service public de l'emploi autour d'un noyau resserré regroupant l'Etat, à travers le ministère en charge de l'emploi, l'ANPE, l'UNEDIC et l'AFPA. L'ensemble des composantes doit apporter sa contribution, avec ses compétences et sa plus value mais dans le respect de l'autonomie de chacun et du rôle des partenaires sociaux, notamment à l'UNEDIC et à l'AFPA, à la réussite du plan.
La convention nationale tripartite Etat/ANPE/UNEDIC, qui associera également à l'AFPA pour les actions relevant de son champ de compétence, permettra, le moment venu, de fixer plus précisément les modalités de coopération entre les différents acteurs.
Un partenariat avec les collectivités territoriales renforcé.
La mise en uvre de la loi de programmation pour la cohésion sociale doit aussi être l'occasion de renforcer un partenariat dynamique avec l'ensemble des collectivités territoriales. C'est un enjeu fondamental.
Il s'agit pour vous de mettre rapidement en action des outils que la loi a mis en vos mains, mais qui doivent s'articuler, dans le respect des compétences de chacun, avec ceux qui relèvent de la responsabilité des collectivités territoriales.
Je pense notamment à l'articulation avec la formation qui relève de la compétence de droit commun du Conseil régional ou encore avec l'insertion des bénéficiaires du RMI, qui relève de la compétence du Conseil général.
Le travail d'explication et de conviction que vous allez engager auprès de ces différents acteurs locaux peut prendre du temps, mais il est nécessaire que les maisons de l'emploi, d'une part, les contrats d'avenir, d'autre part, puissent se mettre en place très rapidement.
Afin de permettre une appropriation progressive des nouveaux outils à votre disposition par vos partenaires, il conviendra de ne pas baisser la garde sur les anciens dispositifs, plus particulièrement les CES, qui seront maintenus durant les trois premiers mois de l'année 2005.
En attendant la mise en uvre des mesures de l'enveloppe unique régionale et la montée en puissance du contrat d'avenir, il vous appartiendra donc de veiller à une bonne mobilisation des dispositifs provisoirement maintenus comme les CES.
Je souhaite notamment que durant le premier trimestre 2005, vous augmentiez de manière significative le rythme d'entrées en CES, comme vous avez su le faire au cours des derniers mois de l'année 2004, pour satisfaire la demande des employeurs de CES.
Les services concernés de la DGEFP en liaison avec mon Cabinet, examineront avec attention les tableaux de suivi sur la mobilisation des outils qui sont mis à votre disposition dans régions et les départements
Nous avons d'ores et déjà obtenu la collaboration de grands réseaux nationaux (hôpitaux, établissements hébergeant des personnes âgées et dépendantes - EHPAD -, emplois de la culture, Education nationale) pour relayer auprès de leurs représentations régionales et locales ces possibilités ouvertes pendant la période de transition.
Je souhaiterais conclure en remerciant, au nom des ministres du pôle de cohésion sociale, tous ceux qui ont contribué à la mise en place et à la préparation de ces différents séminaires et plus particulièrement de cette journée.
Je sais pouvoir compter sur vous tous dans le cadre d'un partenariat rénové qui constitue un nouveau défi pour vos équipes.
Je vous remercie.
(Source http://www.travail.gouv.fr, le 14 janvier 2005)
Monsieur le Délégué adjoint à l'emploi et à la formation professionnelle,
Monsieur le directeur général de l'UNEDIC,
Monsieur le directeur général de l'ANPE,
Madame la représentante du directeur général de l'AFPA,
Mesdames et messieurs les directeurs régionaux et départementaux du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle,
Mesdames et messieurs les délégués régionaux et départementaux de l'ANPE,
Mesdames et messieurs les directeurs de l'ASSEDIC,
Mesdames et messieurs les directeurs régionaux et départementaux de l'AFPA,
Mesdames et messieurs,
Permettez-moi tout d'abord, au nom de Jean Louis Borloo et de tous les ministres du pôle de cohésion sociale, de vous adresser, pour vous-mêmes et pour ceux qui vous sont chers, nos meilleurs vux pour cette nouvelle année.
Je voudrais aussi saluer avec une profonde émotion la mémoire de Sylvie Tremouille et de Bernard Buffière, qui ont travaillé dans cette région d'Aquitaine et qui ont perdu la vie en septembre dernier dans l'exercice de leurs fonctions.
Nous clôturons aujourd'hui à Bordeaux le cycle des séminaires interrégionaux que nous avons initié le 23 novembre à Paris et qui se sont déroulés à Nancy pour le grand Est le 26 novembre, à Marseille pour le grand Sud Est le 2 décembre et au Mans pour le grand Ouest le 10 décembre, dans le prolongement de la réunion de mobilisation des services de l'Etat du 30 septembre sous la haute autorité du Chef de l'Etat.
Nous avons fixé à ces séminaires un objectif : celui de tenir informés les acteurs du service public de l'emploi en temps réel, au fur et à mesure de l'évolution des débats parlementaires, pour mettre en place dans les meilleurs délais le plan de cohésion sociale.
L'exercice d'aujourd'hui à Bordeaux s'inscrit dans un cadre stabilisé. Vous avez pu bénéficier de l'expérience acquise par l'ensemble des services sur les mesures que vous aurez à mettre en uvre très rapidement, car la situation sociale l'exige.
La mise en uvre du plan de cohésion sociale s'appuie sur deux démarches indissociables :
- une redynamisation et une modernisation du service public de l'emploi.
- un partenariat avec des collectivités territoriales renforcé.
Un service public de l'emploi redynamisé et modernisé.
Il est essentiel, et j'y insiste, que le service public de l'emploi présente un front uni et cohérent sur tous les chantiers engagés en privilégiant le principe de l'interlocuteur unique en direction des demandeurs d'emploi mais aussi des entreprises.
Le plan de cohésion sociale a redessiné le périmètre et le contenu du service public de l'emploi autour d'un noyau resserré regroupant l'Etat, à travers le ministère en charge de l'emploi, l'ANPE, l'UNEDIC et l'AFPA. L'ensemble des composantes doit apporter sa contribution, avec ses compétences et sa plus value mais dans le respect de l'autonomie de chacun et du rôle des partenaires sociaux, notamment à l'UNEDIC et à l'AFPA, à la réussite du plan.
La convention nationale tripartite Etat/ANPE/UNEDIC, qui associera également à l'AFPA pour les actions relevant de son champ de compétence, permettra, le moment venu, de fixer plus précisément les modalités de coopération entre les différents acteurs.
Un partenariat avec les collectivités territoriales renforcé.
La mise en uvre de la loi de programmation pour la cohésion sociale doit aussi être l'occasion de renforcer un partenariat dynamique avec l'ensemble des collectivités territoriales. C'est un enjeu fondamental.
Il s'agit pour vous de mettre rapidement en action des outils que la loi a mis en vos mains, mais qui doivent s'articuler, dans le respect des compétences de chacun, avec ceux qui relèvent de la responsabilité des collectivités territoriales.
Je pense notamment à l'articulation avec la formation qui relève de la compétence de droit commun du Conseil régional ou encore avec l'insertion des bénéficiaires du RMI, qui relève de la compétence du Conseil général.
Le travail d'explication et de conviction que vous allez engager auprès de ces différents acteurs locaux peut prendre du temps, mais il est nécessaire que les maisons de l'emploi, d'une part, les contrats d'avenir, d'autre part, puissent se mettre en place très rapidement.
Afin de permettre une appropriation progressive des nouveaux outils à votre disposition par vos partenaires, il conviendra de ne pas baisser la garde sur les anciens dispositifs, plus particulièrement les CES, qui seront maintenus durant les trois premiers mois de l'année 2005.
En attendant la mise en uvre des mesures de l'enveloppe unique régionale et la montée en puissance du contrat d'avenir, il vous appartiendra donc de veiller à une bonne mobilisation des dispositifs provisoirement maintenus comme les CES.
Je souhaite notamment que durant le premier trimestre 2005, vous augmentiez de manière significative le rythme d'entrées en CES, comme vous avez su le faire au cours des derniers mois de l'année 2004, pour satisfaire la demande des employeurs de CES.
Les services concernés de la DGEFP en liaison avec mon Cabinet, examineront avec attention les tableaux de suivi sur la mobilisation des outils qui sont mis à votre disposition dans régions et les départements
Nous avons d'ores et déjà obtenu la collaboration de grands réseaux nationaux (hôpitaux, établissements hébergeant des personnes âgées et dépendantes - EHPAD -, emplois de la culture, Education nationale) pour relayer auprès de leurs représentations régionales et locales ces possibilités ouvertes pendant la période de transition.
Je souhaiterais conclure en remerciant, au nom des ministres du pôle de cohésion sociale, tous ceux qui ont contribué à la mise en place et à la préparation de ces différents séminaires et plus particulièrement de cette journée.
Je sais pouvoir compter sur vous tous dans le cadre d'un partenariat rénové qui constitue un nouveau défi pour vos équipes.
Je vous remercie.
(Source http://www.travail.gouv.fr, le 14 janvier 2005)