Texte intégral
Q - (Sur l'état de santé de Yasser Arafat)
Je ne connais pas l'état de santé exact de Yasser Arafat. Nous savons qu'il est bien soigné et ce sont ses médecins qui doivent dire comment il va. Nous souhaitons son rétablissement et qu'il retrouve sa pleine capacité de diriger l'Autorité palestinienne.
Q - Précisément, quel jugement peut-on porter sur l'intérim de l'Autorité palestinienne ?
R - Je crois que les dispositions ont été prises par l'ensemble des responsables de l'Autorité palestinienne pour que les choses continuent. C'est très important qu'il y ait une continuité dans l'action des Palestiniens parce que nous sommes dans un moment très important pour la paix, pour retrouver le chemin de la négociation politique entre Israéliens et Palestiniens. Israël vient de prendre une première décision importante, positive, qui est de se retirer du territoire de Gaza. C'est le premier territoire palestinien occupé dont Israël va se retirer. Il faut, non seulement se retirer, mais réussir ce retrait et créer à Gaza les conditions d'une meilleure stabilité, d'une meilleure sécurité et d'un progrès économique et social, notamment pour les jeunes Palestiniens. C'est une première étape sur ce qu'on appelle la Feuille de route et il y en aura d'autres, qui concerneront la Cisjordanie, la création d'un véritable Etat palestinien à côté de l'Etat d'Israël. Il faut, pour réussir ce retrait de Gaza, pour réussir les prochaines étapes, que l'Autorité palestinienne se réforme, qu'elle réorganise ses services de sécurité, que le pouvoir y soit davantage partagé. C'est tout cela qui est en cause dans la responsabilité des Palestiniens. Voilà pourquoi il faut qu'avec Yasser Arafat le travail continue.
Q - Peut-on finir par un point sur l'imbroglio nucléaire avec l'Iran ?
Nous souhaitons lutter contre la prolifération des armes nucléaires dans cette région en particulier et dans le monde entier. Voilà pourquoi les Européens et la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui sont en avance dans cette discussion, ont demandé depuis un an à l'Iran de renoncer aux activités d'enrichissement de l'uranium à des fins militaires. En échange de cette demande, très claire, très forte, très précise, que nous faisons au nom des Européens et au nom de la communauté internationale, nous proposons à l'Iran un programme de coopération industrielle et technologique et puis la reconnaissance du rôle politique qui est celui de ce grand pays dans cette région. Et nous attendons de sa part, avec confiance, une réponse positive.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2004)
Je ne connais pas l'état de santé exact de Yasser Arafat. Nous savons qu'il est bien soigné et ce sont ses médecins qui doivent dire comment il va. Nous souhaitons son rétablissement et qu'il retrouve sa pleine capacité de diriger l'Autorité palestinienne.
Q - Précisément, quel jugement peut-on porter sur l'intérim de l'Autorité palestinienne ?
R - Je crois que les dispositions ont été prises par l'ensemble des responsables de l'Autorité palestinienne pour que les choses continuent. C'est très important qu'il y ait une continuité dans l'action des Palestiniens parce que nous sommes dans un moment très important pour la paix, pour retrouver le chemin de la négociation politique entre Israéliens et Palestiniens. Israël vient de prendre une première décision importante, positive, qui est de se retirer du territoire de Gaza. C'est le premier territoire palestinien occupé dont Israël va se retirer. Il faut, non seulement se retirer, mais réussir ce retrait et créer à Gaza les conditions d'une meilleure stabilité, d'une meilleure sécurité et d'un progrès économique et social, notamment pour les jeunes Palestiniens. C'est une première étape sur ce qu'on appelle la Feuille de route et il y en aura d'autres, qui concerneront la Cisjordanie, la création d'un véritable Etat palestinien à côté de l'Etat d'Israël. Il faut, pour réussir ce retrait de Gaza, pour réussir les prochaines étapes, que l'Autorité palestinienne se réforme, qu'elle réorganise ses services de sécurité, que le pouvoir y soit davantage partagé. C'est tout cela qui est en cause dans la responsabilité des Palestiniens. Voilà pourquoi il faut qu'avec Yasser Arafat le travail continue.
Q - Peut-on finir par un point sur l'imbroglio nucléaire avec l'Iran ?
Nous souhaitons lutter contre la prolifération des armes nucléaires dans cette région en particulier et dans le monde entier. Voilà pourquoi les Européens et la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui sont en avance dans cette discussion, ont demandé depuis un an à l'Iran de renoncer aux activités d'enrichissement de l'uranium à des fins militaires. En échange de cette demande, très claire, très forte, très précise, que nous faisons au nom des Européens et au nom de la communauté internationale, nous proposons à l'Iran un programme de coopération industrielle et technologique et puis la reconnaissance du rôle politique qui est celui de ce grand pays dans cette région. Et nous attendons de sa part, avec confiance, une réponse positive.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2004)