Texte intégral
Monsieur le délégué général pour l'armement,
Monsieur le chef d'état-major,
Messieurs les présidents directeurs généraux,
C'est une grande satisfaction de vous voir réunis pour cette première réunion du Conseil Défense-Industrie.
Je tiens à saluer la présence, aux côtés des présidents des grands groupes de l'industrie de défense que nous connaissons bien, de dirigeants de petites et moyennes industries.
Le lancement du Conseil Défense-Industrie fait suite à ma communication en conseil des ministres du 12 février sur la réforme de la conduite des programmes.
Elle a été préparée dès janvier par mon cabinet en association avec Olivier Darrason.
1. Ce forum s'inscrit dans une ambition globale que j'ai pour l'industrie française de défense.
1.1 Depuis deux ans, plusieurs principes ont guidé notre action, autour d'une ligne, celle de l' " autonomie compétitive ".
a) Pourquoi compétitive :
Parce que je crois aux vertus du marché, de l'ouverture du capital et de la concurrence.
Je veux que la France soit dotée d'une industrie performante.
b) Pourquoi l'autonomie :
Parce que c'est une ambition pour l'Europe et une nécessité politique.
Elle se construit par la volonté et la vigilance.
L'Etat doit préparer le long terme et connaître les risques de dépendances de notre industrie.
Ces risques peuvent conditionner notre capacité à disposer de matériels stratégiques, à exporter, voire à mener les programmes innovants du futur.
c) Enfin, un de nos principes d'action est aussi que notre cadre de référence doit demeurer l'Europe.
1.2 Le travail accompli est important.
A la volonté politique de réforme et à une responsabilisation des acteurs ont correspondu les décisions.
Des décisions que nous avons prises, vous le savez, sur de nombreux dossiers en souffrance : DCN, GIAT Industries, la SNPE, SNECMA, et, au premier chef, la réforme de la DGA.
Le redressement des moyens grâce à la LPM contribue, par des choix technologiques et industriels pertinents, à l'entretien et au développement de la base industrielle et technologique de défense, à l'échelle nationale et européenne.
Notre action doit s'appuyer sur un cadre rénové d'analyse et de décision en matière industrielle.
2. Pourquoi un conseil défense-industrie ?
Il existait un besoin de dialogue, à un niveau politique, entre l'industrie et la Défense.
Nous ne sommes pas que fournisseur et client, mais également partenaires, dans la durée.
Nous devons définir une doctrine d'action, adaptée aux nouvelles réalités économiques.
Notre politique d'acquisition doit être formalisée et mieux connue en France et en Europe.
Le CDI est la clé de voûte politique de l'ensemble du dispositif déployé par le ministère dans le cadre du partenariat avec les industriels de la défense.
Il permettra à l'industrie une expression collective, dépassant les intérêts spécifiques à chaque entreprise.
2.1 Comment je souhaite faire fonctionner cette instance :
Je ne veux pas d'une structure lourde et administrative.
Le CDI pourra s'appuyer sur les deux Conseils (Conseil Scientifique de Défense et Conseil Economique de Défense) ainsi que sur les carrefours DGA et autre forum d'information et de concertation, pour approfondir les sujets.
Son secrétariat, situé au niveau de la DGA, travaillera en liaison directe avec le CIDEF.
Le CDI pourra se réunir une ou deux fois par an, sur des dossiers préparés en amont.
Cette préparation est la condition d'un échange de qualité.
Les dossiers seront en lien avec l'actualité ou ils permettront de déboucher sur des décisions politiques (plans d'action ou communications).
En ce qui concerne la tonalité des débats, je veux éviter la langue de bois ou les jeux de rôles.
Il ne s'agit pas non plus de faire des communications vers l'extérieur inutiles.
2.2 Quel est notre programme de travail et les objectifs de la présente réunion :
Les thèmes de la première séance ont été choisis pour leur pertinence au regard de l'objectif politique de ce Conseil.
Celui de la politique d'acquisition a été choisi pour sa maturité ; celui de l'Agence européenne pour son actualité.
Les objectifs de la présente séance sont les suivants :
Nous concerter avant la publication prochaine du document de présentation.
S'accorder et assurer un soutien mutuel sur la nécessité d'une Agence européenne de défense forte.
Identifier les thèmes à approfondir sur les six prochains mois.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 5 juillet 2004)
Monsieur le chef d'état-major,
Messieurs les présidents directeurs généraux,
C'est une grande satisfaction de vous voir réunis pour cette première réunion du Conseil Défense-Industrie.
Je tiens à saluer la présence, aux côtés des présidents des grands groupes de l'industrie de défense que nous connaissons bien, de dirigeants de petites et moyennes industries.
Le lancement du Conseil Défense-Industrie fait suite à ma communication en conseil des ministres du 12 février sur la réforme de la conduite des programmes.
Elle a été préparée dès janvier par mon cabinet en association avec Olivier Darrason.
1. Ce forum s'inscrit dans une ambition globale que j'ai pour l'industrie française de défense.
1.1 Depuis deux ans, plusieurs principes ont guidé notre action, autour d'une ligne, celle de l' " autonomie compétitive ".
a) Pourquoi compétitive :
Parce que je crois aux vertus du marché, de l'ouverture du capital et de la concurrence.
Je veux que la France soit dotée d'une industrie performante.
b) Pourquoi l'autonomie :
Parce que c'est une ambition pour l'Europe et une nécessité politique.
Elle se construit par la volonté et la vigilance.
L'Etat doit préparer le long terme et connaître les risques de dépendances de notre industrie.
Ces risques peuvent conditionner notre capacité à disposer de matériels stratégiques, à exporter, voire à mener les programmes innovants du futur.
c) Enfin, un de nos principes d'action est aussi que notre cadre de référence doit demeurer l'Europe.
1.2 Le travail accompli est important.
A la volonté politique de réforme et à une responsabilisation des acteurs ont correspondu les décisions.
Des décisions que nous avons prises, vous le savez, sur de nombreux dossiers en souffrance : DCN, GIAT Industries, la SNPE, SNECMA, et, au premier chef, la réforme de la DGA.
Le redressement des moyens grâce à la LPM contribue, par des choix technologiques et industriels pertinents, à l'entretien et au développement de la base industrielle et technologique de défense, à l'échelle nationale et européenne.
Notre action doit s'appuyer sur un cadre rénové d'analyse et de décision en matière industrielle.
2. Pourquoi un conseil défense-industrie ?
Il existait un besoin de dialogue, à un niveau politique, entre l'industrie et la Défense.
Nous ne sommes pas que fournisseur et client, mais également partenaires, dans la durée.
Nous devons définir une doctrine d'action, adaptée aux nouvelles réalités économiques.
Notre politique d'acquisition doit être formalisée et mieux connue en France et en Europe.
Le CDI est la clé de voûte politique de l'ensemble du dispositif déployé par le ministère dans le cadre du partenariat avec les industriels de la défense.
Il permettra à l'industrie une expression collective, dépassant les intérêts spécifiques à chaque entreprise.
2.1 Comment je souhaite faire fonctionner cette instance :
Je ne veux pas d'une structure lourde et administrative.
Le CDI pourra s'appuyer sur les deux Conseils (Conseil Scientifique de Défense et Conseil Economique de Défense) ainsi que sur les carrefours DGA et autre forum d'information et de concertation, pour approfondir les sujets.
Son secrétariat, situé au niveau de la DGA, travaillera en liaison directe avec le CIDEF.
Le CDI pourra se réunir une ou deux fois par an, sur des dossiers préparés en amont.
Cette préparation est la condition d'un échange de qualité.
Les dossiers seront en lien avec l'actualité ou ils permettront de déboucher sur des décisions politiques (plans d'action ou communications).
En ce qui concerne la tonalité des débats, je veux éviter la langue de bois ou les jeux de rôles.
Il ne s'agit pas non plus de faire des communications vers l'extérieur inutiles.
2.2 Quel est notre programme de travail et les objectifs de la présente réunion :
Les thèmes de la première séance ont été choisis pour leur pertinence au regard de l'objectif politique de ce Conseil.
Celui de la politique d'acquisition a été choisi pour sa maturité ; celui de l'Agence européenne pour son actualité.
Les objectifs de la présente séance sont les suivants :
Nous concerter avant la publication prochaine du document de présentation.
S'accorder et assurer un soutien mutuel sur la nécessité d'une Agence européenne de défense forte.
Identifier les thèmes à approfondir sur les six prochains mois.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 5 juillet 2004)