Texte intégral
Question : Pourquoi s'opposer à cette loi de mobilisation pour l'emploi ?
(Réponse) François Chérèque : Nous demandons à voir. Notre seul souci, c'est l'efficacité. On ne crée pas d'emploi avec une loi, pas plus qu'on n'empêche ainsi les licenciements. Cela relève de la politique économique qui doit être coordonnée au niveau européen, car le moteur de la croissance, c'est l'Europe. De plus, les objectifs annoncés devront être traduits en actes et financés. Or l'annonce d'une nouvelle baisse des impôts privera, une fois encore, le gouvernement des moyens nécessaires pour l'emploi, la formation, la recherche pour créer les emplois de demain et pour le traitement social du chômage.
Question : Que pensez-vous de l'instauration d'un CDD de cinq ans ?
(Réponse) François Chérèque : Il n'est pas question que la loi impose un nouveau type de contrat généralisable à toutes les professions, qui aboutirait à une flexibilité accrue. Et en tout état de cause, cette question relève d'abord de la négociation entre partenaires sociaux. Notre objectif, c'est l'emploi durable, pas l'emploi précaire, c'est-à-dire le droit à une carrière professionnelle qui permette à chacun d'évoluer, de changer d'entreprise si besoin, voire de métier. Nous avons déjà obtenu un nouveau droit individuel à la formation, le DIF, tout au long de la vie. Nous voulons maintenant gagner un droit individuel au reclassement, le DIR, en cas de restructuration.
Question : Faut-il contraindre les chômeurs à accepter les offres d'emploi qu'on leur propose ?
(Réponse) François Chérèque : Je suis persuadé que l'immense majorité des chômeurs n'attend qu'une chose : trouver un emploi. Il reste à leur en proposer. Gagner cette bataille, ce sera l'objectif n°1 de la CFDT cette année.n
(Source http://www.cfdt.fr, le 20 janvier 2004)
(Réponse) François Chérèque : Nous demandons à voir. Notre seul souci, c'est l'efficacité. On ne crée pas d'emploi avec une loi, pas plus qu'on n'empêche ainsi les licenciements. Cela relève de la politique économique qui doit être coordonnée au niveau européen, car le moteur de la croissance, c'est l'Europe. De plus, les objectifs annoncés devront être traduits en actes et financés. Or l'annonce d'une nouvelle baisse des impôts privera, une fois encore, le gouvernement des moyens nécessaires pour l'emploi, la formation, la recherche pour créer les emplois de demain et pour le traitement social du chômage.
Question : Que pensez-vous de l'instauration d'un CDD de cinq ans ?
(Réponse) François Chérèque : Il n'est pas question que la loi impose un nouveau type de contrat généralisable à toutes les professions, qui aboutirait à une flexibilité accrue. Et en tout état de cause, cette question relève d'abord de la négociation entre partenaires sociaux. Notre objectif, c'est l'emploi durable, pas l'emploi précaire, c'est-à-dire le droit à une carrière professionnelle qui permette à chacun d'évoluer, de changer d'entreprise si besoin, voire de métier. Nous avons déjà obtenu un nouveau droit individuel à la formation, le DIF, tout au long de la vie. Nous voulons maintenant gagner un droit individuel au reclassement, le DIR, en cas de restructuration.
Question : Faut-il contraindre les chômeurs à accepter les offres d'emploi qu'on leur propose ?
(Réponse) François Chérèque : Je suis persuadé que l'immense majorité des chômeurs n'attend qu'une chose : trouver un emploi. Il reste à leur en proposer. Gagner cette bataille, ce sera l'objectif n°1 de la CFDT cette année.n
(Source http://www.cfdt.fr, le 20 janvier 2004)