Texte intégral
Monsieur le Président, [Jacques BAUDOT]
Messieurs les sénateurs,[Jean BERNADAUX et Philippe NACHBAR]
Monsieur le député, [René MANGIN]
Monsieur le Président du Conseil régional, [cher ami Gérard LONGUET]
Monsieur le Président du Conseil général, [Michel DINET]
Monsieur le Maire-adjoint de Nancy [Roland MOINE]
Monsieur le préfet,
Messieurs les consuls généraux,
Mesdames, Messieurs, chers amis,
C'est un réel plaisir de vous retrouver si nombreux, ici à Nancy, à l'occasion de l'inauguration de la 66ème foire internationale.
C'est un plaisir et une fierté d'être parmi vous aujourd'hui. C'est l'occasion pour moi de vous témoigner mon attachement à la Foire internationale de Nancy, manifestation phare s'il en est, et plus largement à la Lorraine dont je suis, vous le savez sans doute, un élu comblé.
Tout d'abord, je tiens à remercier M. le sénateur Jacques BAUDOT, d'avoir pris l'initiative de me convier aujourd'hui à cette manifestation à laquelle il a su donner, en une décennie, toute l'importance d'un événement qui dépasse très largement les frontières régionales. Je tenais à l'en féliciter. Grâce à lui, la Lorraine, dans son ensemble, a su trouver une vitrine à sa mesure. Qu'il en soit remercié.
Je veux, ensuite, saluer mes collègues sénateurs MM. Jean BERNADAUX et Philippe NACHBAR et excuser le questeur Claude HURIET, malheureusement retenu par des engagements pris de longue date ainsi que mon ami André ROSSINOT, maire de Nancy, actuellement à l'étranger : il est représenté par M. Roland MOINE, premier-adjoint. Je tiens aussi à dire à M. Gérard LONGUET, président du Conseil régional, toute mon amitié et surtout toute l'estime que je porte à celui qui a réussi à faire de la Lorraine une " région qui compte et qui gagne ". Que soit également salué M. Michel DINET, président du Conseil général de la Meurthe-et-Moselle.
Je tenais, enfin, à rendre hommage aux représentants des pays à l'honneur cette année, parmi les cinquante présents sur la Foire : d'abord, l'Espagne, et M. CID, consul général, ensuite l'Italie et M. Di STOLFO, consul général, enfin l'Algérie et M. AÏDOUNI, consul général.
Leur présence démontre, s'il en était besoin, l'ouverture de notre région, notre capacité d'intégration et notre " vouloir vivre " ensemble.
Permettez-moi, à titre personnel, de féliciter tout particulièrement les représentants de l'Algérie dont certains connaissent sans doute mon attachement pour ce beau pays. Je suis convaincu que leur participation active à la Foire internationale de Nancy sera l'occasion de nous comprendre davantage et surtout de renforcer nos liens d'amitié, nécessaires préalables au développement économique de l'Algérie. Je tenais donc à vous encourager dans la voie du développement et de la pacification.
Aujourd'hui, je veux vous féliciter pour l'organisation exemplaire de cette manifestation qui a su devenir un rendez-vous incontournable pour les lorrains et pour le Grand Est dans son ensemble.
On ne le dit jamais assez, les foires et salons représentent en France un potentiel unique et un poids économique considérable. Si certains pays voisins ont une longue tradition en la matière, nous n'avons pas, en France, à rougir de notre bilan !
Les 80 foires de France, dont 18 internationales, représentent à elles seules près de 9 milliards de francs de chiffres d'affaires, 150 milliards de francs de transactions - près de 10 % du budget de l'Etat - et environ 250.000 emplois directs.
Vous le comprenez, Mesdames, Messieurs, les foires et salons sont devenus des acteurs majeurs de notre économie, nationale et internationale. Ils sont devenus de véritables " catalyseurs " pour notre industrie et notre commerce sans oublier les services et le développement fulgurant, ces dernières années, des nouvelles technologies.
Dans ce contexte, la Foire internationale de Nancy a su trouver sa place dans le concert des foires du Grand Est : Metz, Mulhouse, Neufchâteau ou Epinal pour ne citer qu'elles...
Formidable vitrine de l'économie régionale, vous avez su chaque année, depuis 1927, vous renouveler et donner l'envie aux quelques 130.000 visiteurs de revenir. Car les lorrains, vous le savez bien, sont fidèles tout en étant curieux de nouveauté et d'ailleurs.
La " balade " que vous leur proposez à travers les terroirs, les savoir-faire régionaux et les horizons lointains comblent à la fois leur soif d'enracinement et d'au delà. Bref, je suis fier de participer aujourd'hui à ce grand rendez-vous qui scelle notre amitié et illustre notre dynamisme économique.
Mais la tradition commerçante dont votre foire est le puissant témoignage ne doit pas nous faire oublier que ce sont vous, les exposants, chefs d'entreprises, artisans, professionnels des services qui seuls pouvez créer des emplois, de vrais emplois.
On peut faire croire un moment que l'argent public, c'est-à-dire nos impôts, va dégonfler les statistiques du chômage. Mais, cela ne dure qu'un temps. Dans notre pays, nous nous interrogeons trop sur la répartition des richesses alors que nous devrions faire porter nos efforts sur la création de richesses, sur la création d'entreprises et sur la suppression des obstacles bureaucratiques à l'initiative.
Car nous pouvons créer des richesses dans les secteurs en plein développement. Nous le pouvons, et c'est le travail quotidien du Sénat, à condition de puiser dans les racines des territoires pour poser les racines du futur.
Constamment, depuis mon élection à la Présidence du Sénat, je n'ai cessé de militer pour promouvoir les valeurs de l'entreprise, pour libérer les énergies individuelles et collectives. Car, à mon sens, les initiatives locales, et vous en êtes l'éclatante illustration, constituent le terreau d'une France fertile et prometteuse. Soyez en assuré, au Sénat, assemblée parlementaire à part entière et représentant constitutionnel des collectivités locales, nous continuerons, jour après jour, notre combat pour une France dynamique où la liberté d'entreprendre rime avec développement et équilibre des territoires.
Je vous remercie de votre attention et souhaite plein succès à la 66ème foire internationale de Nancy.
(source http://www.senat.fr , le 22 novembre 2000)