Texte intégral
Je tiens tout d'abord à remercier le commandant et les personnels de la base aérienne de Saint Dizier pour la chaleur de leur accueil et la qualité de leurs présentations.
Je veux aussi saluer les élus locaux qui nous honorent de leur présence.
La base de Saint Dizier symbolise la rénovation de l'armée de l'air.
Elle sera la première base Rafale et deviendra ainsi très vite une vitrine du savoir-faire opérationnel de l'armée de l'air.
Le lancement des expérimentations du Rafale, auquel j'ai pu assister en février à Mont-de-Marsan, conduiront en 2006, ici à Saint Dizier, à la mise en service opérationnelle du premier escadron.
Pour l'armée de l'air, et plus généralement pour nos armées, l'arrivée du Rafale est synonyme d'une Défense française résolument tournée vers l'avenir.
Le Rafale, grâce à sa polyvalence, conjugue force et flexibilité, ce qui est impératif pour faire face à la multiplication actuelle des risques.
Il sera un instrument à la hauteur des ambitions de la France, permettant d'appuyer notre crédibilité opérationnelle et d'honorer nos engagements sur tous les continents.
Un nouvel avion de combat est une grande aventure technologique, industrielle.
C'est aussi un formidable défi pour les hommes et les femmes qui accompagnent ce projet.
C'est enfin une démonstration de l'impact économique et social que peuvent avoir les grands projets de la Défense.
Cette modernisation de l'armée de l'air que représente l'arrivée du Rafale est une chance pour la région de Saint Dizier.
J'ai pu constater aujourd'hui l'ampleur des travaux conduits à cette occasion : 18 entreprises sont impliquées, pour un marché de plus de 10 millions d'euros.
Ces travaux sont confiés pour la plus grande partie à des entreprises locales, ce qui contribue naturellement au renforcement de l'intégration de la base dans sa région.
Cette activité est un exemple parmi beaucoup d'autres de l'impact économique que la Défense a aujourd'hui en France.
La Défense est le premier investisseur public.
Ses activités forment une part très importante du dynamisme économique de notre pays.
C'est de ce fait un acteur social, souvent ignoré, mais combien efficace.
Elle crée des emplois, elle dispense des formations initiales et continues, elle favorise la recherche et l'innovation publiques.
C'est bien pour cela que je suis convaincue que se battre pour le budget de la défense, c'est aussi se battre pour l'emploi.
C'est l'emploi directement lié à l'activité Défense, c'est l'emploi des entreprises, l'emploi local avec les retours dans l'économie locale participant ainsi à l'équilibre des territoires.
Au-delà des travaux d'infrastructure qui accompagnent l'arrivée du Rafale, vous vivez au quotidien ce rôle d'acteur économique et social de la défense.
Une base comme Saint Dizier correspond à 35 millions d'euros investis tous les ans dans l'économie locale, au titre du fonctionnement et par les centaines de familles qui vivent ici.
La base, c'est aussi près de 300 personnes, pompiers, commandos, mécaniciens, qui ont été recrutés localement.
Ils reçoivent ici une formation, professionnelle autant qu'humaine.
Après les années passées parmi vous, forts de leur qualification acquise au sein de la défense, ayant bénéficié d'une aide à la reconversion, ils reviendront travailler dans les entreprises locales.
Vous qui faites le quotidien de la base aérienne de Saint Dizier, vous pouvez être fiers à double titre : fiers de la modernisation de l'armée de l'air à laquelle vous participez ; fiers de votre base, si bien intégrée dans sa région.
En trois années passées à la tête du ministère de la Défense, vous imaginez bien que ce n'est pas la première base aérienne à laquelle je rends visite.
A chaque fois, je suis frappée de constater à quel point, pour les administrés, la présence d'une base aérienne est génératrice d'emploi et de dynamisme.
Chacune de mes visites confirme également la motivation, le grand professionnalisme des hommes et des femmes de l'armée de l'air, au service de la Défense et de la France.
Elles me confortent dans l'idée que notre pays peut se reposer sur vous.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 8 avril 2005)
Je veux aussi saluer les élus locaux qui nous honorent de leur présence.
La base de Saint Dizier symbolise la rénovation de l'armée de l'air.
Elle sera la première base Rafale et deviendra ainsi très vite une vitrine du savoir-faire opérationnel de l'armée de l'air.
Le lancement des expérimentations du Rafale, auquel j'ai pu assister en février à Mont-de-Marsan, conduiront en 2006, ici à Saint Dizier, à la mise en service opérationnelle du premier escadron.
Pour l'armée de l'air, et plus généralement pour nos armées, l'arrivée du Rafale est synonyme d'une Défense française résolument tournée vers l'avenir.
Le Rafale, grâce à sa polyvalence, conjugue force et flexibilité, ce qui est impératif pour faire face à la multiplication actuelle des risques.
Il sera un instrument à la hauteur des ambitions de la France, permettant d'appuyer notre crédibilité opérationnelle et d'honorer nos engagements sur tous les continents.
Un nouvel avion de combat est une grande aventure technologique, industrielle.
C'est aussi un formidable défi pour les hommes et les femmes qui accompagnent ce projet.
C'est enfin une démonstration de l'impact économique et social que peuvent avoir les grands projets de la Défense.
Cette modernisation de l'armée de l'air que représente l'arrivée du Rafale est une chance pour la région de Saint Dizier.
J'ai pu constater aujourd'hui l'ampleur des travaux conduits à cette occasion : 18 entreprises sont impliquées, pour un marché de plus de 10 millions d'euros.
Ces travaux sont confiés pour la plus grande partie à des entreprises locales, ce qui contribue naturellement au renforcement de l'intégration de la base dans sa région.
Cette activité est un exemple parmi beaucoup d'autres de l'impact économique que la Défense a aujourd'hui en France.
La Défense est le premier investisseur public.
Ses activités forment une part très importante du dynamisme économique de notre pays.
C'est de ce fait un acteur social, souvent ignoré, mais combien efficace.
Elle crée des emplois, elle dispense des formations initiales et continues, elle favorise la recherche et l'innovation publiques.
C'est bien pour cela que je suis convaincue que se battre pour le budget de la défense, c'est aussi se battre pour l'emploi.
C'est l'emploi directement lié à l'activité Défense, c'est l'emploi des entreprises, l'emploi local avec les retours dans l'économie locale participant ainsi à l'équilibre des territoires.
Au-delà des travaux d'infrastructure qui accompagnent l'arrivée du Rafale, vous vivez au quotidien ce rôle d'acteur économique et social de la défense.
Une base comme Saint Dizier correspond à 35 millions d'euros investis tous les ans dans l'économie locale, au titre du fonctionnement et par les centaines de familles qui vivent ici.
La base, c'est aussi près de 300 personnes, pompiers, commandos, mécaniciens, qui ont été recrutés localement.
Ils reçoivent ici une formation, professionnelle autant qu'humaine.
Après les années passées parmi vous, forts de leur qualification acquise au sein de la défense, ayant bénéficié d'une aide à la reconversion, ils reviendront travailler dans les entreprises locales.
Vous qui faites le quotidien de la base aérienne de Saint Dizier, vous pouvez être fiers à double titre : fiers de la modernisation de l'armée de l'air à laquelle vous participez ; fiers de votre base, si bien intégrée dans sa région.
En trois années passées à la tête du ministère de la Défense, vous imaginez bien que ce n'est pas la première base aérienne à laquelle je rends visite.
A chaque fois, je suis frappée de constater à quel point, pour les administrés, la présence d'une base aérienne est génératrice d'emploi et de dynamisme.
Chacune de mes visites confirme également la motivation, le grand professionnalisme des hommes et des femmes de l'armée de l'air, au service de la Défense et de la France.
Elles me confortent dans l'idée que notre pays peut se reposer sur vous.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 8 avril 2005)