Texte intégral
Je ne répondrai pas en breton, ne connaissant pas cette langue. Je n'ai pas besoin de m'en excuser : on ne l'a jamais parlé dans la région dont je suis l'élu depuis 25 ans.
Plus sérieusement, je vous invite à raison garder et à ne pas considérer le français comme une citadelle assiégée par la langue anglaise. On constate, dans tous les pays dits "francophones", la volonté de s'ouvrir à l'anglais. Mais, dans le même temps, et sans que cela soit souligné autant qu'il le faudrait, une grande appétence pour le français se manifeste dans les pays anglophones, et nous essayons de satisfaire cette demande.
Le sommet de Hanoï a fixé, au nombre de ses priorités, le renforcement de l'usage du français dans les organisations internationales, et une ligne budgétaire a été créée, qui vise à la formation à cette fin des diplomates concernés.
Le gouvernement rappelle aux fonctionnaires qui dépendent de son autorité qu'ils doivent s'exprimer en français dans tous les cas où cela est possible - mais le français n'est pas langue officielle dans toutes les instances internationales.
N'ayons pas de la francophonie une idée étriquée, mais sachons être conquérants, et répondre à la demande qui nous est faite./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2000)
Plus sérieusement, je vous invite à raison garder et à ne pas considérer le français comme une citadelle assiégée par la langue anglaise. On constate, dans tous les pays dits "francophones", la volonté de s'ouvrir à l'anglais. Mais, dans le même temps, et sans que cela soit souligné autant qu'il le faudrait, une grande appétence pour le français se manifeste dans les pays anglophones, et nous essayons de satisfaire cette demande.
Le sommet de Hanoï a fixé, au nombre de ses priorités, le renforcement de l'usage du français dans les organisations internationales, et une ligne budgétaire a été créée, qui vise à la formation à cette fin des diplomates concernés.
Le gouvernement rappelle aux fonctionnaires qui dépendent de son autorité qu'ils doivent s'exprimer en français dans tous les cas où cela est possible - mais le français n'est pas langue officielle dans toutes les instances internationales.
N'ayons pas de la francophonie une idée étriquée, mais sachons être conquérants, et répondre à la demande qui nous est faite./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2000)