Texte intégral
Au-delà d'une forme tellement travaillée qu'elle en est artificielle, le Premier ministre n'a dû guère convaincre les Français ni de sa sincérité, ni de son intérêt pour leurs problèmes quotidiens.
Si la préservation de son équipe, ou de ce qu'il en reste, est une constante chez lui, en revanche, les préoccupations quotidiennes des Français (la sécurité et plus généralement le pouvoir d'achat) sont passées au second plan.
Cet exercice a montré les limites de la méthode Jospin. Le nombre de voeux dans son discours ramène à sa juste réalité l'autonomie des ministres, plus exécutants d'une politique dessinée à Matignon que réels acteurs de leur ministère.
Les hésitations embrouillées sur l'application de la règle du non-cumul entre un poste de ministre et un poste de maire soulignent que pour Lionel JOSPIN les principes s'arrêtent à la limite de sa convenance personnelle.
Sa réinterprétation de l'Histoire à son propre profit lui fait affirmer sans ciller que les ministres sont partis sans crise, passant ainsi par pertes et profits les départs de Messieurs SAUTER, ALLEGRE et CHEVENEMENT.
Ce discours n'est certainement pas celui qu'attendaient les Français pour faire confiance au gouvernement. Il les ignore comme il ignore l'abandon des grandes réformes promises dont notre pays a besoin.
Aujourd'hui, la France et les Français ont besoin d'une politique faite par eux et pour eux. Une politique qui s'occupe de l'intérêt général plus que de l'intérêt électoral. Une politique inspirée des réalités et qui redonne aux Français l'espoir.
(source http://www.rpr.org, le 2 décembre 2002)
Si la préservation de son équipe, ou de ce qu'il en reste, est une constante chez lui, en revanche, les préoccupations quotidiennes des Français (la sécurité et plus généralement le pouvoir d'achat) sont passées au second plan.
Cet exercice a montré les limites de la méthode Jospin. Le nombre de voeux dans son discours ramène à sa juste réalité l'autonomie des ministres, plus exécutants d'une politique dessinée à Matignon que réels acteurs de leur ministère.
Les hésitations embrouillées sur l'application de la règle du non-cumul entre un poste de ministre et un poste de maire soulignent que pour Lionel JOSPIN les principes s'arrêtent à la limite de sa convenance personnelle.
Sa réinterprétation de l'Histoire à son propre profit lui fait affirmer sans ciller que les ministres sont partis sans crise, passant ainsi par pertes et profits les départs de Messieurs SAUTER, ALLEGRE et CHEVENEMENT.
Ce discours n'est certainement pas celui qu'attendaient les Français pour faire confiance au gouvernement. Il les ignore comme il ignore l'abandon des grandes réformes promises dont notre pays a besoin.
Aujourd'hui, la France et les Français ont besoin d'une politique faite par eux et pour eux. Une politique qui s'occupe de l'intérêt général plus que de l'intérêt électoral. Une politique inspirée des réalités et qui redonne aux Français l'espoir.
(source http://www.rpr.org, le 2 décembre 2002)