Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations franco-chiliennes, le bicamérisme et la coopération interparlementaire, Paris le 24 février 2004.

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Circonstance : Dîner offert en l'honneur de MM. Hernan Larrain et Sergio Romero, sénateurs de la République du Chili, au Sénat le 24 février 2004

Texte intégral

Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je voudrais, très sincèrement mais sans plus attendre, souhaiter la plus cordiale bienvenue à nos amis chiliens, ici à la Présidence du Sénat, qui ne vous est pas complètement étrangère puisque j'y ai déjà reçu Monsieur ROMERO.
Depuis notre dernier entretien, en juillet 2002, les choses ont bien progressé, grâce à la coopération interparlementaire exemplaire qui s'est instituée entre nos deux assemblées.
Tout d'abord, je me réjouis que nos efforts communs aient permis l'élection à la tête de l'Union Interparlementaire, de votre concitoyen, Monsieur PAEZ, qui depuis, avec notre appui, n'a cessé de travailler à sa modernisation.
Ensuite, je sais pouvoir compter sur votre appui et votre soutien pour la mise en place d'une association des Sénats d'Amérique Latine, sur le modèle de l'association des Sénats d'Europe, que j'ai créée.
J'y reviendrai au cours de notre dîner car, vous l'aurez compris, c'est un sujet qui me tient à cur, celui de la fédération des Sénats du monde pour assurer la promotion du bicamérisme.
Comme me tient à coeur, d'ailleurs, tout ce qui a trait à l'Amérique Latine, où, me semble-t-il, le retour de la France est perceptible mais pas encore suffisant. Je sais en effet à quel point, nous Français, sommes attendus sur votre continent en général et au Chili en particulier.
Vous savez combien la France a d'ailleurs milité en faveur de la mise en oeuvre rapide de l'accord d'association Union Européenne / Amérique Latine, que le Sénat a ratifié ces dernières semaines.
Je suis donc heureux de pouvoir dire aux deux futurs Présidents du Sénat chilien que notre Haute Assemblée, plus que jamais, est à l'écoute de vos préoccupations et de vos projets.
C'est dans cet esprit qu'auront lieu le mois prochain, d'une part, un déjeuner que je présiderai en l'honneur des Ambassadeurs Latino-Américains à Paris, et, d'autre part, un colloque économique sur l'Amérique Latine.
Vous le voyez, Messieurs les Sénateurs -oserais-je dire Messieurs les Présidents- le Sénat français n'est pas en reste dès qu'il s'agit de travailler avec vous.
Pour respecter mes engagements liminaires, je vais m'arrêter et vous laisser la parole.
Mais avant, laissez-moi dire bien haut :
Vive le Chili !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-chilienne !
(Source http://www.senat.fr, le 10 mars 2004)