Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Président du Conseil Régional,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le secrétaire général pour la mer,
Monsieur le délégué général pour l'armement,
Monsieur le chef d'état-major,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un grand plaisir d'être parmi vous à Brest, ici à l'ENSIETA.
Je suis heureuse et fière que cette école du ministère de la Défense joue un rôle majeur dans le pôle de compétitivité " Mer " de la région Bretagne.
Les pôles de compétitivité constituent un tournant décisif de la politique industrielle de la France et de sa capacité à innover.
En mettant en commun les savoirs et les compétences, ils servent l'excellence technologique et scientifique de la France et participent à la politique en faveur de l'emploi.
Le ministère de la Défense s'est investi très tôt dans les projets de pôles.
Grâce à ses écoles, ses centres de recherche ou aux entreprises du secteur défense présentes sur tout le territoire, il joue un rôle particulièrement actif dans plusieurs d'entre eux.
Si la Défense assume aujourd'hui une part déterminante de cette nouvelle politique industrielle lancée par le gouvernement, c'est que nous lui en avons donné les moyens.
Mon ambition pour la Défense depuis plus de trois ans est qu'elle puisse jouer un rôle stratégique de premier plan au coeur de l'Etat, s'appuyant sur une administration rénovée, sur une industrie performante et compétitive.
Une politique industrielle ambitieuse passe aussi pour beaucoup par la préparation de l'avenir et par la recherche.
C'est pour cette raison que j'ai tenu à venir ici à Brest pour voir l'implication de nos établissements d'enseignement et de recherche dans les pôles de compétitivité, après m'être rendue la semaine dernière à Toulon pour y voir, avec DCN, la dimension plus industrielle des pôles.
L'ENSIETA est exemplaire de la politique d'enseignement supérieur et de recherche du ministère de la Défense.
Comme les autres écoles d'ingénieurs du ministère, sous tutelle de la DGA, l'ENSIETA a vocation à participer pleinement à l'effort national de recherche et développement technologique.
Depuis une dizaine d'années, elle a su se développer pour remplir au mieux cette mission.
La formation a été largement ouverte aux ingénieurs civils qui sont aujourd'hui majoritaires.
Cette ouverture s'est accompagnée d'une montée en puissance de sa composante " recherche ", en lien avec les autres institutions d'enseignement supérieur, notamment le pôle universitaire brestois.
L'ENSIETA a noué des liens forts avec l'industrie, orientant la recherche vers les problèmes industriels et lui donnant une finalité opérationnelle.
Le volume des contrats de recherche est ainsi passé de 110 000 en 2001 à 665 000 en 2004, ce dont il faut nous féliciter : c'est une vraie reconnaissance du travail accompli.
Aujourd'hui, une étape significative est franchie avec le nouveau centre de recherche de l'école.
Il est le fruit d'un partenariat qui présente deux volets :
- un volet matériel, avec un investissement en commun de l'Europe, de l'Etat, de la Région et du Conseil général. Je souhaite saluer leur mobilisation.
- un volet humain, avec la création de 25 postes supplémentaires d'enseignants chercheurs pris en charge pour moitié par le ministère de la recherche et pour moitié par le ministère de la défense.
C'est un bel exemple de l'effort conjoint que je souhaite développer entre la recherche civile et la recherche militaire.
Avec ce nouveau centre de recherche, l'ENSIETA se dote de laboratoires de pointe dans le domaine des sciences et technologies de la Mer et de l'information.
Elle est ainsi en mesure d'être un partenaire actif des pôles de compétitivité, notamment le pôle Mer en Bretagne, mais également du pôle " Images et réseaux " pour lequel la Région s'est aussi mobilisée.
Forte d'établissements comme l'ENSIETA, la Défense a vocation à jouer un rôle moteur dans le pôle de compétitivité " Mer " de la région Bretagne, comme elle le fait en région PACA.
Le thème de la sécurité maritime, au coeur du projet de pôle, est étroitement lié à l'action de l'Etat en mer.
Le terrorisme, les trafics, les pollutions, l'immigration illégale, sont autant de risques qui peuvent venir de la mer et que la France se doit de prévenir.
En matière d'ingénierie navale, la Marine a besoin de pérenniser et de développer des compétences de haute technologie.
Le ministère de la défense est également intéressé par les ressources énergétiques sous-marines, et par l'amélioration de la connaissance de l'environnement maritime.
Dans ce cadre, il est essentiel pour le ministère de la Défense de disposer d'un tissu industriel dynamique et innovant.
C'est ce constat qui a guidé l'implication forte de la Défense dans le pôle mer.
En amont, la DIRD et la Marine sont depuis longtemps impliquées dans la région.
Je tiens à cet égard à saluer leur action conjointe pour accompagner les restructurations de la Défense qui ont touché Brest ces dernières années, notamment par les projets d'aménagement du secteur de la Penfeld.
Ma présence à l'ENSIETA est l'occasion d'insister tout particulièrement sur l'engagement de la Défense en faveur des aspects recherche et innovation du pôle Mer.
Des programmes d'études amont d'importance pourront contribuer de façon directe ou indirecte à plusieurs projets du pôle.
Le ministère soutient aussi la recherche scientifique par le financement de bourses de thèse, au travers de la convention entre la DGA et le CNRS.
C'est surtout par ses établissements, les compétences et la motivation de ses hommes et ses femmes, que la Défense contribue aux projets technologiques du pôle.
Elle en est l'un des acteurs principaux grâce aux établissements de la DGA, notamment le Groupement d'études sous-marines de l'Atlantique, grâce à ses écoles, l'ENSIETA mais aussi l'Ecole Navale, grâce enfin à des centres comme le Service hydrographique et océanographique de la Marine.
L'ENSIETA et son nouveau centre de recherche donne l'exemple d'une coopération réussie entre les ministères de la Défense et de la Recherche et les collectivités locales.
Il préfigure l'esprit dans lequel les acteurs du pôle de compétitivité doivent travailler.
Le succès du pôle mer, ce sera le résultat d'une vaste mobilisation, au-delà des clivages partisans.
Dans le cadre d'une gouvernance efficace et solide, il importe qu'elle travaille de manière coordonnée et complémentaire avec le pôle PACA pour tirer parti de cette formidable opportunité.
J'ai pu apprécier la semaine dernière à Toulon et aujourd'hui à Brest la qualité de votre engagement collectif.
J'y veillerai avec les préfets concernés.
Autour ce pôle ambitieux, à vocation mondiale, la Bretagne, et au-delà la France, se mobilise pour son activité industrielle.
Avec des projets de haute technologie, qui lui permettront de se positionner sur des marchés internationaux très porteurs, elle se tourne résolument vers l'avenir.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 29 septembre 2005)
Monsieur le Maire,
Monsieur le Président du Conseil Régional,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le secrétaire général pour la mer,
Monsieur le délégué général pour l'armement,
Monsieur le chef d'état-major,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un grand plaisir d'être parmi vous à Brest, ici à l'ENSIETA.
Je suis heureuse et fière que cette école du ministère de la Défense joue un rôle majeur dans le pôle de compétitivité " Mer " de la région Bretagne.
Les pôles de compétitivité constituent un tournant décisif de la politique industrielle de la France et de sa capacité à innover.
En mettant en commun les savoirs et les compétences, ils servent l'excellence technologique et scientifique de la France et participent à la politique en faveur de l'emploi.
Le ministère de la Défense s'est investi très tôt dans les projets de pôles.
Grâce à ses écoles, ses centres de recherche ou aux entreprises du secteur défense présentes sur tout le territoire, il joue un rôle particulièrement actif dans plusieurs d'entre eux.
Si la Défense assume aujourd'hui une part déterminante de cette nouvelle politique industrielle lancée par le gouvernement, c'est que nous lui en avons donné les moyens.
Mon ambition pour la Défense depuis plus de trois ans est qu'elle puisse jouer un rôle stratégique de premier plan au coeur de l'Etat, s'appuyant sur une administration rénovée, sur une industrie performante et compétitive.
Une politique industrielle ambitieuse passe aussi pour beaucoup par la préparation de l'avenir et par la recherche.
C'est pour cette raison que j'ai tenu à venir ici à Brest pour voir l'implication de nos établissements d'enseignement et de recherche dans les pôles de compétitivité, après m'être rendue la semaine dernière à Toulon pour y voir, avec DCN, la dimension plus industrielle des pôles.
L'ENSIETA est exemplaire de la politique d'enseignement supérieur et de recherche du ministère de la Défense.
Comme les autres écoles d'ingénieurs du ministère, sous tutelle de la DGA, l'ENSIETA a vocation à participer pleinement à l'effort national de recherche et développement technologique.
Depuis une dizaine d'années, elle a su se développer pour remplir au mieux cette mission.
La formation a été largement ouverte aux ingénieurs civils qui sont aujourd'hui majoritaires.
Cette ouverture s'est accompagnée d'une montée en puissance de sa composante " recherche ", en lien avec les autres institutions d'enseignement supérieur, notamment le pôle universitaire brestois.
L'ENSIETA a noué des liens forts avec l'industrie, orientant la recherche vers les problèmes industriels et lui donnant une finalité opérationnelle.
Le volume des contrats de recherche est ainsi passé de 110 000 en 2001 à 665 000 en 2004, ce dont il faut nous féliciter : c'est une vraie reconnaissance du travail accompli.
Aujourd'hui, une étape significative est franchie avec le nouveau centre de recherche de l'école.
Il est le fruit d'un partenariat qui présente deux volets :
- un volet matériel, avec un investissement en commun de l'Europe, de l'Etat, de la Région et du Conseil général. Je souhaite saluer leur mobilisation.
- un volet humain, avec la création de 25 postes supplémentaires d'enseignants chercheurs pris en charge pour moitié par le ministère de la recherche et pour moitié par le ministère de la défense.
C'est un bel exemple de l'effort conjoint que je souhaite développer entre la recherche civile et la recherche militaire.
Avec ce nouveau centre de recherche, l'ENSIETA se dote de laboratoires de pointe dans le domaine des sciences et technologies de la Mer et de l'information.
Elle est ainsi en mesure d'être un partenaire actif des pôles de compétitivité, notamment le pôle Mer en Bretagne, mais également du pôle " Images et réseaux " pour lequel la Région s'est aussi mobilisée.
Forte d'établissements comme l'ENSIETA, la Défense a vocation à jouer un rôle moteur dans le pôle de compétitivité " Mer " de la région Bretagne, comme elle le fait en région PACA.
Le thème de la sécurité maritime, au coeur du projet de pôle, est étroitement lié à l'action de l'Etat en mer.
Le terrorisme, les trafics, les pollutions, l'immigration illégale, sont autant de risques qui peuvent venir de la mer et que la France se doit de prévenir.
En matière d'ingénierie navale, la Marine a besoin de pérenniser et de développer des compétences de haute technologie.
Le ministère de la défense est également intéressé par les ressources énergétiques sous-marines, et par l'amélioration de la connaissance de l'environnement maritime.
Dans ce cadre, il est essentiel pour le ministère de la Défense de disposer d'un tissu industriel dynamique et innovant.
C'est ce constat qui a guidé l'implication forte de la Défense dans le pôle mer.
En amont, la DIRD et la Marine sont depuis longtemps impliquées dans la région.
Je tiens à cet égard à saluer leur action conjointe pour accompagner les restructurations de la Défense qui ont touché Brest ces dernières années, notamment par les projets d'aménagement du secteur de la Penfeld.
Ma présence à l'ENSIETA est l'occasion d'insister tout particulièrement sur l'engagement de la Défense en faveur des aspects recherche et innovation du pôle Mer.
Des programmes d'études amont d'importance pourront contribuer de façon directe ou indirecte à plusieurs projets du pôle.
Le ministère soutient aussi la recherche scientifique par le financement de bourses de thèse, au travers de la convention entre la DGA et le CNRS.
C'est surtout par ses établissements, les compétences et la motivation de ses hommes et ses femmes, que la Défense contribue aux projets technologiques du pôle.
Elle en est l'un des acteurs principaux grâce aux établissements de la DGA, notamment le Groupement d'études sous-marines de l'Atlantique, grâce à ses écoles, l'ENSIETA mais aussi l'Ecole Navale, grâce enfin à des centres comme le Service hydrographique et océanographique de la Marine.
L'ENSIETA et son nouveau centre de recherche donne l'exemple d'une coopération réussie entre les ministères de la Défense et de la Recherche et les collectivités locales.
Il préfigure l'esprit dans lequel les acteurs du pôle de compétitivité doivent travailler.
Le succès du pôle mer, ce sera le résultat d'une vaste mobilisation, au-delà des clivages partisans.
Dans le cadre d'une gouvernance efficace et solide, il importe qu'elle travaille de manière coordonnée et complémentaire avec le pôle PACA pour tirer parti de cette formidable opportunité.
J'ai pu apprécier la semaine dernière à Toulon et aujourd'hui à Brest la qualité de votre engagement collectif.
J'y veillerai avec les préfets concernés.
Autour ce pôle ambitieux, à vocation mondiale, la Bretagne, et au-delà la France, se mobilise pour son activité industrielle.
Avec des projets de haute technologie, qui lui permettront de se positionner sur des marchés internationaux très porteurs, elle se tourne résolument vers l'avenir.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 29 septembre 2005)