Texte intégral
Q- Jean-Michel APHATIE : Bonjour Jean-Louis Borloo... Les syndicats ont accueilli fraîchement le plan de lutte contre le chômage présenté par Dominique de Villepin la semaine dernière à l'Assemblée Nationale. C'est vous qui êtes chargé du service après-vente, vous allez recevoir bientôt les syndicats Jean-Louis Borloo ?
R- Jean-Louis BORLOO : Du service avant-vente, du service après-vente et du service tout court et aujourd'hui des "services à la personne", qui seront présentés à l'Assemblée Nationale.
Q- On va en parler après, les syndicats ne sont pas contents.
R- Mais pour revenir à la question que vous posez concernant essentiellement "le contrat nouvelle embauche", c'est ça le sujet, on reçoit les partenaires sociaux : d'abord on est en relation absolument permanente, ce qui est la moindre des choses dans une démocratie normale. Et par ailleurs, de manière plus institutionnelle, on se voit jeudi, vendredi, lundi et mardi.
Q- Mais il y a quelque chose à négocier sur ce "contrat nouvelle embauche" ? Le Premier Ministre avait dit : c'est un contrat à durée indéterminée avec une période d'essai de deux ans.
R- L'idée générale, c'est que notamment pour l'entrepreneur qui est seul, la première embauche quand on est tout seul c'est un saut dans l'inconnu administrativement, financièrement C'est un saut dans l'inconnu, donc il faut trouver une situation qui permette une très grande souplesse. Essayer, de part et d'autre d'ailleurs, de collaborer durablement, sans que l'on tombe dans l'intermittence ou l'irrespect des uns et des autres. Donc c'est ce qu'on va étudier avec les partenaires sociaux.
Q- Mais vous maintenez la période d'essai de deux ans ?
R- Ecoutez, on va voir quelle forme ça prendra. Il faut, à la fois je vous le dis, permettre qu'on s'essaie mutuellement, comme une espèce de fiançailles et en même temps il faut qu'il y ait le respect des conditions des salariés, et qu'on ne tombe pas dans une forme d'intermittence. Parce que vous savez on pourrait, de part et d'autre d'ailleurs, considérer que : je fais quatre/cinq mois et puis après je repars, je reviens enfin, donc on va étudier ça tranquillement.
Q- On avait compris en écoutant le Premier Ministre que, "période d'essai de deux ans", ça voulait dire que l'employeur pouvait se séparer du salarié, pendant ces deux ans, comme il le souhaitait, sans indemnités, c'est moins net ce matin Jean-Louis Borloo.
R- Non non non, vous avez mal écouté le Premier Ministre. Il vous a dit : trois garanties salariales complémentaires. Non non, ne travestissez pas, il a dit par ailleurs : droits des salariés élevés, droit à l'assurance chômage, droit à l'indemnisation et c'est dans son discours de politique générale. Donc il faut trouver les voies et moyens de protection des uns et des autres je n'ai aucune espèce d'inquiétude sur le fait qu'on puisse les trouver.
Q- Et en tout cas, le projet de loi sera présenté en conseil des ministres, à quel moment ?
R- Ecoutez je ne sais pas... je ne peux pas vous dire.
Q- Et alors le Premier Ministre, si on l'a bien écouté, avait dit : tout sera fait c'est-à-dire discussion à l'Assemblée, ordonnances prises, avant le 1er septembre. Vous maintenez le calendrier ?
R- Oui oui, mais notre pays est une démocratie formidable... quand vous voulez passer un texte, c'est incroyable, il faut, conseil d'Etat, conseil des ministres, première lecture, deuxième lecture, donc vous mettez neuf mois. Donc là, comme ça concerne vraiment quelque chose qui va faire huit ou dix lignes, ce n'est peut-être pas la peine d'attendre si longtemps.
Q- Donc ça va aller vite.
R- Mais après concertation des partenaires sociaux. Une fois de plus, je le rappelle.
Q- Et on retient sur ce point que les choses ne sont pas figées, que c'est la discussion avec eux qui va les fixer, c'est ça.
R- Exact.
Q- Bon, on avait effectivement mal écouté le Premier Ministre. Cet après-midi à l'Assemblée Nationale vous allez présenter : le projet de loi sur les services à la personne. Votre objectif c'est de créer 500.000 emplois. C'est pas rien, en trois ans, on a du mal à vous croire Jean-Louis Borloo.
R- Attendez, ce n'est pas moi qu'il faut croire! Il y a déjà 1.200.000 personnes dans ce secteur. Les professionnels, par rapport aux autres grands pays - on s'est rendu compte qu'il y avait à peu près deux millions d'emplois en moins que les autres.
Q- Dans ces secteurs-là, ces secteurs "d'aide à la personne".
R- Oui, mais ça fait dix ans qu'on le sait hein ! Un rapport du conseil d'analyse économique le disait il y a déjà huit ans... Donc on est allé voir... association en entreprise... expliquez-nous... alors ils nous ont montré toute la liste des blocages, et tout ce dont ils avaient besoin... Donc on a travaillé avec eux, et puis on a fini par se mettre d'accord sur un mode de paiement simple, des avantages fiscaux, des avantages sociaux, une simplification des procédures, de la gestion, de la certification professionnelle, bref... tout un dispositif... et ils disent : on est capable de rattraper notre retard, et le retard c'est bien plus que les 500.000 ! 500.000, c'est simplement 8 % d'augmentation du secteur, par an. Donc ce n'est pas très élevé.
Q- Et déjà, l'opposition, mais aussi certains à l'UMP, vous reprochent : vous allez créer des emplois précaires, les gens vont peu travailler, ils vont être mal protégés, c'est-à-dire un emploi au rabais en quelque sorte.
R- Oui, parce que vous trouvez qu'une infirmière c'est un emploi au rabais... Une puéricultrice, c'est un emploi au rabais.
Q- Je citais les députés vous savez.
R- Oui eh bien écoutez, d'abord les députés, c'est extraordinaire comme on les fait parler avant, et non pas dans l'hémicycle, parce que dans l'hémicycle ça ne se passe pas en général comme ça.
Q- Et puis quelquefois ils ne sont même pas là.
R- Non, écoutez, il faut que la France arrête de mépriser les métiers de l'humain ! Dans ce pays, il faut avoir fait vingt-sept ans d'études, être ingénieur ou sociologue pour être respecté ? C'est quoi ça ? Les métiers de l'humain, c'est des métiers où vous êtes seul, vous êtes responsable, vous rendez des comptes, c'est quelque chose d'extrême proximité, c'est de l'autonomie. C'est plus facile de travailler dans un système encadré. Donc arrêtons de mépriser ce type de métier. Il y a des demandes extrêmement fortes. Il y a une très jolie phrase d'une de vos consoeurs, qui avait titré : "des emplois qui rendent service". Eh bien, des emplois qui rendent service, avec une progression sociale et professionnelle, parce qu'il vous faut tout après... il vous faut une direction des ressources humaines, il faut de l'informatique, on va avoir un chèque-service universel à partir du 1er janvier pour pouvoir payer ça. Votre entreprise va pouvoir vous, à RTL, le directeur général d'RTL va pouvoir, pour 100 euros. Vous le vendre 85 euros vous savez pourquoi Monsieur Aphatie ?
Q- Non, non.
R- Parce que quand vous allez au dernier moment dire : tiens, pour ma femme, pour ma belle-mère, pour ceci, eh bien vous allez gagner du temps de travail 63% des salariés américains sont couverts par un système de ce type, on est moins de 2 % en France, on a beaucoup de marge de progression.
Q- Ce projet de loi là, de "service d'aide à la personne", va coûter - c'est budgété - un milliard 400 millions d'euros, à peu près.
R- S'il marche.
Q- S'il marche, sur trois ans.
R- Je plaisantais là hein!
Q- S'il marche, mais oui vous avez raison de le dire...
R- Parce que vous savez, c'est des trucs qui coûtent que quand ça marche !
Q- Avec la prévision un peu trop optimiste qu'a fait le gouvernement : 2,5 en 2005, on ne sera probablement qu'à 1,5... Vous aurez quand même l'argent vous croyez ? Ou vous risquez de subir des coupes budgétaires Jean-Louis Borloo ?
R- Mais non, vous n'avez pas compris que ça, ça coûte que si ça marche... et si ça marche il y a plus de cotisants et il y a plus de recettes, donc en fait c'est de la dépense apparente. C'est exactement comme le logement ou la rénovation urbaine... vous savez, un grand programme qu'on a lancé. Mais au final, ça remporte de l'argent parce qu'on récupère beaucoup plus de TVA qu'on aura dépensé en investissements.
Q- Ca fait trois ans maintenant que vous êtes en poste Jean-Louis Borloo.
R- Un an !
Q- Un an.
R- Non, non, mais c'est juste pour la précision et je suis très heureux.
Q- Votre plan, on pensait qu'il ferait baisser significativement le chômage, et puis on se rend compte que ce n'est pas le cas... Qu'est-ce qui ne marche pas ?
R- Mais c'est absolument faux ! On a lancé ce plan le 30 juin, souvenez-vous. Vous êtes formidable, parce que vous-même ici, vous m'avez dit l'année dernière, il y a six mois plus exactement : "vous ne mettez pas assez d'argent la première année, ça prouve que vous n'avez pas eu les sous" et je vous ai répondu : "Monsieur, je n'arriverai pas à tout dépenser la première année... le plan sera à son rythme de croisière la deuxième année". Vous ne pouvez pas maintenant me dire l'inverse... je vous ai toujours dit qu'il ferait entre un peu plus de 2 % de réduction de chômage structurel, sur la période - je le maintiens - fin 2006.
Q- Jean-Louis Borloo, qui a pris des engagements ce matin.
R- Je les avais déjà pris à l'époque.
- eh bien vous les avez repris était l'invité d'RTL. Bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 15 juin 2005)
R- Jean-Louis BORLOO : Du service avant-vente, du service après-vente et du service tout court et aujourd'hui des "services à la personne", qui seront présentés à l'Assemblée Nationale.
Q- On va en parler après, les syndicats ne sont pas contents.
R- Mais pour revenir à la question que vous posez concernant essentiellement "le contrat nouvelle embauche", c'est ça le sujet, on reçoit les partenaires sociaux : d'abord on est en relation absolument permanente, ce qui est la moindre des choses dans une démocratie normale. Et par ailleurs, de manière plus institutionnelle, on se voit jeudi, vendredi, lundi et mardi.
Q- Mais il y a quelque chose à négocier sur ce "contrat nouvelle embauche" ? Le Premier Ministre avait dit : c'est un contrat à durée indéterminée avec une période d'essai de deux ans.
R- L'idée générale, c'est que notamment pour l'entrepreneur qui est seul, la première embauche quand on est tout seul c'est un saut dans l'inconnu administrativement, financièrement C'est un saut dans l'inconnu, donc il faut trouver une situation qui permette une très grande souplesse. Essayer, de part et d'autre d'ailleurs, de collaborer durablement, sans que l'on tombe dans l'intermittence ou l'irrespect des uns et des autres. Donc c'est ce qu'on va étudier avec les partenaires sociaux.
Q- Mais vous maintenez la période d'essai de deux ans ?
R- Ecoutez, on va voir quelle forme ça prendra. Il faut, à la fois je vous le dis, permettre qu'on s'essaie mutuellement, comme une espèce de fiançailles et en même temps il faut qu'il y ait le respect des conditions des salariés, et qu'on ne tombe pas dans une forme d'intermittence. Parce que vous savez on pourrait, de part et d'autre d'ailleurs, considérer que : je fais quatre/cinq mois et puis après je repars, je reviens enfin, donc on va étudier ça tranquillement.
Q- On avait compris en écoutant le Premier Ministre que, "période d'essai de deux ans", ça voulait dire que l'employeur pouvait se séparer du salarié, pendant ces deux ans, comme il le souhaitait, sans indemnités, c'est moins net ce matin Jean-Louis Borloo.
R- Non non non, vous avez mal écouté le Premier Ministre. Il vous a dit : trois garanties salariales complémentaires. Non non, ne travestissez pas, il a dit par ailleurs : droits des salariés élevés, droit à l'assurance chômage, droit à l'indemnisation et c'est dans son discours de politique générale. Donc il faut trouver les voies et moyens de protection des uns et des autres je n'ai aucune espèce d'inquiétude sur le fait qu'on puisse les trouver.
Q- Et en tout cas, le projet de loi sera présenté en conseil des ministres, à quel moment ?
R- Ecoutez je ne sais pas... je ne peux pas vous dire.
Q- Et alors le Premier Ministre, si on l'a bien écouté, avait dit : tout sera fait c'est-à-dire discussion à l'Assemblée, ordonnances prises, avant le 1er septembre. Vous maintenez le calendrier ?
R- Oui oui, mais notre pays est une démocratie formidable... quand vous voulez passer un texte, c'est incroyable, il faut, conseil d'Etat, conseil des ministres, première lecture, deuxième lecture, donc vous mettez neuf mois. Donc là, comme ça concerne vraiment quelque chose qui va faire huit ou dix lignes, ce n'est peut-être pas la peine d'attendre si longtemps.
Q- Donc ça va aller vite.
R- Mais après concertation des partenaires sociaux. Une fois de plus, je le rappelle.
Q- Et on retient sur ce point que les choses ne sont pas figées, que c'est la discussion avec eux qui va les fixer, c'est ça.
R- Exact.
Q- Bon, on avait effectivement mal écouté le Premier Ministre. Cet après-midi à l'Assemblée Nationale vous allez présenter : le projet de loi sur les services à la personne. Votre objectif c'est de créer 500.000 emplois. C'est pas rien, en trois ans, on a du mal à vous croire Jean-Louis Borloo.
R- Attendez, ce n'est pas moi qu'il faut croire! Il y a déjà 1.200.000 personnes dans ce secteur. Les professionnels, par rapport aux autres grands pays - on s'est rendu compte qu'il y avait à peu près deux millions d'emplois en moins que les autres.
Q- Dans ces secteurs-là, ces secteurs "d'aide à la personne".
R- Oui, mais ça fait dix ans qu'on le sait hein ! Un rapport du conseil d'analyse économique le disait il y a déjà huit ans... Donc on est allé voir... association en entreprise... expliquez-nous... alors ils nous ont montré toute la liste des blocages, et tout ce dont ils avaient besoin... Donc on a travaillé avec eux, et puis on a fini par se mettre d'accord sur un mode de paiement simple, des avantages fiscaux, des avantages sociaux, une simplification des procédures, de la gestion, de la certification professionnelle, bref... tout un dispositif... et ils disent : on est capable de rattraper notre retard, et le retard c'est bien plus que les 500.000 ! 500.000, c'est simplement 8 % d'augmentation du secteur, par an. Donc ce n'est pas très élevé.
Q- Et déjà, l'opposition, mais aussi certains à l'UMP, vous reprochent : vous allez créer des emplois précaires, les gens vont peu travailler, ils vont être mal protégés, c'est-à-dire un emploi au rabais en quelque sorte.
R- Oui, parce que vous trouvez qu'une infirmière c'est un emploi au rabais... Une puéricultrice, c'est un emploi au rabais.
Q- Je citais les députés vous savez.
R- Oui eh bien écoutez, d'abord les députés, c'est extraordinaire comme on les fait parler avant, et non pas dans l'hémicycle, parce que dans l'hémicycle ça ne se passe pas en général comme ça.
Q- Et puis quelquefois ils ne sont même pas là.
R- Non, écoutez, il faut que la France arrête de mépriser les métiers de l'humain ! Dans ce pays, il faut avoir fait vingt-sept ans d'études, être ingénieur ou sociologue pour être respecté ? C'est quoi ça ? Les métiers de l'humain, c'est des métiers où vous êtes seul, vous êtes responsable, vous rendez des comptes, c'est quelque chose d'extrême proximité, c'est de l'autonomie. C'est plus facile de travailler dans un système encadré. Donc arrêtons de mépriser ce type de métier. Il y a des demandes extrêmement fortes. Il y a une très jolie phrase d'une de vos consoeurs, qui avait titré : "des emplois qui rendent service". Eh bien, des emplois qui rendent service, avec une progression sociale et professionnelle, parce qu'il vous faut tout après... il vous faut une direction des ressources humaines, il faut de l'informatique, on va avoir un chèque-service universel à partir du 1er janvier pour pouvoir payer ça. Votre entreprise va pouvoir vous, à RTL, le directeur général d'RTL va pouvoir, pour 100 euros. Vous le vendre 85 euros vous savez pourquoi Monsieur Aphatie ?
Q- Non, non.
R- Parce que quand vous allez au dernier moment dire : tiens, pour ma femme, pour ma belle-mère, pour ceci, eh bien vous allez gagner du temps de travail 63% des salariés américains sont couverts par un système de ce type, on est moins de 2 % en France, on a beaucoup de marge de progression.
Q- Ce projet de loi là, de "service d'aide à la personne", va coûter - c'est budgété - un milliard 400 millions d'euros, à peu près.
R- S'il marche.
Q- S'il marche, sur trois ans.
R- Je plaisantais là hein!
Q- S'il marche, mais oui vous avez raison de le dire...
R- Parce que vous savez, c'est des trucs qui coûtent que quand ça marche !
Q- Avec la prévision un peu trop optimiste qu'a fait le gouvernement : 2,5 en 2005, on ne sera probablement qu'à 1,5... Vous aurez quand même l'argent vous croyez ? Ou vous risquez de subir des coupes budgétaires Jean-Louis Borloo ?
R- Mais non, vous n'avez pas compris que ça, ça coûte que si ça marche... et si ça marche il y a plus de cotisants et il y a plus de recettes, donc en fait c'est de la dépense apparente. C'est exactement comme le logement ou la rénovation urbaine... vous savez, un grand programme qu'on a lancé. Mais au final, ça remporte de l'argent parce qu'on récupère beaucoup plus de TVA qu'on aura dépensé en investissements.
Q- Ca fait trois ans maintenant que vous êtes en poste Jean-Louis Borloo.
R- Un an !
Q- Un an.
R- Non, non, mais c'est juste pour la précision et je suis très heureux.
Q- Votre plan, on pensait qu'il ferait baisser significativement le chômage, et puis on se rend compte que ce n'est pas le cas... Qu'est-ce qui ne marche pas ?
R- Mais c'est absolument faux ! On a lancé ce plan le 30 juin, souvenez-vous. Vous êtes formidable, parce que vous-même ici, vous m'avez dit l'année dernière, il y a six mois plus exactement : "vous ne mettez pas assez d'argent la première année, ça prouve que vous n'avez pas eu les sous" et je vous ai répondu : "Monsieur, je n'arriverai pas à tout dépenser la première année... le plan sera à son rythme de croisière la deuxième année". Vous ne pouvez pas maintenant me dire l'inverse... je vous ai toujours dit qu'il ferait entre un peu plus de 2 % de réduction de chômage structurel, sur la période - je le maintiens - fin 2006.
Q- Jean-Louis Borloo, qui a pris des engagements ce matin.
R- Je les avais déjà pris à l'époque.
- eh bien vous les avez repris était l'invité d'RTL. Bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 15 juin 2005)