Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Permettez-moi, après les mots du Premier ministre et du votre président de me réjouir à mon tour de la libération de Florence Aubenas et d'Hussein Hanoun. Permettez-moi de saluer la diplomatie française et les Services du ministère de la Défense qui, dans la continuité de l'Etat, comme l'a dit le Premier ministre ont montré une très grande efficacité.
Permettez-moi aussi et enfin de saluer à mon tour l'esprit de responsabilité de tous les groupes politiques de la représentation nationale, majorité comme opposition, et je souhaite que cet esprit de responsabilité perdure, que nous ne rentrions pas dans des polémiques que les Français ne comprendraient pas.
En ce qui concerne la première question, une prise d'otages, en particulier dans un pays étranger, est une affaire sensible délicate. Et en matière de prise d'otages, c'est la discrétion, c'est le sens des responsabilités, c'est le sérieux et c'est bien évidemment souvent le silence, avant, pendant et après toute prise d'otages qui prévaut.
Je voudrais dire qu'en ce qui me concerne, je m'en tiendrai à la discrétion.
Deuxièmement, concernant des ravisseurs, nous avons eu, durant les derniers jours en effet, des indications qui étaient à la fois très diverses et souvent contradictoires. Vous comprendrez qu'il est nécessaire d'étudier ces informations avant d'aller plus loin. Et dernier point qui me paraît peut-être le plus important encore, vous avez parlé de prises de positions, ici ou là. S'il y a une seule indication concernant la libération de Georges Malbrunot, de Christian Chesnot, de Florence Aubenas ou d'Hussein Hanoun, c'est que la diplomatie française n'est qu'une. La diplomatie française n'a pas de diplomatie parallèle. C'est l'effort, c'est la force de la diplomatie française et c'est la dignité de l'Etat français.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juin 2005)