Texte intégral
Q - On a l'impression que la campagne électorale pour les régionales a commencé au lendemain du premier tour, c'est à dire lundi dernier, lorsque la majorité a réalisé qu'elle avait pris une claque ?
R - "Ce n'est pas tout à fait faux. La campagne avait peut être commencée une dizaine de jours avant : période de vacances, difficulté d'inscrire le fait régional dans ce que cela peut représenter pour le coin de la rue des gens qui habitent dans notre pays. Et puis un mode de scrutin complexe, des modifications. C'est vrai que l'on peut dire qu'il y a une forme d'emballement, en tout cas d'intérêt supplémentaire pour ces régionales depuis dimanche."
Q - En somme, vous regrettez de ne pas avoir fait davantage campagne et nationalisé cette campagne avant le premier tour ?
R - "Je crois qu'il y avait beaucoup de changements pour ce scrutin, je l'ai dit : la loi électorale, la perspective du second tour, les nouvelles compétences, la décentralisation. Tout cela est bien fameux des praticiens de la chose publique, c'est à dire des responsables politiques ; tout cela est très largement inconnu du grand public. Là, nous ne sommes pas parvenus à nous faire entendre, c'est vrai."
Q - Et donc, vous diriez, aujourd'hui : "On s'est plantés" ?
R - "Non, je ne dirais pas cela, parce que nous sommes dans l'entre deux tours, que nous sommes dans une logique de mobilisation, et qu'un constat comme celui ci, on ne peut le tirer qu'au soir du second tour."
Q - Aujourd'hui on est à la fin de la campagne du deuxième tour, là, pensez vous avoir réussi à, sinon inverser, à tout le moins bloquer la vague ?
R - "De toute façon on ne va pas se payer de mots. Le soir du premier tour a été un élément lié d'ailleurs à cette ambiance où c'est plus le fait national qui l'a emporté sur le fait régional, et puis lié à un certain nombre de messages des impatiences, des exigences, peut être parfois quelques exaspérations sur tel ou tel sujet. Et donc, notre objectif, c'est de répondre à la question toujours posée entre deux tours d'une campagne électorale : est-ce une confirmation de la tendance du premier tour, ou s'agit il d'une correction ? Pour que ce soit une correction, c'est à dire pour que ce soit favorable à nos couleurs, il faut à la fois dire que nous avons compris un certain nombre de messages..."
Q - Cela vous le dire, sur tous les tons, c'est le grand examen de conscience, là, depuis le début de la semaine.
R - "Permettez-moi de vous donner un exemple : le poids du FN est quand même réel. Mais le FN recule dans ses fiefs historiques : dans le Sud, et même des régions comme les miennes, Champagne Ardennes, toute la façade est de notre pays, c'est un FN qui continue à grimper en raison des délocalisations, de l'emploi qui disparaît, donc de souffrances humaines. Donc, la priorité numéro 1 c'est l'emploi. Celui qui apportera la réponse demain, c'est moins l'Etat que la région. Voilà pourquoi avoir des régions qui sont en phase avec la priorité numéro 1 définie au niveau national, donc de sensibilité UMP, est un enjeu majeur. Donc, voilà pourquoi, oui, nous disons que nous avons compris les messages ; oui, nous sommes dans une forte mobilisation ; et oui, nous pouvons espérer malgré tout une correction dans cet entre deux tours."
Q - En somme, la majorité et le Premier ministre y compris, a redécouvert le social ?
R - "Non, je ne crois pas. Simplement, qu'avons nous fait ? Nous avons fait plusieurs choses depuis que nous sommes arrivés : restaurer l'autorité de l'Etat en matière de sécurité dans les missions dites régaliennes. Cela dépend de l'impulsion, de la volonté politique, de la force et de la capacité, de la détermination des gouvernants. Et puis, nous avons engagé des réformes..."
Q - Et des ministres en charge ?
R - "Et des ministres en charge, mais bien sûr. Et nous ne nous en excusons pas. Mais il y a ensuite des réformes, dans le domaine économique, dans le domaine social qui dépendent un peu de l'Etat, qui dépendent beaucoup du contexte international, et qui dépendent énormément du bon vouloir des partenaires. Et donc, il ne s'agit pas d'appuyer simplement sur un bouton quand on est à la tête d'un ministère pour que, dès le lendemain, la croissance monte à 3 % et qu'il y ait de la création d'emploi et de l'investissement. Donc, ce qui dépend d'autres partenaires est forcément plus long à mettre en oeuvre et donc plus long pour obtenir des résultats."
Q - Et pour acheter cette mise en oeuvre, il faut que ce soit le même Premier ministre, il faut que J. P. Raffarin reste aux manettes jusqu'à la fin de la législature ?
R - "Je crois qu'il faut que tout le monde garde bien son calme. Et se mesure. La question est-elle de savoir si ces élections sont des législatives, comme en Espagne, par exemple ? La réponse est non. En France, il y a une majorité, elle a la légitimité pour cinq ans, elle soutient un Gouvernement qui est désigné par le primat de la République. Ce sont les textes. Mais dans l'application, cela veut dire quoi ? Qu'il ne faut pas surestimer ces élections régionales, même si elles sont riches d'enseignement. Que, deuxièmement, il ne faut pas se précipiter et que nous avons le temps de préparer ce printemps législatif avec l'assurance maladie qui est devant nous, avec l'Education nationale, avec l'emploi. En conséquence de quoi, le président de la République, naturellement, regardera ce que les Français ont voulu dire, sur le calendrier de la réforme, sur la manière dont nous devons expliquer le pourquoi de ces réformes, donc le faire partager par les Français. Mais ces régionales ne sont pas des législatives, il y a une majorité et il y a un Gouvernement."
Q - Ce calendrier des réformes, pour vous, faut-il aller plus vite, faut-il mieux expliquer, faut il aller moins vite, faut il faire une pause ? Que faudrait-il faire ?
R - "Je crois que, c'est quand même un pays qui est très fragile. Et c'est également un pays qui a besoin de se réformer parce qu'il est "calcairisé" sur des positions qui n'ont pas été traitées depuis 20 ou 30 ans. Et je pense que, avant d'engager des réformes, il faut que le diagnostic soit partagé par tous les Français. Prenons l'exemple de l'assurance maladie : vous avez eu un rapport, diagnostic partagé par tous les experts. Je ne suis pas certain qu'aujourd'hui les Français soient pleinement conscients de la réalité de la situation économique. Ce temps là..."
Q - On a dit la même chose pour les retraites.
R - "Oui mais les retraites cela a été bien géré : partagé par les Français et puis ensuite on agit. Nous avons peut être besoin d'un peu de temps sur ce sujet là, comme sur les autres d'ailleurs."
Q - C'est à dire qu'il ne faudrait pas précipiter cette réforme dès la rentrée parlementaire avec les vacances ?
R - "Ce n'est pas le porte-parole de l'UMP qui s'exprime mais c'est un parlementaire parmi d'autres et puis un élu local. Je pense que l'on doit tirer un peu l'élastique pour donner le temps de faire partager ce consensus par les Français. C'est la même chose, me semble t il, pour l'Education nationale."
Q - Autrement dit, il faut faire une pause ?
R - "Non, je pense qu'il faut avoir une méthode, c'est aussi l'un des enseignements de cette campagne : c'est qu'un calendrier, des réformes, cela suppose aussi un partage, et que ce partage il faut accepter de prendre le temps de le faire et ne pas y aller à la hussarde, parce que sinon on risque de secouer un peu trop le pays."
Q - J. P. Raffarin y est allé à la hussarde ?
R - "Non."
Q - Donc, il peut continuer à son rythme ?
R - "Cela, c'est mon point de vue. Il peut parfaitement, à la fois, continuer à son rythme, peut être ensuite redévelopper le périmètre et la voilure de son action et de ses réformes. Mais il est l'homme qui peut poursuivre cette action, bien sûr."
Q - Le souhaitez-vous ?
R - "Je le souhaite."
Q - Souhaitez-vous également qu'il prenne la présidence de l'UMP ?
R - "Cela, c'est une autre architecture. Je ne souhaite surtout pas, ni mettre une pression supplémentaire sur A. Juppé, ni mépriser..."
Q - Il a dit qu'il s'en allait, je n'ai pas dit qu'il précipitait le calendrier. Je parlais de l'échéance.
R - "Il va s'en aller pour assurer la relève, dans un calendrier prévu par nos statuts qui prévoient un congrès à l'automne. Donc, une expression dans l'entre deux tours sur ce sujet là, est une expression un peu inutile."
Q - Vous parliez de majorité, c'est vrai qu'elle est massive. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui elle est un peu déséquilibrée. F. Bayrou l'a fait remarquer. Il estime que l'UDF a aujourd'hui un tiers des voix, alors que l'UMP, qui a les neuf dixième des députés de la majorité, qu'il y a là quelque chose qui ne colle pas. Il réclame un signe. Ce serait quoi un signe ?
R - "On a eu beaucoup de signes de F. Bayrou avant le premier tour. Des signes un petit peu brutaux, un peu violents, qui dans certains cas n'ont pas permis d'ailleurs la fusion. Alors ensuite, qui de la poule ou de l'oeuf ? Quel est celui qui ?.. Moi, je crois que, si nous pouvons discuter sereinement de la méthode, un calendrier, de l'ordre des priorités, il y a aussi les mots pour le dire. Et les mots pour le dire, cela suppose aussi de se dire : on est dans une majorité, si on a des choses à se dire, on se le dit personnellement, mais on ne prend pas l'opinion publique à témoin pour, en quelque sorte, envoyer la vaisselle de la famille au visage de celui qui a la charge du budget. Voilà pourquoi je crois que..."
Q - Il ne l'a pas fait ?
R - "Je crois que si l'UMP doit faire peut être des gestes, l'UDF doit également adresser des signes."
(source http://www.u-m-p.org, le 29 mars 2004)
R - "Ce n'est pas tout à fait faux. La campagne avait peut être commencée une dizaine de jours avant : période de vacances, difficulté d'inscrire le fait régional dans ce que cela peut représenter pour le coin de la rue des gens qui habitent dans notre pays. Et puis un mode de scrutin complexe, des modifications. C'est vrai que l'on peut dire qu'il y a une forme d'emballement, en tout cas d'intérêt supplémentaire pour ces régionales depuis dimanche."
Q - En somme, vous regrettez de ne pas avoir fait davantage campagne et nationalisé cette campagne avant le premier tour ?
R - "Je crois qu'il y avait beaucoup de changements pour ce scrutin, je l'ai dit : la loi électorale, la perspective du second tour, les nouvelles compétences, la décentralisation. Tout cela est bien fameux des praticiens de la chose publique, c'est à dire des responsables politiques ; tout cela est très largement inconnu du grand public. Là, nous ne sommes pas parvenus à nous faire entendre, c'est vrai."
Q - Et donc, vous diriez, aujourd'hui : "On s'est plantés" ?
R - "Non, je ne dirais pas cela, parce que nous sommes dans l'entre deux tours, que nous sommes dans une logique de mobilisation, et qu'un constat comme celui ci, on ne peut le tirer qu'au soir du second tour."
Q - Aujourd'hui on est à la fin de la campagne du deuxième tour, là, pensez vous avoir réussi à, sinon inverser, à tout le moins bloquer la vague ?
R - "De toute façon on ne va pas se payer de mots. Le soir du premier tour a été un élément lié d'ailleurs à cette ambiance où c'est plus le fait national qui l'a emporté sur le fait régional, et puis lié à un certain nombre de messages des impatiences, des exigences, peut être parfois quelques exaspérations sur tel ou tel sujet. Et donc, notre objectif, c'est de répondre à la question toujours posée entre deux tours d'une campagne électorale : est-ce une confirmation de la tendance du premier tour, ou s'agit il d'une correction ? Pour que ce soit une correction, c'est à dire pour que ce soit favorable à nos couleurs, il faut à la fois dire que nous avons compris un certain nombre de messages..."
Q - Cela vous le dire, sur tous les tons, c'est le grand examen de conscience, là, depuis le début de la semaine.
R - "Permettez-moi de vous donner un exemple : le poids du FN est quand même réel. Mais le FN recule dans ses fiefs historiques : dans le Sud, et même des régions comme les miennes, Champagne Ardennes, toute la façade est de notre pays, c'est un FN qui continue à grimper en raison des délocalisations, de l'emploi qui disparaît, donc de souffrances humaines. Donc, la priorité numéro 1 c'est l'emploi. Celui qui apportera la réponse demain, c'est moins l'Etat que la région. Voilà pourquoi avoir des régions qui sont en phase avec la priorité numéro 1 définie au niveau national, donc de sensibilité UMP, est un enjeu majeur. Donc, voilà pourquoi, oui, nous disons que nous avons compris les messages ; oui, nous sommes dans une forte mobilisation ; et oui, nous pouvons espérer malgré tout une correction dans cet entre deux tours."
Q - En somme, la majorité et le Premier ministre y compris, a redécouvert le social ?
R - "Non, je ne crois pas. Simplement, qu'avons nous fait ? Nous avons fait plusieurs choses depuis que nous sommes arrivés : restaurer l'autorité de l'Etat en matière de sécurité dans les missions dites régaliennes. Cela dépend de l'impulsion, de la volonté politique, de la force et de la capacité, de la détermination des gouvernants. Et puis, nous avons engagé des réformes..."
Q - Et des ministres en charge ?
R - "Et des ministres en charge, mais bien sûr. Et nous ne nous en excusons pas. Mais il y a ensuite des réformes, dans le domaine économique, dans le domaine social qui dépendent un peu de l'Etat, qui dépendent beaucoup du contexte international, et qui dépendent énormément du bon vouloir des partenaires. Et donc, il ne s'agit pas d'appuyer simplement sur un bouton quand on est à la tête d'un ministère pour que, dès le lendemain, la croissance monte à 3 % et qu'il y ait de la création d'emploi et de l'investissement. Donc, ce qui dépend d'autres partenaires est forcément plus long à mettre en oeuvre et donc plus long pour obtenir des résultats."
Q - Et pour acheter cette mise en oeuvre, il faut que ce soit le même Premier ministre, il faut que J. P. Raffarin reste aux manettes jusqu'à la fin de la législature ?
R - "Je crois qu'il faut que tout le monde garde bien son calme. Et se mesure. La question est-elle de savoir si ces élections sont des législatives, comme en Espagne, par exemple ? La réponse est non. En France, il y a une majorité, elle a la légitimité pour cinq ans, elle soutient un Gouvernement qui est désigné par le primat de la République. Ce sont les textes. Mais dans l'application, cela veut dire quoi ? Qu'il ne faut pas surestimer ces élections régionales, même si elles sont riches d'enseignement. Que, deuxièmement, il ne faut pas se précipiter et que nous avons le temps de préparer ce printemps législatif avec l'assurance maladie qui est devant nous, avec l'Education nationale, avec l'emploi. En conséquence de quoi, le président de la République, naturellement, regardera ce que les Français ont voulu dire, sur le calendrier de la réforme, sur la manière dont nous devons expliquer le pourquoi de ces réformes, donc le faire partager par les Français. Mais ces régionales ne sont pas des législatives, il y a une majorité et il y a un Gouvernement."
Q - Ce calendrier des réformes, pour vous, faut-il aller plus vite, faut-il mieux expliquer, faut il aller moins vite, faut il faire une pause ? Que faudrait-il faire ?
R - "Je crois que, c'est quand même un pays qui est très fragile. Et c'est également un pays qui a besoin de se réformer parce qu'il est "calcairisé" sur des positions qui n'ont pas été traitées depuis 20 ou 30 ans. Et je pense que, avant d'engager des réformes, il faut que le diagnostic soit partagé par tous les Français. Prenons l'exemple de l'assurance maladie : vous avez eu un rapport, diagnostic partagé par tous les experts. Je ne suis pas certain qu'aujourd'hui les Français soient pleinement conscients de la réalité de la situation économique. Ce temps là..."
Q - On a dit la même chose pour les retraites.
R - "Oui mais les retraites cela a été bien géré : partagé par les Français et puis ensuite on agit. Nous avons peut être besoin d'un peu de temps sur ce sujet là, comme sur les autres d'ailleurs."
Q - C'est à dire qu'il ne faudrait pas précipiter cette réforme dès la rentrée parlementaire avec les vacances ?
R - "Ce n'est pas le porte-parole de l'UMP qui s'exprime mais c'est un parlementaire parmi d'autres et puis un élu local. Je pense que l'on doit tirer un peu l'élastique pour donner le temps de faire partager ce consensus par les Français. C'est la même chose, me semble t il, pour l'Education nationale."
Q - Autrement dit, il faut faire une pause ?
R - "Non, je pense qu'il faut avoir une méthode, c'est aussi l'un des enseignements de cette campagne : c'est qu'un calendrier, des réformes, cela suppose aussi un partage, et que ce partage il faut accepter de prendre le temps de le faire et ne pas y aller à la hussarde, parce que sinon on risque de secouer un peu trop le pays."
Q - J. P. Raffarin y est allé à la hussarde ?
R - "Non."
Q - Donc, il peut continuer à son rythme ?
R - "Cela, c'est mon point de vue. Il peut parfaitement, à la fois, continuer à son rythme, peut être ensuite redévelopper le périmètre et la voilure de son action et de ses réformes. Mais il est l'homme qui peut poursuivre cette action, bien sûr."
Q - Le souhaitez-vous ?
R - "Je le souhaite."
Q - Souhaitez-vous également qu'il prenne la présidence de l'UMP ?
R - "Cela, c'est une autre architecture. Je ne souhaite surtout pas, ni mettre une pression supplémentaire sur A. Juppé, ni mépriser..."
Q - Il a dit qu'il s'en allait, je n'ai pas dit qu'il précipitait le calendrier. Je parlais de l'échéance.
R - "Il va s'en aller pour assurer la relève, dans un calendrier prévu par nos statuts qui prévoient un congrès à l'automne. Donc, une expression dans l'entre deux tours sur ce sujet là, est une expression un peu inutile."
Q - Vous parliez de majorité, c'est vrai qu'elle est massive. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui elle est un peu déséquilibrée. F. Bayrou l'a fait remarquer. Il estime que l'UDF a aujourd'hui un tiers des voix, alors que l'UMP, qui a les neuf dixième des députés de la majorité, qu'il y a là quelque chose qui ne colle pas. Il réclame un signe. Ce serait quoi un signe ?
R - "On a eu beaucoup de signes de F. Bayrou avant le premier tour. Des signes un petit peu brutaux, un peu violents, qui dans certains cas n'ont pas permis d'ailleurs la fusion. Alors ensuite, qui de la poule ou de l'oeuf ? Quel est celui qui ?.. Moi, je crois que, si nous pouvons discuter sereinement de la méthode, un calendrier, de l'ordre des priorités, il y a aussi les mots pour le dire. Et les mots pour le dire, cela suppose aussi de se dire : on est dans une majorité, si on a des choses à se dire, on se le dit personnellement, mais on ne prend pas l'opinion publique à témoin pour, en quelque sorte, envoyer la vaisselle de la famille au visage de celui qui a la charge du budget. Voilà pourquoi je crois que..."
Q - Il ne l'a pas fait ?
R - "Je crois que si l'UMP doit faire peut être des gestes, l'UDF doit également adresser des signes."
(source http://www.u-m-p.org, le 29 mars 2004)