Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Sénateurs des Français établis hors de France,
Mesdames et Messieurs les Délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Et, si vous me permettez cette mention particulière, cher Jacques HABERT, qui fêterez dimanche vos 50 ans de CSFE, dont vous êtes toujours membre honoraire.
C'est pour moi une joie et un honneur de vous accueillir aujourd'hui, à la Présidence du Sénat, à l'occasion de votre court séjour à Paris, qui rend votre présence parmi nous d'autant plus appréciable, pour ne pas dire précieuse.
Heureuse coïncidence, je note que vous êtes parmi nous le jour même de l'adoption par le Sénat d'une proposition de loi tendant à faire de vous l'Assemblée des Français de l'Etranger.
Je me réjouis que la réforme de votre conseil, votée aujourd'hui par notre haute assemblée, améliore la représentation de nos compatriotes à l'étranger, en augmentant le nombre des délégués élus, en réduisant celui des personnalités qualifiées ou encore en actualisant la carte électorale.
Comme vous le savez, le Sénat a le privilège constitutionnel d'être, en quelque sorte, l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France.
J'ai dit le privilège, car je suis convaincu de l'apport incessant de tous les Français de l'étranger à leur pays, tant en termes de rayonnement international que de contribution à la présence et à la prospérité de la France.
Lors de mes déplacements officiels à l'étranger, auxquels je ne manque jamais d'associer mes collègues et amis Sénateurs des Français de l'étranger, j'ai pu mesurer à la fois l'implication et le dévouement des délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger mais aussi le dynamisme et la créativité de nos compatriotes hors de France.
C'est pourquoi, je souhaite que le Sénat renforce encore plus sa vocation de représentation des Français de l'étranger. Je n'oublie pas qu'ils sont deux millions...et qu'ils se sentent parfois -pour ne pas dire souvent- oubliés.
J'ai donc décidé de prendre rapidement trois mesures concrètes pour mieux soutenir l'action des Français établis hors de France.
Tout d'abord, la création, au sein du service des relations internationales, d'une division de la présence française dans le monde, compétente au premier chef pour toutes les questions relatives aux Français de l'étranger.
Cette division sera l'auxiliaire des Sénateurs représentant les Français de l'étranger et le correspondant naturel de leurs mandants. Elle aura vocation à apporter aux Français de l'étranger un soutien, dans des domaines aussi variés que la fiscalité, les questions sociales ou l'enseignement, bref, à les aider dans leur vie quotidienne, souvent difficile.
Ensuite, deuxième mesure, la mise en place d'un site internet apportant des renseignements pratiques à nos compatriotes, et que nous veillerons à rendre aussi interactif que possible.
Chacun des douze Sénateurs des Français établis hors de France pourra disposer d'une page personnelle. Il reviendra à la division évoquée précédemment d'alimenter et de gérer ce site.
Enfin, le Sénat organisera chaque année une journée des Français de l'étranger, à laquelle participeront tous les délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger et, bien sûr, leurs Sénateurs.
Cette journée sera destinée, d'une part, à faire le point de vos attentes et de vos préoccupations, et, d'autre part, à envisager ensemble des propositions de nature à faciliter la vie de nos compatriotes à l'étranger.
Ces mesures ne sont qu'une première étape et auront évidemment vocation à être suivies d'autres propositions si le besoin s'en faisait sentir.
Comme toujours, le Sénat entend adopter une démarche pragmatique, au plus près des besoins et, il faut bien le dire aussi, des possibilités, qui ne sont pas illimitées.
Mais je sais votre programme chargé et ne souhaite pas m'attarder davantage. Je vous souhaite donc un fructueux séjour parmi nous.
Sachez que le Sénat demeure votre port d'attache et qu'il est votre porte-parole auprès de l'ensemble des pouvoirs publics.
Vous l'aurez compris, vous serez toujours les bienvenus au Sénat et je suis heureux maintenant de pouvoir dialoguer avec chacun d'entre vous.
(Source http://www.senat.fr, le 12 mars 2004)
Mesdames et Messieurs les Délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Et, si vous me permettez cette mention particulière, cher Jacques HABERT, qui fêterez dimanche vos 50 ans de CSFE, dont vous êtes toujours membre honoraire.
C'est pour moi une joie et un honneur de vous accueillir aujourd'hui, à la Présidence du Sénat, à l'occasion de votre court séjour à Paris, qui rend votre présence parmi nous d'autant plus appréciable, pour ne pas dire précieuse.
Heureuse coïncidence, je note que vous êtes parmi nous le jour même de l'adoption par le Sénat d'une proposition de loi tendant à faire de vous l'Assemblée des Français de l'Etranger.
Je me réjouis que la réforme de votre conseil, votée aujourd'hui par notre haute assemblée, améliore la représentation de nos compatriotes à l'étranger, en augmentant le nombre des délégués élus, en réduisant celui des personnalités qualifiées ou encore en actualisant la carte électorale.
Comme vous le savez, le Sénat a le privilège constitutionnel d'être, en quelque sorte, l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France.
J'ai dit le privilège, car je suis convaincu de l'apport incessant de tous les Français de l'étranger à leur pays, tant en termes de rayonnement international que de contribution à la présence et à la prospérité de la France.
Lors de mes déplacements officiels à l'étranger, auxquels je ne manque jamais d'associer mes collègues et amis Sénateurs des Français de l'étranger, j'ai pu mesurer à la fois l'implication et le dévouement des délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger mais aussi le dynamisme et la créativité de nos compatriotes hors de France.
C'est pourquoi, je souhaite que le Sénat renforce encore plus sa vocation de représentation des Français de l'étranger. Je n'oublie pas qu'ils sont deux millions...et qu'ils se sentent parfois -pour ne pas dire souvent- oubliés.
J'ai donc décidé de prendre rapidement trois mesures concrètes pour mieux soutenir l'action des Français établis hors de France.
Tout d'abord, la création, au sein du service des relations internationales, d'une division de la présence française dans le monde, compétente au premier chef pour toutes les questions relatives aux Français de l'étranger.
Cette division sera l'auxiliaire des Sénateurs représentant les Français de l'étranger et le correspondant naturel de leurs mandants. Elle aura vocation à apporter aux Français de l'étranger un soutien, dans des domaines aussi variés que la fiscalité, les questions sociales ou l'enseignement, bref, à les aider dans leur vie quotidienne, souvent difficile.
Ensuite, deuxième mesure, la mise en place d'un site internet apportant des renseignements pratiques à nos compatriotes, et que nous veillerons à rendre aussi interactif que possible.
Chacun des douze Sénateurs des Français établis hors de France pourra disposer d'une page personnelle. Il reviendra à la division évoquée précédemment d'alimenter et de gérer ce site.
Enfin, le Sénat organisera chaque année une journée des Français de l'étranger, à laquelle participeront tous les délégués du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger et, bien sûr, leurs Sénateurs.
Cette journée sera destinée, d'une part, à faire le point de vos attentes et de vos préoccupations, et, d'autre part, à envisager ensemble des propositions de nature à faciliter la vie de nos compatriotes à l'étranger.
Ces mesures ne sont qu'une première étape et auront évidemment vocation à être suivies d'autres propositions si le besoin s'en faisait sentir.
Comme toujours, le Sénat entend adopter une démarche pragmatique, au plus près des besoins et, il faut bien le dire aussi, des possibilités, qui ne sont pas illimitées.
Mais je sais votre programme chargé et ne souhaite pas m'attarder davantage. Je vous souhaite donc un fructueux séjour parmi nous.
Sachez que le Sénat demeure votre port d'attache et qu'il est votre porte-parole auprès de l'ensemble des pouvoirs publics.
Vous l'aurez compris, vous serez toujours les bienvenus au Sénat et je suis heureux maintenant de pouvoir dialoguer avec chacun d'entre vous.
(Source http://www.senat.fr, le 12 mars 2004)