Entretien de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, avec RFI le 16 septembre 2005, sur la menace d'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU en cas de refus de l'Iran de renoncer à ses activités nucléaires sensibles.

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Média : Radio France Internationale

Texte intégral

Q - (Sur l'Iran)
R - Aujourd'hui notre souhait est de ne pas aller au Conseil de sécurité. Nous avons dit simplement que les négociations étaient là, que la main était tendue, mais les Iraniens doivent répondre à nos propositions. Le président Ahmadinejad le fera samedi. Nous verrons alors ce qu'il faut faire. Si rien ne bouge, rien ne change, comme nous l'avons toujours dit et comme l'a dit le Premier ministre hier, il n'est pas du tout impossible qu'il y ait alors une saisine du Conseil de sécurité, à la suite du rapport de l'Agence internationale pour l'Energie atomique (AIEA), qui donnera alors une légitimité à l'Agence internationale pour l'Energie atomique.
Notre main est tendue. Jusqu'au dernier moment, nous pensons qu'il ne faut pas qu'il n'y ait pas d'activités nucléaires sensibles. Nous l'avons dit. Nous avons parlé de conversion, d'enrichissement. Et aujourd'hui nous attendons. Ce que l'on voit c'est que les Iraniens souhaitent continuer les négociations. Nous restons également sur nos positions.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2005)