Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations entre les sénats français et chilien, Paris le 28 juin 2005.

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Circonstance : Déjeuner offert en l'honneur de M. Sergio Romero, président du Sénat de la République du Chili, au Sénat le 28 juin 2005

Texte intégral

Monsieur le Président, Cher Sergio,
Mesdames,
Madame et Monsieur les Vice-présidents,
Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Moins de quatre mois après ma visite officielle au Chili, où j'ai été admirablement et chaleureusement reçu, c'est avec le même plaisir que je vous retrouve, Cher Sergio, vous-même et votre prédécesseur, Hernan LARINE, accompagnés de vos charmantes épouses. Je suis également heureux de souhaiter la plus cordiale bienvenue à vos deux collègues et amis députés.
La dualité de votre délégation est une preuve vivante qu'un bicamérisme équilibré et pacifique est possible. J'en prends note avec intérêt et tâcherai de promouvoir cet exemple...
Monsieur le Président,
Chers Amis,
Comme tout a déjà été dit, au cours de nos nombreuses et dernières rencontres, à Paris ou au Chili, je vais m'affranchir des usages et vous dispenser des développements habituels sur l'excellence des relations entre nos deux pays en général, et entre nos deux institutions, en particulier.
Nos relations sont en effet suffisamment anciennes, bonnes et confiantes pour qu'il ne soit pas nécessaire d'y revenir une nouvelle fois.
La meilleure preuve que tout va pour le mieux entre nos deux Sénats est que nous allons signer, après le déjeuner, un accord de coopération entre nos Assemblées, préparé par nos collaborateurs et services respectifs.
Signature qui se fera, en outre, en présence d'un Français d'adoption, M. Hernan ITURRIAGA, Chef des Services du Sénat chilien, ici présent, qui vient d'accomplir un stage de deux semaines dans les services de notre Haute Assemblée, après un premier stage il y a une trentaine d'années...Déjà...
Monsieur le Président,
Chers Amis,
Comme vous le savez, depuis notre voyage au Chili, en mars, beaucoup d'eau a coulé sous le pont Mirabeau -même si c'est toujours celle de la Seine : le paysage politique français a quelque peu évolué, après le rejet par les Français, le 29 mai, du projet de traité constitutionnel européen. Nous aurons l'occasion de vous en parler.
Mais du côté chilien, je sais que les choses ont également bougé, et qu'un nouveau candidat de droite s'est invité dans la campagne pour les élections présidentielles de décembre. Voilà donc un contexte différent avec une candidate socialiste -pour la majorité actuelle- et deux candidats de droite, pour l'opposition. Sur ce point, nous serons heureux d'entendre vos commentaires.
Dans un tout autre domaine, sachant que vous revenez tout juste d'une mission en Asie, qui vous a conduits notamment en Chine et à Hong-Kong, je serai heureux, ainsi j'en suis sûr que mes collègues et amis sénateurs, de profiter de vos impressions, au retour d'un continent où tout va si vite.
Si vite qu'il est urgent que l'Ouest, au sens large, s'organise, ce qui me conduit à conclure par un appel résolu à un dialogue et à une coopération renforcés entre l'Amérique du Sud et l'Europe. Dans ce domaine, vous savez combien nous comptons sur le Chili pour travailler à ce nécessaire rapprochement.
Mais je vous ai dit que je souhaitais que ce déjeuner soit plus informel que formel. Je vous laisse donc la parole non sans avoir préalablement dit bien fort :
Vive le Chili !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-chilienne !
(Source http://www.senat.fr, le 1er juillet 2005)