Texte intégral
Q- Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Christian Estrosi.
R- Christian Estrosi : Bonjour.
Q- Vous êtes un proche ami de Nicolas Sarkozy. Vous serez, tout à l'heure, à l'Hôtel Matignon pour un conseil des ministres un peu particulier puisque c'est Dominique de Villepin qui présidera la séance, et chacun envisage déjà la scène le plus narquois : Villepin, président - Sarkozy, spectateur. Et vous, vous allez serrer les dents ?
R- D'abord, pour moi, c'est un non-événement politique.
Q- Si vous le dites !
R- Nous sommes dans le droit fil du fonctionnement de nos institutions. C'est une situation qu'on a connue à de nombreuses reprises.
Q- Quelques reprises.
R- Sous la Ve République et puis, depuis le début de ce gouvernement, le 2 juin dernier, j'ai participé à plusieurs réunions de l'ensemble de la composition gouvernementale, à Matignon, sous la présidence de Dominique de Villepin. On ne sera, finalement, que dans la même configuration.
Q- C'est quoi la consigne autour de Nicolas Sarkozy : il faut minimiser la séance qui va se dérouler tout à l'heure, c'est ça ?
R- Mais, pourquoi voulez-vous qu'il y ait de consignes !
Q- Vous vous parlez tout de même ?
R- Nous appartenons au même gouvernement. Nicolas Sarkozy a choisi d'être utile à ce gouvernement. Et bien, nous allons nous inscrire dans le prolongement de cette volonté.
Q- Mais vous connaissez déjà la force du symbole. Demain, on aura la photo "Villepin président"
R- Mais, cette même photo on l'a vue à l'occasion de plusieurs séminaires gouvernementaux.
Q- Jean-Pierre Raffarin a évoqué la scène politique, dans le "Journal du Dimanche", il y a quelques jours : "Dominique de Villepin se démerde franchement bien" disait-il "notamment avec Nicolas Sarkozy qu'il a su mettre à distance sans brutalité, ce qui est un petit tour de force".
R- Je vois bien le jeu de certains qui consiste à essayer d'opposer, en permanence, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin a lui-même dit qu'il jouait la complémentarité et que chacun avait à tenir son rôle. D'abord, le rôle de l'action au sein du gouvernement - et c'était un peu la phase 1 des mois qui viennent : celle qui consiste à démontrer que le gouvernement agit de manière unitaire pour apporter des réponses concrètes aux français.
Ceux qui nous écoutent aujourd'hui attendent que nous parlions de manière concrète de leurs problèmes de fiscalité, de pouvoir d'achat, de situation sociale, de récidive, de sécurité, etc. Et c'est dans ce sens que le gouvernement Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy agissent.
Et puis, il y aura la phase 2 qui doit se préparer dès aujourd'hui et qui en passe par la proposition d'un certain nombre de projets, le moment venu, que devra développer l'UMP et celui, ou celle, qui portera les couleurs le moment venu.
Q- Pour vous, Christian Estrosi, entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, c'est la confiance aujourd'hui.
R- Les choses sont très simples : tout le monde sait où je suis. Je suis l'ami de Nicolas Sarkozy depuis si longtemps. Nous avons, ensemble, traversé des hauts et des bas.
Je connais sa détermination, sa sérénité intérieure, sa volonté à apporter des réponses concrètes aux français dans un esprit de changement et de rupture et, en même temps, je me suis engagé à être d'une parfaite loyauté au premier ministre au sein de ce gouvernement. Je n'en changerai pas.
Mais, ce qui m'intéresse, c'est de voir que, depuis 3 ans, celui qui donne le "la" de la politique française, c'est Nicolas Sarkozy. Si, aujourd'hui, on débat de propositions fiscales, de propositions en matière de sécurité, en matière de modèle social, en matière de relance c'est sur la base de débats qui ont été ouverts par Nicolas Sarkozy.
Q- Ma question c'était : entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, c'est la confiance aujourd'hui ?
R- C'est la confiance. Et l'un et l'autre n'ont cessé de le confirmer tout au long de ce week end, aux Universités d'été de l'UMP.
Q- Justement, une petite scène : Dominique de Villepin est prévenu à 10 heures - c'est déjà un peu tard - samedi matin, par Jacques Chirac, de son hospitalisation la veille. On trouve déjà que le délai est un peu long. Alors, on peut penser que Dominique de Villepin va prendre son téléphone et appeler tout de suite son ministre de l'Intérieur - ou aller le voir - après tout les deux sont à La Baule. Mais il attendra 13 heures pour le faire, c'est-à-dire 3 heures de temps. C'est pas un peu bizarre comme fonctionnement dans le gouvernement ?
R- Voyez-vous, à quelques instants près.
Q- 3 heures : Quelques instants !
R- Nous étions tous à La Baule et nous avons tous, dans un même laps de temps, dans le prolongement du premier ministre qui a été le premier informé, ce qui me paraît tout à fait légitime.
Q- 10 heures après !
R- Aient été informés les uns et les autres.
Q- 3 heures après. C'est-à-dire, le premier ministre attend 3 heures pour informer son ministre de l'Intérieur. En temps normal, je dirais : "ils ne se parlent pas beaucoup ces deux-là !"
R- Oui, on peut se demander aussi pourquoi il a fallu attendre 10 heures pour que le premier ministre lui-même soit prévenu.
Q- Bonne question ! Vous avez une réponse ?
R- Mais non. Mais tout cela démontre, en tout cas, que le fonctionnement de nos institutions fonctionnement parfaitement bien.
Q- Ça ne va pas vite, mais ça fonctionne bien. C'est ça ?
R- Nous avons un président de la République qui va bien.
Q- Ah bon !
R- Qui travaille. Qui a pris les premières dispositions dès son hospitalisation, au Val-de-Grâce, et une France qui, grâce à ce bon fonctionnement, est aujourd'hui gouvernée. Et le tout dans une parfaite transparence en direction des français.
Q- Ah, ça ! Pour la transparence. Mais on va y revenir. Jean-Louis Debré était à votre place hier et quand je lui demande s'il est anormal ou normal que le ministre de l'Intérieur soit prévenu aussi tard, il dit : "C'est son problème. Il n'a qu'à être à l'écoute de ce qui se passe en France".
R- Moi, je ne participe pas à cette polémique. Je pense que la situation est suffisamment sérieuse, mais aussi transparente et sereine, pour nous en tenir simplement aux faits qu'en France, dans cette grande et belle démocratie, il y a un président qui va bien, qui travaille - il l'a démontré hier : 45 minutes d'entretien avec le chancelier Schroeder pour préparer le sommet de l'ONU, l'année prochaine.
La préparation du conseil des ministres, même si Dominique de Villepin présidera le conseil des ministres, ce matin : c'est l'ombre de Jacques Chirac, qui a préparé l'ordre du jour de ce conseil des ministres, qui sera aussi présent parmi nous. Et nous ne doutons pas, un seul instant, que tout cela ne peut que rassurer l'ensemble des français qui se sentent parfaitement gouvernés aujourd'hui.
Q- Vous avez déjà dit deux fois que le président de la République va bien. Vous avez des informations, vous ? Parce que nous, on n'en n'a pas beaucoup.
R- Vous avez des informations. J'ai le même niveau d'information.
Q- Ce n'est pas terrible alors !
R- Le premier ministre a le même niveau d'information. Tous le même niveau : c'est une volonté de transparence et je pense que la France s'honore aujourd'hui, en tant que grande démocratie, a donné l'exemple à d'autres démocraties qui, sans doute, n'assurent même pas le même niveau de transparence.
Q- Jacques Roland, président du Conseil de l'Ordre des Médecins, ce matin, dans "La Croix" : "nous ne sommes plus dans la communication médicale - à propos des bulletins concernant Jacques Chirac - mais dans le filtrage d'informations d'origine politique.
R- Oui, je crois savoir que Jacques Roland, dans les heures précédées.
Q- Qui ont précédé ou qui ont suivi ?
R- Non, qui ont précédé votre déclaration, a lui-même dit qu'il ne se reconnaissait pas dans ces propos à l'intérieur de "La Croix".
Q- Ça, c'est formidable. Les gens disent des choses et après, ils disent : "ah, je ne l'ai pas dit". ça se passe parfois comme ça en politique ?
R- Il y a une réalité du Val-de-Grâce a communiqué et a dit des choses très claires et je pense que le niveau d'information dont nous disposons tous - du plus important au plus modeste des français - est là pour rassurer les français.
Q- Nicolas Sarkozy dimanche, à La Baule : "Rien, vraiment rien, personne, vraiment personne ne m'empêchera d'aller au bout de ma mission". Ça s'adresse à qui ce genre de phrase, Christian Estrosi ?
R- Ça s'adresse aux militants.
Q- Parce qu'il y a des militants qui vont l'empêcher d'aller au bout de sa mission, c'est ça ?
R- Ça s'adresse aux militants !
Q- Vous avez le nom des militants ?
R- Chacun a pu s'exprimer à La Baule, chacun a pu s'exprimer, chacun. De nombreux ministres sont montés à la tribune. Nicolas Sarkozy a délivré sa part de vérité. Il m'a semblé que les jeunes militants de l'UMP qui étaient présents ont plutôt adhéré à sa démarche.
Q- C'est presque fini là ! Un mot.
R- En un mot, il y a eu un congrès il y a un an de cela qui a porté Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Ceux qui n'étaient pas d'accord avec le programme qui était le sien - et dans lequel il a inscrit ses propositions - n'avaient qu'à se positionner à ce moment-là.
Christian Estrosi, pour un conseil des ministres particulier. Vous étiez l'invité de RTL, ce matin. Bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 septembre 2005)
R- Christian Estrosi : Bonjour.
Q- Vous êtes un proche ami de Nicolas Sarkozy. Vous serez, tout à l'heure, à l'Hôtel Matignon pour un conseil des ministres un peu particulier puisque c'est Dominique de Villepin qui présidera la séance, et chacun envisage déjà la scène le plus narquois : Villepin, président - Sarkozy, spectateur. Et vous, vous allez serrer les dents ?
R- D'abord, pour moi, c'est un non-événement politique.
Q- Si vous le dites !
R- Nous sommes dans le droit fil du fonctionnement de nos institutions. C'est une situation qu'on a connue à de nombreuses reprises.
Q- Quelques reprises.
R- Sous la Ve République et puis, depuis le début de ce gouvernement, le 2 juin dernier, j'ai participé à plusieurs réunions de l'ensemble de la composition gouvernementale, à Matignon, sous la présidence de Dominique de Villepin. On ne sera, finalement, que dans la même configuration.
Q- C'est quoi la consigne autour de Nicolas Sarkozy : il faut minimiser la séance qui va se dérouler tout à l'heure, c'est ça ?
R- Mais, pourquoi voulez-vous qu'il y ait de consignes !
Q- Vous vous parlez tout de même ?
R- Nous appartenons au même gouvernement. Nicolas Sarkozy a choisi d'être utile à ce gouvernement. Et bien, nous allons nous inscrire dans le prolongement de cette volonté.
Q- Mais vous connaissez déjà la force du symbole. Demain, on aura la photo "Villepin président"
R- Mais, cette même photo on l'a vue à l'occasion de plusieurs séminaires gouvernementaux.
Q- Jean-Pierre Raffarin a évoqué la scène politique, dans le "Journal du Dimanche", il y a quelques jours : "Dominique de Villepin se démerde franchement bien" disait-il "notamment avec Nicolas Sarkozy qu'il a su mettre à distance sans brutalité, ce qui est un petit tour de force".
R- Je vois bien le jeu de certains qui consiste à essayer d'opposer, en permanence, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin a lui-même dit qu'il jouait la complémentarité et que chacun avait à tenir son rôle. D'abord, le rôle de l'action au sein du gouvernement - et c'était un peu la phase 1 des mois qui viennent : celle qui consiste à démontrer que le gouvernement agit de manière unitaire pour apporter des réponses concrètes aux français.
Ceux qui nous écoutent aujourd'hui attendent que nous parlions de manière concrète de leurs problèmes de fiscalité, de pouvoir d'achat, de situation sociale, de récidive, de sécurité, etc. Et c'est dans ce sens que le gouvernement Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy agissent.
Et puis, il y aura la phase 2 qui doit se préparer dès aujourd'hui et qui en passe par la proposition d'un certain nombre de projets, le moment venu, que devra développer l'UMP et celui, ou celle, qui portera les couleurs le moment venu.
Q- Pour vous, Christian Estrosi, entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, c'est la confiance aujourd'hui.
R- Les choses sont très simples : tout le monde sait où je suis. Je suis l'ami de Nicolas Sarkozy depuis si longtemps. Nous avons, ensemble, traversé des hauts et des bas.
Je connais sa détermination, sa sérénité intérieure, sa volonté à apporter des réponses concrètes aux français dans un esprit de changement et de rupture et, en même temps, je me suis engagé à être d'une parfaite loyauté au premier ministre au sein de ce gouvernement. Je n'en changerai pas.
Mais, ce qui m'intéresse, c'est de voir que, depuis 3 ans, celui qui donne le "la" de la politique française, c'est Nicolas Sarkozy. Si, aujourd'hui, on débat de propositions fiscales, de propositions en matière de sécurité, en matière de modèle social, en matière de relance c'est sur la base de débats qui ont été ouverts par Nicolas Sarkozy.
Q- Ma question c'était : entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, c'est la confiance aujourd'hui ?
R- C'est la confiance. Et l'un et l'autre n'ont cessé de le confirmer tout au long de ce week end, aux Universités d'été de l'UMP.
Q- Justement, une petite scène : Dominique de Villepin est prévenu à 10 heures - c'est déjà un peu tard - samedi matin, par Jacques Chirac, de son hospitalisation la veille. On trouve déjà que le délai est un peu long. Alors, on peut penser que Dominique de Villepin va prendre son téléphone et appeler tout de suite son ministre de l'Intérieur - ou aller le voir - après tout les deux sont à La Baule. Mais il attendra 13 heures pour le faire, c'est-à-dire 3 heures de temps. C'est pas un peu bizarre comme fonctionnement dans le gouvernement ?
R- Voyez-vous, à quelques instants près.
Q- 3 heures : Quelques instants !
R- Nous étions tous à La Baule et nous avons tous, dans un même laps de temps, dans le prolongement du premier ministre qui a été le premier informé, ce qui me paraît tout à fait légitime.
Q- 10 heures après !
R- Aient été informés les uns et les autres.
Q- 3 heures après. C'est-à-dire, le premier ministre attend 3 heures pour informer son ministre de l'Intérieur. En temps normal, je dirais : "ils ne se parlent pas beaucoup ces deux-là !"
R- Oui, on peut se demander aussi pourquoi il a fallu attendre 10 heures pour que le premier ministre lui-même soit prévenu.
Q- Bonne question ! Vous avez une réponse ?
R- Mais non. Mais tout cela démontre, en tout cas, que le fonctionnement de nos institutions fonctionnement parfaitement bien.
Q- Ça ne va pas vite, mais ça fonctionne bien. C'est ça ?
R- Nous avons un président de la République qui va bien.
Q- Ah bon !
R- Qui travaille. Qui a pris les premières dispositions dès son hospitalisation, au Val-de-Grâce, et une France qui, grâce à ce bon fonctionnement, est aujourd'hui gouvernée. Et le tout dans une parfaite transparence en direction des français.
Q- Ah, ça ! Pour la transparence. Mais on va y revenir. Jean-Louis Debré était à votre place hier et quand je lui demande s'il est anormal ou normal que le ministre de l'Intérieur soit prévenu aussi tard, il dit : "C'est son problème. Il n'a qu'à être à l'écoute de ce qui se passe en France".
R- Moi, je ne participe pas à cette polémique. Je pense que la situation est suffisamment sérieuse, mais aussi transparente et sereine, pour nous en tenir simplement aux faits qu'en France, dans cette grande et belle démocratie, il y a un président qui va bien, qui travaille - il l'a démontré hier : 45 minutes d'entretien avec le chancelier Schroeder pour préparer le sommet de l'ONU, l'année prochaine.
La préparation du conseil des ministres, même si Dominique de Villepin présidera le conseil des ministres, ce matin : c'est l'ombre de Jacques Chirac, qui a préparé l'ordre du jour de ce conseil des ministres, qui sera aussi présent parmi nous. Et nous ne doutons pas, un seul instant, que tout cela ne peut que rassurer l'ensemble des français qui se sentent parfaitement gouvernés aujourd'hui.
Q- Vous avez déjà dit deux fois que le président de la République va bien. Vous avez des informations, vous ? Parce que nous, on n'en n'a pas beaucoup.
R- Vous avez des informations. J'ai le même niveau d'information.
Q- Ce n'est pas terrible alors !
R- Le premier ministre a le même niveau d'information. Tous le même niveau : c'est une volonté de transparence et je pense que la France s'honore aujourd'hui, en tant que grande démocratie, a donné l'exemple à d'autres démocraties qui, sans doute, n'assurent même pas le même niveau de transparence.
Q- Jacques Roland, président du Conseil de l'Ordre des Médecins, ce matin, dans "La Croix" : "nous ne sommes plus dans la communication médicale - à propos des bulletins concernant Jacques Chirac - mais dans le filtrage d'informations d'origine politique.
R- Oui, je crois savoir que Jacques Roland, dans les heures précédées.
Q- Qui ont précédé ou qui ont suivi ?
R- Non, qui ont précédé votre déclaration, a lui-même dit qu'il ne se reconnaissait pas dans ces propos à l'intérieur de "La Croix".
Q- Ça, c'est formidable. Les gens disent des choses et après, ils disent : "ah, je ne l'ai pas dit". ça se passe parfois comme ça en politique ?
R- Il y a une réalité du Val-de-Grâce a communiqué et a dit des choses très claires et je pense que le niveau d'information dont nous disposons tous - du plus important au plus modeste des français - est là pour rassurer les français.
Q- Nicolas Sarkozy dimanche, à La Baule : "Rien, vraiment rien, personne, vraiment personne ne m'empêchera d'aller au bout de ma mission". Ça s'adresse à qui ce genre de phrase, Christian Estrosi ?
R- Ça s'adresse aux militants.
Q- Parce qu'il y a des militants qui vont l'empêcher d'aller au bout de sa mission, c'est ça ?
R- Ça s'adresse aux militants !
Q- Vous avez le nom des militants ?
R- Chacun a pu s'exprimer à La Baule, chacun a pu s'exprimer, chacun. De nombreux ministres sont montés à la tribune. Nicolas Sarkozy a délivré sa part de vérité. Il m'a semblé que les jeunes militants de l'UMP qui étaient présents ont plutôt adhéré à sa démarche.
Q- C'est presque fini là ! Un mot.
R- En un mot, il y a eu un congrès il y a un an de cela qui a porté Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Ceux qui n'étaient pas d'accord avec le programme qui était le sien - et dans lequel il a inscrit ses propositions - n'avaient qu'à se positionner à ce moment-là.
Christian Estrosi, pour un conseil des ministres particulier. Vous étiez l'invité de RTL, ce matin. Bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 septembre 2005)