Texte intégral
Aménagement de la formation et de la carrière des instituteurs.
- (Ministre de l'Education).
- 1) La qualité de l'école maternelle et primaire, fondement de toute la scolarité, repose sur la compétence de ses maîtres, auxquels il convient d'assurer, au début et tout au long de leur carrière, une formation adaptée et approfondie. A cette fin, la décision, déterminante pour l'avenir du système éducatif, a été prise :
- - de porter, dès la rentrée de 1979, de deux à trois ans la durée de la formation des futurs instituteurs, dans les Ecoles normales ;
- - d'en préciser et d'en élargir les programmes ;
- - d'y faire participer les universités, la nouvelle formation étant sanctionnée en particulier par un diplôme universitaire, le DEUG-enseignement du 1er degré.
- 2) Le déroulement de cette nouvelle formation, dont les premiers bénéficiaires prendront leurs fonctions à la rentrée scolaire de 1982, aura lieu dans les conditions qui suivent :
- A-compter de cette date, comme il avait été annoncé par le communiqué du Premier ministre du 26 avril 1979 ; l'organisation de la carrière et la situation de ces instituteurs vont faire l'objet d'aménagement. Il convient, en effet, de tirer les conséquences de l'effort exigeant de formation qui est demandé aux futurs instituteurs, et qui sera prolongé par un effort continu tout au long de leur carrière.
- Sur ces bases, les instituteurs issus de la nouvelle formation suivront une nouvelle carrière (dont le début sera revalorisé) qui se déroulera suivant trois échelles de rémunération, dont la dernière comportera l'indice maximum 489, au lieu de l'indice 445 actuel (soit un traitement mensuel net de fin de carrière de 6 500 F environ, contre 5 900 F actuellement). La progression de la première à la deuxième échelle et de la deuxième à la troisième sera subordonnée à trois conditions : ancienneté, acquisition d'une formation complémentaire, appréciation portée sur la qualité de l'enseignement dispensé par les intéressés.
- 3) Au-cours d es discussions avec les représentants syndicaux des instituteurs, ceux-ci ont soulevé le problème de la situation, au regard de l'unité du corps, des maîtres qui n'ont pas suivi la nouvelle formation initiale en trois ans. Il ont en outre présenté des demandes concernant les instituteurs retraités. L'étude de ces questions se poursuit.
- (Ministre de l'Education).
- 1) La qualité de l'école maternelle et primaire, fondement de toute la scolarité, repose sur la compétence de ses maîtres, auxquels il convient d'assurer, au début et tout au long de leur carrière, une formation adaptée et approfondie. A cette fin, la décision, déterminante pour l'avenir du système éducatif, a été prise :
- - de porter, dès la rentrée de 1979, de deux à trois ans la durée de la formation des futurs instituteurs, dans les Ecoles normales ;
- - d'en préciser et d'en élargir les programmes ;
- - d'y faire participer les universités, la nouvelle formation étant sanctionnée en particulier par un diplôme universitaire, le DEUG-enseignement du 1er degré.
- 2) Le déroulement de cette nouvelle formation, dont les premiers bénéficiaires prendront leurs fonctions à la rentrée scolaire de 1982, aura lieu dans les conditions qui suivent :
- A-compter de cette date, comme il avait été annoncé par le communiqué du Premier ministre du 26 avril 1979 ; l'organisation de la carrière et la situation de ces instituteurs vont faire l'objet d'aménagement. Il convient, en effet, de tirer les conséquences de l'effort exigeant de formation qui est demandé aux futurs instituteurs, et qui sera prolongé par un effort continu tout au long de leur carrière.
- Sur ces bases, les instituteurs issus de la nouvelle formation suivront une nouvelle carrière (dont le début sera revalorisé) qui se déroulera suivant trois échelles de rémunération, dont la dernière comportera l'indice maximum 489, au lieu de l'indice 445 actuel (soit un traitement mensuel net de fin de carrière de 6 500 F environ, contre 5 900 F actuellement). La progression de la première à la deuxième échelle et de la deuxième à la troisième sera subordonnée à trois conditions : ancienneté, acquisition d'une formation complémentaire, appréciation portée sur la qualité de l'enseignement dispensé par les intéressés.
- 3) Au-cours d es discussions avec les représentants syndicaux des instituteurs, ceux-ci ont soulevé le problème de la situation, au regard de l'unité du corps, des maîtres qui n'ont pas suivi la nouvelle formation initiale en trois ans. Il ont en outre présenté des demandes concernant les instituteurs retraités. L'étude de ces questions se poursuit.