Texte intégral
Le ministre délégué chargé du commerce extérieur a présenté au Conseil des ministres une communication sur les investissements français à l'étranger.
- I - La France a accumulé un important retard par rapport à ses principaux concurrents
- En 1985, la part de la France dans l'investissement mondial s'élevait à 5 %. Notre pays se situait à la 6ème place dans le classement des investisseurs mondiaux. Elle ne détenait qu'une faible part de l'investissement étranger chez nos principaux partenaires commerciaux.
- Cette situation se double d'une insuffisance du nombre des filiales d'entreprises françaises installées à l'étranger. A titre d'exemple, les implantations françaises en République fédérale d'Allemagne sont près de deux fois moins nombreuses que celles des entreprises allemandes en France ; il en va de même pour l'Italie.
- La faiblesse de l'implantation française à l'étranger explique largement notre déficit commercial important à l'égard des pays de l'OCDE, en raison des relations qui existent entre le niveau des investissements à l'étranger et les échanges commerciaux internationaux.
- II - Les résultats de 1986 montrent une amélioration encourageante
- En 1986, le flux net d'investissement français à l'étranger s'est établi à 33 milliards de francs, soit une augmentation de 65 % par rapport à 1985.
- Cette amélioration concerne l'ensemble de nos principaux partenaires. L'investissement français continue de se concentrer sur les pays industrialisés.
- Ce bon résultat doit toutefois être confimé pour qu'il soit permis de conclure à une véritable modification de la stratégie internationale des entreprises françaises.
- III - Dans ces conditions, il est indispensable de renforcer les implantations commerciales françaises à l'étranger
- Les implantations commerciales constituent une étape indispensable de l'implantation industrielle.
- C'est pourquoi des assouplissements fiscaux ont été accordés pour les favoriser. En outre, les plans d'action mis en place pour développer notre commerce avec la République fédérale d'Allemagne, l'Italie et l'Espagne comportent un volet relatif à ces implantations : des conventions sont signées entre le ministère du commerce extérieur et les banques lorsque celles-ci font un effort particulier pour inciter les entreprises à s'implanter dans ces pays.
- I - La France a accumulé un important retard par rapport à ses principaux concurrents
- En 1985, la part de la France dans l'investissement mondial s'élevait à 5 %. Notre pays se situait à la 6ème place dans le classement des investisseurs mondiaux. Elle ne détenait qu'une faible part de l'investissement étranger chez nos principaux partenaires commerciaux.
- Cette situation se double d'une insuffisance du nombre des filiales d'entreprises françaises installées à l'étranger. A titre d'exemple, les implantations françaises en République fédérale d'Allemagne sont près de deux fois moins nombreuses que celles des entreprises allemandes en France ; il en va de même pour l'Italie.
- La faiblesse de l'implantation française à l'étranger explique largement notre déficit commercial important à l'égard des pays de l'OCDE, en raison des relations qui existent entre le niveau des investissements à l'étranger et les échanges commerciaux internationaux.
- II - Les résultats de 1986 montrent une amélioration encourageante
- En 1986, le flux net d'investissement français à l'étranger s'est établi à 33 milliards de francs, soit une augmentation de 65 % par rapport à 1985.
- Cette amélioration concerne l'ensemble de nos principaux partenaires. L'investissement français continue de se concentrer sur les pays industrialisés.
- Ce bon résultat doit toutefois être confimé pour qu'il soit permis de conclure à une véritable modification de la stratégie internationale des entreprises françaises.
- III - Dans ces conditions, il est indispensable de renforcer les implantations commerciales françaises à l'étranger
- Les implantations commerciales constituent une étape indispensable de l'implantation industrielle.
- C'est pourquoi des assouplissements fiscaux ont été accordés pour les favoriser. En outre, les plans d'action mis en place pour développer notre commerce avec la République fédérale d'Allemagne, l'Italie et l'Espagne comportent un volet relatif à ces implantations : des conventions sont signées entre le ministère du commerce extérieur et les banques lorsque celles-ci font un effort particulier pour inciter les entreprises à s'implanter dans ces pays.