Texte intégral
II- Le budget pour 1988 traduit les priorités du gouvernement et augmente les moyens des missions essentielles de l'Etat.
- 1 - L'équilibre général.
- Les dépenses totales s'élèvent à 1083,6 milliards de francs, en augmentation de 2,8 % ; cette progression n'est que de 1,9 % si l'on neutralise l'incidence de diverses opérations de rebudgétisation. Les recettes s'élèvent à 968,7 milliards de francs, soit une progression de 4,7 %. Le déficit s'établit, en conséquence, à 114,9 milliards de francs.
- 2 - Les priorités du gouvernement sont financées.
- Les crédits consacrés à l'emploi et à la formation professionnelle augmentent de 7 %.
- Avec un objectif d'aide publique au développement fixé à 0,54 % du PIB, les crédits du ministère de la coopération progressent de 11,5 %.
- L'effort budgétaire total en faveur de la recherche est en progression de 10,3 %, avec une priorité accordée à la recherche industrielle.
- 3 - Les moyens des missions traditionnelles de l'Etat sont accrus.
- Le budget d'équipement de la défense augmente de 5,9 %, de manière à traduire les objectifs de la loi de programmation militaire.
- Le budget de l'intérieur croît de 4,6 % à structure constante, permettant l'accélération de la modernisation de la police et le renforcement des moyens de la sécurité civile.
- Le budget de l'éducation augmente de 4,1 % et celui de l'enseignement supérieur de 5,3 %.
- Le budget de la justice progresse de 10,7 % en raison de la mise en oeuvre du programme de construction de 15 000 places de prison.
- 4 - Enfin, les produits de la privatisation sont évalués à 50 milliards de francs. Plus des deux tiers seront affectés au désendettement de l'Etat, le reste allant aux dotations en capital.