Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'environnement économique international.
- La croissance mondiale a été plus soutenue que prévu en 1987. Cela est vrai en particulier pour les pays de l'OCDE et notamment pour la France.
- La correction des déséquilibres commerciaux est engagée ; les exportations américaines semblent avoir augmenté en volume de plus de 10 %, ce qui a permis aux Etats-Unis de regagner des parts de marché. Cependant, ce rééquilibrage est très lent : la croissance est en effet égale ou supérieure à la moyenne dans plusieurs pays dont les finances extérieures sont déficitaires et l'important excédent de quelques pays nouvellement industrialisés tend à s'accroître.
- Pour les années 1988 et 1989, l'OCDE prévoit un léger ralentissement de la croissance. Le taux de croissance des pays de l'OCDE devrait être en moyenne de 2 % pour chacune de ces deux années. La correction des déséquilibres extérieurs devrait se poursuivre sous l'effet du développement des exportations américaines et du freinage des exportations allemandes et japonaises. Ces déséquilibres resteront néanmoins importants compte tenu de leur ampleur actuelle.
- Loin de faciliter le processus d'ajustement en cours, une baisse supplémentaire du dollar aggraverait les difficultés de l'économie mondiale. En particulier, elle serait très néfaste pour la croissance en Europe et accroîtrait l'incertitude des agents économiques.
- Face à ces perspectives, la France doit continuer à agir pour renforcer la compétitivité de ses entreprises et consolider la construction monétaire européenne. Au delà de l'action immédiate pour stabiliser les marchés des changes, elle est favorable à la reconstruction d'un véritable ordre monétaire international.
- La croissance mondiale a été plus soutenue que prévu en 1987. Cela est vrai en particulier pour les pays de l'OCDE et notamment pour la France.
- La correction des déséquilibres commerciaux est engagée ; les exportations américaines semblent avoir augmenté en volume de plus de 10 %, ce qui a permis aux Etats-Unis de regagner des parts de marché. Cependant, ce rééquilibrage est très lent : la croissance est en effet égale ou supérieure à la moyenne dans plusieurs pays dont les finances extérieures sont déficitaires et l'important excédent de quelques pays nouvellement industrialisés tend à s'accroître.
- Pour les années 1988 et 1989, l'OCDE prévoit un léger ralentissement de la croissance. Le taux de croissance des pays de l'OCDE devrait être en moyenne de 2 % pour chacune de ces deux années. La correction des déséquilibres extérieurs devrait se poursuivre sous l'effet du développement des exportations américaines et du freinage des exportations allemandes et japonaises. Ces déséquilibres resteront néanmoins importants compte tenu de leur ampleur actuelle.
- Loin de faciliter le processus d'ajustement en cours, une baisse supplémentaire du dollar aggraverait les difficultés de l'économie mondiale. En particulier, elle serait très néfaste pour la croissance en Europe et accroîtrait l'incertitude des agents économiques.
- Face à ces perspectives, la France doit continuer à agir pour renforcer la compétitivité de ses entreprises et consolider la construction monétaire européenne. Au delà de l'action immédiate pour stabiliser les marchés des changes, elle est favorable à la reconstruction d'un véritable ordre monétaire international.