Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, a présenté au Conseil des ministres une communication sur la situation économique.
- L'économie française aborde le second semestre sous des termes contrastés.
- La politique de redressement engagée en 1982 a permis d'obtenir des résultats favorables : l'inflation a été ramenée en deçà de 3 % ; la situation financière assainie des entreprises doit permettre une progression soutenue de l'investissement.
- L'existence dans le même temps d'une situation économique internationale instable, nourrie par des déséquilibres persistants, et la réapparition en 1987 d'un déficit de la balance des transactions courantes justifient cependant une vigilance accrue.
- Une croissance stable et durable, créatrice d'emplois : telle est la priorité du gouvernement.
- Il s'y emploiera en poursuivant sans relâche le combat contre l'inflation, en s'attachant à faire du franc une monnaie forte et en réduisant de façon progressive le déficit des finances publiques.
- Le niveau du déficit budgétaire pour 1988, fixé à 115 milliards de francs, ne sera pas dépassé, en dépit de la sous-évaluation de certaines dotations initiales. Les dépenses liées aux priorités gouvernementales seront financées sans dégrader ce solde d'exécution. Le Gouvernement n'entend pas déposer de loi de finances rectificative à la session de printemps.
- Enfin, les mesures nécessaires à l'équilibre de la trésorerie de la sécurité sociale seront mises en oeuvre.
- L'économie française aborde le second semestre sous des termes contrastés.
- La politique de redressement engagée en 1982 a permis d'obtenir des résultats favorables : l'inflation a été ramenée en deçà de 3 % ; la situation financière assainie des entreprises doit permettre une progression soutenue de l'investissement.
- L'existence dans le même temps d'une situation économique internationale instable, nourrie par des déséquilibres persistants, et la réapparition en 1987 d'un déficit de la balance des transactions courantes justifient cependant une vigilance accrue.
- Une croissance stable et durable, créatrice d'emplois : telle est la priorité du gouvernement.
- Il s'y emploiera en poursuivant sans relâche le combat contre l'inflation, en s'attachant à faire du franc une monnaie forte et en réduisant de façon progressive le déficit des finances publiques.
- Le niveau du déficit budgétaire pour 1988, fixé à 115 milliards de francs, ne sera pas dépassé, en dépit de la sous-évaluation de certaines dotations initiales. Les dépenses liées aux priorités gouvernementales seront financées sans dégrader ce solde d'exécution. Le Gouvernement n'entend pas déposer de loi de finances rectificative à la session de printemps.
- Enfin, les mesures nécessaires à l'équilibre de la trésorerie de la sécurité sociale seront mises en oeuvre.