Texte intégral
La situation agricole bretonne
- Le gouvernement arrête une série de mesures destinées à remédier à la dégradation des cours du porc
- Depuis plusieurs années, les productions animales hors-sol (porcs, volailles, oeufs) traversent une crise grave, accrue par l'endettement des éleveurs, l'insuffisance de l'organisation du marché et les distorsions de concurrence engendrées par l'existence de montants compensatoires monétaires.
- A maintes reprises, le gouvernement s'est préoccupé de cette situation, qui appelle des mesures tant communautaires que nationales. C'est ainsi qu'il a arrêté dès juillet dernier des mesures d'accompagnement en faveur des agriculteurs ayant récemment investi. Il continue d'avoir comme objectif prioritaire d'obtenir de ses partenaires européens la suppression pure et simple des montants compensatoires monétaires portant sur les produits qui ne bénéficient pas d'une garantie de prix. Il rappelle à ce propos que ces montants compensatoires ont été créés en 1969 par la Communauté avec l'accord du gouvernement français de l'époque.
- Devant la dégradation récente et brutale des cours du porc en France le gouvernement a adopté une série de mesures complémentaires :
- - pour mieux contrôler la qualité des animaux vivants et de la viande importés, le nombre des points de passage de la frontière seront réduits ;
- - afin d'atténuer pour les éleveurs les fluctuations erratiques des cours, une caisse professionnelle de régulation associant le Crédit agricole et la profession est mise en place ;
- - l'office des viandes facilitera l'établissement de relations d'approvisionnement régulières entre les organisations de producteurs et les secteurs de l'abattage et la transformation ; il consacrera de nouveaux crédits à ces actions ;
- - sous son égide, une cellule de crise associera les professionnels de la filière pour examiner la gestion du marché et proposer les mesures qui s'imposent.
- Le ministre de l'agriculture recevra le jeudi 26 janvier une délégation des organisations professionnelles agricoles. Il abordera avec elle l'ensemble de ces questions.
- Le Gouvernement est décidé à maintenir la concertation avec les éleveurs. Mais il ne saurait admettre que des revendications professionnelles légitimes donnent lieu à des actes contraires à la loi, qui seront poursuivis et sanctionnés.
- Le gouvernement arrête une série de mesures destinées à remédier à la dégradation des cours du porc
- Depuis plusieurs années, les productions animales hors-sol (porcs, volailles, oeufs) traversent une crise grave, accrue par l'endettement des éleveurs, l'insuffisance de l'organisation du marché et les distorsions de concurrence engendrées par l'existence de montants compensatoires monétaires.
- A maintes reprises, le gouvernement s'est préoccupé de cette situation, qui appelle des mesures tant communautaires que nationales. C'est ainsi qu'il a arrêté dès juillet dernier des mesures d'accompagnement en faveur des agriculteurs ayant récemment investi. Il continue d'avoir comme objectif prioritaire d'obtenir de ses partenaires européens la suppression pure et simple des montants compensatoires monétaires portant sur les produits qui ne bénéficient pas d'une garantie de prix. Il rappelle à ce propos que ces montants compensatoires ont été créés en 1969 par la Communauté avec l'accord du gouvernement français de l'époque.
- Devant la dégradation récente et brutale des cours du porc en France le gouvernement a adopté une série de mesures complémentaires :
- - pour mieux contrôler la qualité des animaux vivants et de la viande importés, le nombre des points de passage de la frontière seront réduits ;
- - afin d'atténuer pour les éleveurs les fluctuations erratiques des cours, une caisse professionnelle de régulation associant le Crédit agricole et la profession est mise en place ;
- - l'office des viandes facilitera l'établissement de relations d'approvisionnement régulières entre les organisations de producteurs et les secteurs de l'abattage et la transformation ; il consacrera de nouveaux crédits à ces actions ;
- - sous son égide, une cellule de crise associera les professionnels de la filière pour examiner la gestion du marché et proposer les mesures qui s'imposent.
- Le ministre de l'agriculture recevra le jeudi 26 janvier une délégation des organisations professionnelles agricoles. Il abordera avec elle l'ensemble de ces questions.
- Le Gouvernement est décidé à maintenir la concertation avec les éleveurs. Mais il ne saurait admettre que des revendications professionnelles légitimes donnent lieu à des actes contraires à la loi, qui seront poursuivis et sanctionnés.