Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique monétaire en 1990.
- Les efforts persévérants pour combattre l'inflation ont porté leurs fruits et ont fortement contribué à rétablir la croissance. Mais ces efforts doivent être poursuivis, car la croissance permet de réduire le chômage et la stabilité des prix est nécessaire pour préserver le pouvoir d'achat.
- La politique du gouvernement vise donc à préserver la stabilité monétaire, afin de consolider la croissance. Le maintien d'une faible hausse des prix, abaissée à 2,5 % par an, et la stabilité du franc au sein du système monétaire européen sont les conditions de la poursuite d'une croissance saine, entraînée par l'investissement et créatrice d'emplois.
- L'activité a été très soutenue en Europe en 1989. Elle devrait le rester en 1990. Le principal souci de l'économie française réside dans l'augmentation du déficit du commerce extérieur. Il est donc essentiel de maîtriser la demande intérieure, d'accroître nos capacités de production et de rétablir un financement de la croissance qui repose moins sur l'endettement et davantage sur l'augmentation des fonds propres des entreprises et sur l'épargne des ménages.
- Dans ce but, l'objectif de progression de l'ensemble des moyens de paiement et placements à vue qui constituent l'agrégat monétaire M2 a été réduit d'un demi point pour 1990 et fixé à une fourchette de + 3,5 % à + 5,5 % contre + 4 % à + 6 % en 1989.
- Les efforts persévérants pour combattre l'inflation ont porté leurs fruits et ont fortement contribué à rétablir la croissance. Mais ces efforts doivent être poursuivis, car la croissance permet de réduire le chômage et la stabilité des prix est nécessaire pour préserver le pouvoir d'achat.
- La politique du gouvernement vise donc à préserver la stabilité monétaire, afin de consolider la croissance. Le maintien d'une faible hausse des prix, abaissée à 2,5 % par an, et la stabilité du franc au sein du système monétaire européen sont les conditions de la poursuite d'une croissance saine, entraînée par l'investissement et créatrice d'emplois.
- L'activité a été très soutenue en Europe en 1989. Elle devrait le rester en 1990. Le principal souci de l'économie française réside dans l'augmentation du déficit du commerce extérieur. Il est donc essentiel de maîtriser la demande intérieure, d'accroître nos capacités de production et de rétablir un financement de la croissance qui repose moins sur l'endettement et davantage sur l'augmentation des fonds propres des entreprises et sur l'épargne des ménages.
- Dans ce but, l'objectif de progression de l'ensemble des moyens de paiement et placements à vue qui constituent l'agrégat monétaire M2 a été réduit d'un demi point pour 1990 et fixé à une fourchette de + 3,5 % à + 5,5 % contre + 4 % à + 6 % en 1989.